Comment l’Arab Men’s Fashion Week place les talents régionaux sur la scène internationale

L’événement de trois jours s’est déroulé du 28 au 30 janvier. (Photo fournie)
L’événement de trois jours s’est déroulé du 28 au 30 janvier. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 31 janvier 2022

Comment l’Arab Men’s Fashion Week place les talents régionaux sur la scène internationale

L’événement de trois jours s’est déroulé du 28 au 30 janvier. (Photo fournie)
  • L’événement a proposé quinze défilés, présentés sur place et en ligne pendant trois nuits, et a notamment mis en vedette des créateurs des Émirats arabes unis (EAU) et de toute la région
  • L’Arab Fashion Week contribue clairement à placer la mode arabe sur la scène internationale», explique Khadija al-Bastaki, directrice exécutive du Dubai Design District

DUBAÏ: La troisième édition de l’Arab Men’s Fashion Week s’est terminée en beauté cette semaine dans le centre créatif du Dubai Design District, également connu sous le nom de «D3». L’événement de trois jours, qui s’est déroulé du 28 au 30 janvier, était organisé par l’Arab Fashion Council et D3. 

«Ayant été le moteur stratégique de la Dubai Design Week depuis sa création en 2015 et rassemblant régulièrement la communauté de créateurs, notre partenariat avec l’Arab Fashion Council pour devenir le siège officiel de l’Arab Fashion Week autour de la communauté de la mode nous a semblé la prochaine étape logique», explique Khadija al-Bastaki, directrice exécutive du Dubai Design District, à Arab News. 

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Portrait de Khadija al-Bastaki. (Photo fournie) 

Le défilé de l’Arab Men’s Fashion Week pour la collection Automne 2023 s’est déroulé en présentiel cette saison, dans le respect des mesures de précaution relatives à la Covid-19. Les événements précédents avaient été organisés en ligne. 

Tous les défilés ont été diffusés en direct par Meta, anciennement connu sous le nom de Facebook. «Un format hybride permet aux spectateurs de toute la région et du monde entier d’apprécier le travail créatif exposé», affirme Mme Al-Bastaki. 

L’événement a proposé quinze défilés, présentés sur place et en ligne pendant trois nuits, et a mis en vedette des créateurs des Émirats arabes unis (EAU) et de toute la région, ainsi que des États-Unis, de Suisse, du Royaume-Uni et de France. 

Parmi les participants figuraient des créateurs régionaux et internationaux, comme le couturier philippin Amato et les Libanais Emergency Room et Zaid Farouki. 

Tous les défilés ont été diffusés en direct par Meta, anciennement connu sous le nom de Facebook. (Photo fournie) 

Les marques libanaises Taguele, Maison du Mec, Emergency Room et Ahmed Amer ont également participé. 

«L’Arab Fashion Week est une plate-forme passionnante pour l’industrie de la mode dans notre région. La mode est un secteur de plus en plus important aux EAU et dans la région au sens large», souligne Mme Al-Bastaki. 

«Notre région dispose depuis longtemps d’une base de consommateurs forte et informée en matière de mode, et il est fantastique de la voir jouer un rôle de plus en plus important dans l’exportation des tendances de mode masculine et féminine. L’Arab Fashion Week contribue clairement à placer la mode arabe sur la scène internationale.» 

Le créateur philippin Furne One, qui a fondé la maison de couture Amato en 2002, a inauguré l’événement avec une collection de 30 pièces baptisée «Ambush». Les robes ornées de cristaux et les coupes avant-gardistes du créateur ont été portées par l’actrice bollywoodienne Urvashi Rautela, Miss Univers Paraguay 2021, Nadia Ferreira et la première dauphine de Miss Univers et Miss Univers Colombie 2020, Laura Olascuaga. 

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Amato a inauguré l’événement. (Photo fournie) 

La star de TikTok Elvir Aljicevic et le vlogueur émirati Rached Belhassa ont également participé au défilé. En outre, de nombreux points de vente au détail étaient proposés, notamment le pop-up Fltrd en collaboration avec le restaurant 1Life de D3. 

Fltrd est un concept store local qui met en avant des créateurs émergents et talentueux. Cette boutique pop-up, qui est ouverte jusqu’au 1er février, permet aux amateurs de mode de se procurer la collection Automne 2023 directement dans le magasin. 

Selon Mme Al-Bastaki, l’Arab Men’s Fashion Week a pour mission de «mettre en valeur les talents exceptionnels et la pensée progressiste de la région, notamment lorsqu’il s’agit de faire évoluer les idées sur la mode masculine.» 

«Le D3 ne ressemble à aucun autre centre de mode dans le monde. Nous présentons des entreprises internationales, des marques locales et des entrepreneurs courageux qui se soutiennent mutuellement, se lancent le défi de repenser l’ordinaire. Nous sommes également constamment à la recherche de talents exceptionnels qui délivrent, avant tout, de l’ingéniosité et de l’originalité», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com