La Fashion week de New York démarre, encore touchée par la Covid

Un mannequin portant une robe Malan Breton défile lors de la Fashion Week de New York, le 11 février 2022. (Photo, AFP)
Un mannequin portant une robe Malan Breton défile lors de la Fashion Week de New York, le 11 février 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 12 février 2022

La Fashion week de New York démarre, encore touchée par la Covid

  • Plusieurs marques et leurs créateurs ou créatrices ont décidé de maintenir un défilé physique, comme Michael Kors, Altuzarra, Tory Burch, Brandon Maxwell ou Telfar
  • Mais Tom Ford, qui préside lui-même le syndicat américain de la mode (CFDA) et devait conclure l'édition mercredi prochain, a été contraint de renoncer fin janvier

NEW YORK : La Fashion week de New York démarre vendredi avec des défilés automne-hiver 2022 de Proenza Schouler et de Christian Cowan, qui va montrer sa collection tout en haut du World Trade Center, sans faire oublier qu'une fois encore le calendrier est bousculé par les absents et la Covid.

Malgré les restrictions dues à la pandémie et un variant Omicron qui a bouleversé la préparation de l'évènement, plusieurs marques et leurs créateurs ou créatrices ont décidé de maintenir un défilé physique, comme Michael Kors, Altuzarra, Tory Burch, Brandon Maxwell ou Telfar, d'après le calendrier officiel.

Mais Tom Ford, qui préside lui-même le syndicat américain de la mode (CFDA) et devait conclure l'édition mercredi prochain, a été contraint de renoncer fin janvier, à cause d'une multiplication de cas de Covid dans ses équipes.

"Nous avons fait tout notre possible pour éviter d'annuler notre défilé à New York, mais nous sommes malheureusement confrontés au fait que nous n'aurons tout simplement pas de collection complète à temps", avait-il déclaré.

De son côté, Thom Browne figure bien au calendrier, mais le 29 avril. Il a expliqué vouloir se rapprocher de l'ouverture du second acte de la grande rétrospective sur la mode américaine à l'Institut du costume du Metropolitan Museum of Art (MET). Une institution dont le conservateur, Andrew Bolton, est son compagnon. 

Gratte-ciel en rose

Parmi les noms qui comptent, Proenza Schouler, devenue un grand classique new-yorkais, donne le coup d'envoi vendredi après-midi, dans une galerie d'art de l'East village, The Brant Foundation. En septembre, le dernier défilé de la marque de Jack McCollough et Lazaro Hernandez était dominé par les couleurs brillantes et ensoleillées, une manière de tenter de tourner la page de la pandémie.

Dans la foulée, Christian Cowan, qui a déjà habillé Lady Gaga, Cardi B ou Lil Nas X, prendra de la hauteur, en présentant sa collection sur l'observatoire du One World Trade Center, le gratte-ciel de Manhattan qui s'est élevé sur les décombres des tours jumelles attaquées le 11 septembre 2001. L'immeuble apparaît repeint en rose sur les comptes des réseaux sociaux de la marque, qui cultive le glamour et les paillettes.

Depuis plusieurs années, New York doit aussi faire avec les absents, qui choisissent de défiler ailleurs ou de se détourner du calendrier classique et des critiques sur le rythme effréné de la mode. Pour cette édition encore, pas de Christopher John Rogers, élu créateur "femmes" de l'année 2021 par le CFDA, ni de Pyer Moss, la marque fondée par Kerby Jean-Raymond.

Une nouvelle fois, l'occasion est donc donnée à des marques émergentes ou à peine naissantes de faire leurs débuts, le plus souvent pour des présentations et non des défilés trop coûteux. Ce sera le cas par exemple de Melke ou de Dauphinette, qui mettent en avant une mode durable et éthique.

Face à l'occasion, Emma Gage, 26 ans, qui a fondé Melke pendant la pandémie, ne fait pas la fine bouche. Pour elle, figurer au calendrier de la Fashion week, "cela vous conforte vraiment comme quelqu'un qui va être là pour longtemps". "C'est très gratifiant de réaliser que les gens vont voir mon travail et penser qu'il mérite d'être aux côtés de marques qui ont eu beaucoup de succès", a-t-elle expliqué à l'AFP, dans son petit studio de Bushwick, un quartier de Brooklyn.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.