Desert X AlUla: une deuxième édition où l’art monumental converse avec les sables

Alicja Kwade, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)
Alicja Kwade, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 13 février 2022

Desert X AlUla: une deuxième édition où l’art monumental converse avec les sables

  • À travers leurs œuvres, les artistes abordent les questions du progrès humain, de la migration, de l’histoire ancienne et, surtout, du changement climatique
  • L’expérience Desert X AlUla nous permet de ressentir l’ampleur du paysage désertique, ainsi que le vent et l’air sablonneux qui nous rappellent la force nécessaire pour habiter dans le désert

DUBAÏ: Ils ressemblent à des dizaines de châteaux de sable. Certains sont plus grands que les autres – vestiges de longues heures de jeux fondés sur l’imaginaire. Cependant, les 364 cercles concentriques de monticules de sable se situent dans les formations rocheuses à couper le souffle d’AlUla, cette ancienne région d’Arabie saoudite qui façonne les peuples et les civilisations depuis plus de 200 000 ans.

Le cercle de monticules de sable est le fruit du travail de l’artiste américain Jim Denevan. Intitulée Angle of Repose, cette œuvre est l’une des premières et des plus grandes que les visiteurs verront lorsqu’ils assisteront à la deuxième édition de Desert X AlUla, un événement lancé le 11 février et qui se poursuivra jusqu’au 30 mars.

Les travaux ont été réalisés avec l’aide de bénévoles d’AlUla. Au fur et à mesure que nous nous approchons et entrons dans le chantier, nous voyons les monticules de sable placés des plus grands aux plus petits. L’expérience est époustouflante et surréaliste, ce qui nous pousse à nous demander si les monticules existent vraiment sur la planète Terre ou plutôt dans une quelconque réalité alternative lointaine. C’est exactement le but de M. Denevan: façonner, comme ses nombreux châteaux de sable, l’expérience du visiteur dans le désert.

Ayman Zedani, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)
Ayman Zedani, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)

L’œuvre de M. Denevan fait partie des quinze œuvres actuellement présentées à Desert X AlUla, l’exposition contemporaine propre au site d’art monumental dans le désert, lancée à AlUla au début de 2020. L’événement, qui a eu lieu pour la première fois dans la vallée de Coachella en Californie en 2017, porte sur la création d’art en harmonie avec la terre qui suscite également le dialogue interculturel et l’examen des enjeux actuels pertinents.

L’événement de cette année, qui est gratuit et ouvert à tous, est organisé sous la vision curatoriale de Reema Fadda, de Raneem Farsi et du directeur artistique de Founding Desert X, Neville Wakefield.

Il prend place dans un lieu plus vaste, la vallée d’Al-Mutadil, sous le thème «Sarab», qui signifie mirage en arabe. Les artistes, qui viennent du monde entier, y compris des États-Unis, d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Ghana, ont créé des œuvres sans aucune directive de la part des organisateurs, mais qui ont été consolidées dans des idées de littérature, de nature, d’histoire et de culture inhérentes à l’environnement désertique dans lequel elles ont été placées.

Les concepts désertiques de mirage et d’oasis sont, depuis belle lurette, associés aux idées de survie, de persévérance, de désir et de richesse», déclare Reema Fadda dans un communiqué. «L’oasis est liée à l’idée de trouver la prospérité ou le paradis, tandis que le mirage est un symbole universel des mystères de l’imagination et de la réalité. Tous deux évoquent également la beauté et l’abondance incompréhensibles de la nature dans son état le plus démuni – le désert – et le désir obsessionnel des humains de saisir la nature et de la contrôler», poursuit-elle.

Claudia Comte, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)
Claudia Comte, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)

«Je pense que le désert suscite l’intérêt des gens parce que c’est un espace hétérotopique et non parce qu’il peut être englobé dans un seul thème, déclare M. Wakefield à Arab News. Pour moi, Desert X – que ce soit ici ou en Californie – n’est pas thématique. Il doit être organisé par le lieu.»

À travers leurs œuvres, les artistes abordent les questions du progrès humain, de la migration, de l’histoire ancienne et, surtout, du changement climatique.

«Il y a des tendances qui marquent les travaux et l’environnement est au premier plan», ajoute-t-il.

Dana Awartani, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)
Dana Awartani, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)

L’oeuvre Sous le même soleil de l’artiste canadienne Stephanie Deumer en est un exemple. Elle y crée une serre souterraine qui fonctionne au croisement de la nature et de la technologie.

Les visiteurs peuvent traverser le désert jusqu’à la serre de l’artiste, comme s’ils allaient dans un bunker souterrain, mais avec une toiture solaire. L’énergie solaire projette de la nourriture vivante de l’extérieur sur les plantes enfermées dans un récipient en verre à l’intérieur et crée cette lumière artificielle qui imite ce que vous voyez à l’extérieur pour nourrir et faire pousser les plantes. «Elle a créé un système complètement autonome», souligne M. Wakefield.

Les deux formes sculpturales ressemblant à du corail de l’artiste britannique Shezad Dawood, intitulées Coral Alchemy I et II, se penchent de la même manière sur les utilisations anciennes et modernes de l’environnement, en particulier la relation d’AlUla avec l’eau jadis – il y a des centaines d’années, les formations rocheuses que l’on voit étaient toutes sous-marines.

Jim Denevan, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)
Jim Denevan, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)

Les deux sculptures de M. Dawood – l’une, incontournable, sur une grande route sablonneuse et l’autre, placée en hauteur dans la formation rocheuse comme si elle était camouflée – explorent la relation géobiologique entre le sol du désert et la mer Rouge à proximité. Les surfaces des œuvres sont sensibles à la température et reflètent les effets du soleil puisque leur couleur change à certains endroits  – un moyen de refléter le résultat du changement climatique et la lutte de l’humanité pour trouver des solutions durables.

Les pièces les plus remarquables comprennent Gold Falls de l’artiste ghanéen Serge Attakwei Clottey, une œuvre d’un jaune flamboyant, semblable à une tapisserie faite de parties carrées de jerrycans d’eau trouvés dans toute l’Afrique et dont l’artiste s’est longtemps servi pour discuter des problèmes liés à la rareté de l’eau et à la migration en Afrique.

L’œuvre peut être aperçue en face de la multitude de monticules de sable de M. Denevan. M. Clottey, qui a participé à l’événement Coachella en 2021, est le premier et le seul artiste africain de l’édition de cette année à AlUla. Pour la plupart des Africains, explique-t-il, le désert évoque la peur puisqu’il est associé à la migration, à la perte et à la mort.

Serge Attukwei Clottey, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)
Serge Attukwei Clottey, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)

 «Je suis un artiste qui crée avec son cœur et non avec sa tête. Je m’intéresse à la signification de certains objets pour les Africains, confie-t-il à Arab News. Ils utilisent ces jerrycans jaunes pour transporter l’huile de cuisine de l’Ouest. Après avoir utilisé l’huile, nous nous en servons pour stocker l’eau qui est devenue problématique pour notre santé. En tant qu’artiste, je m’intéresse à l’origine des contenants et à la façon dont ils revêtent une importance symbolique dans notre vie.»

Cependant, le titre de cette œuvre, Gold Falls, est censé évoquer l’espoir. M. Clottey veut montrer comment de nouveaux liens, moins menaçants, peuvent être tissés avec le désert à travers l’art.

Ailleurs sur le site, des œuvres moins majestueuses, réalisées par Shaikha al-Mazrou et Zeinab Alhashemi, toutes deux émiraties, interagissent avec l’environnement et sont presque dissimulées, compte tenu de leurs couleurs et formes similaires aux formations rocheuses.

Dans son œuvre intitulée Camouflage 2.0, l’artiste émiratie Alhashemi utilise des peaux de chameau sur des bases géométriques abstraites – leurs formes ressemblant à celles trouvées dans le paysage d’AlUla. Measuring the Physicality of Void de sa compatriote Al-Mazrou présente plusieurs structures gonflées en acier coincées dans le vide des roches qu’il faut chercher pour pouvoir localiser.

Shadia Alem, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)
Shadia Alem, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)

Les artistes saoudiens  Shadia Alem, Abdallah al-Othman, Sultan ben Fahad, Ayman Zedani et Dana Awartani ont exploré en profondeur le paysage naturel d’AlUla et ses histoires anciennes à travers leur art.

La sculpture scintillante en forme d’origami de l’artiste Alem, I Have Seen Thousands of Stars and One Fell in AlUla, ressemble à un gigantesque joyau tombé du ciel, embellissant le paysage désertique.

La structure en boue de Sultan ben Fahad, réalisée avec l’aide de la communauté locale, a la forme d’un cerf-volant du désert que l’on traverse jusqu’à atteindre une pièce circulaire en plein air avec une grande urne en verre qui pointe vers le ciel. La forme, connue sous le nom de cerf-volant du désert, peut être trouvée dans tout le désert d’Arabie et les archéologues ne savent toujours pas si les anciennes structures sont des tombes ou des pièges au moyen desquels les Bédouins capturaient des animaux.

L’œuvre performative de l’artiste Zedani peut être observée lorsqu’on grimpe sur un monticule rocheux à l’aide de cordes jaunes et vertes. En atteignant la caverne rocheuse au sommet, les visiteurs entendent en arabe les noms des plantes du désert sur sons de paysage désertique environnant. L’expérience est obsédante et méditative. Le bruit des pas des visiteurs sur les rochers vient s’ajouter aux divers sons qui semblent résonner à l’unisson.

Shadia Alem, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)
Shadia Alem, Desert X AlUla, 2022. (Photo fournie)

Where the Dweller’s Lay de l’artiste Awartani – une œuvre qui a été prise en photo à maintes reprises – est fabriquée à partir de grès local. Sa sculpture géométrique concave s’inspire de l’architecture vernaculaire trouvée dans l’ancienne région d’AlUla, en particulier dans les motifs à paliers trouvés dans les tombes nabatéennes. Les spectateurs sont invités à s’asseoir à l'intérieur de la sculpture gigantesque, à faire une pause et à méditer sur l’histoire et la beauté environnantes.

Le trajet pour observer les œuvres de Desert X AlUla renforce l’expérience d’admirer l’art tout en se trouvant en pleine nature. On ressent l’ampleur du paysage désertique, ainsi que le vent et l’air sablonneux qui nous rappellent la force nécessaire pour habiter ici ou traverser de tels habitats pendant de longues périodes.

Geography of Hope de l’artiste Al-Othman se penche sur l’expérience de voir un mirage dans le désert après un voyage long et ardu. Une longue bande d’acier brillant en forme de plan d’eau reflète le paysage environnant.

«Il s’agit de la manière dont vous trouvez un mirage lorsque vous cherchez de l’eau dans le désert», déclare l’artiste à Arab News. L’œuvre reflète différentes couleurs selon l’heure de la journée à laquelle on la regarde et l’angle du soleil. «Grâce au mirage, l’espoir vous accompagne dans votre périple», conclut-il.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cinéma: «Frères», Mathieu Kassovitz et Yvan Attal en enfants sauvages

L'acteur et réalisateur français Yvan Attal pose en marge de la 8e édition du Festival Cinéma et musique de film à La Baule, dans l'ouest de la France, le 30 juin 2022. (Photo de Loic VENANCE / AFP)
L'acteur et réalisateur français Yvan Attal pose en marge de la 8e édition du Festival Cinéma et musique de film à La Baule, dans l'ouest de la France, le 30 juin 2022. (Photo de Loic VENANCE / AFP)
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  • Le scénario est inspiré de la vie de Michel de Robert de Lafregeyre et de son frère Patrice, qui grandirent dans un bois
  • Le film, deuxième long métrage d'Olivier Casas, revient, par allers-retours entre passé et présent, sur ces sept années de «liberté extrême»

BORDEAUX: Une mère absente, une forêt, la survie et une fraternité salvatrice: dans "Frères", film inspiré d'une histoire vraie en salles mercredi, Yvan Attal et Mathieu Kassovitz jouent deux frangins unis par le secret d'une enfance passée dans un bois de Charente-Maritime.

Le scénario est inspiré de la vie de Michel de Robert de Lafregeyre et de son frère Patrice, qui grandirent dans un bois situé près du quartier de pêcheurs de Châtelaillon-Plage, au sud de La Rochelle, de 1949 à 1956.

Le film, deuxième long métrage d'Olivier Casas, revient, par allers-retours entre passé et présent, sur ces sept années de "liberté extrême" durant lesquelles les enfants, âgés de 5 et 6 ans au début, ont vécu dans une cabane construite au milieu des arbres, se nourrissant de baies, de poissons et de lièvres.

Il s'agit d'une "histoire d'amour entre deux frères" plutôt que d'une "histoire de survie", a nuancé le réalisateur lors d'une avant-première à Bordeaux.

Les deux frères, que leur mère n'est jamais venue récupérer à la colonie de vacances où ils avaient passé l'été 1949, se sont retrouvés livrés à eux-mêmes dans la nature, s'adaptant au froid et au manque de nourriture grâce à leur ingéniosité.

Finalement récupérés par leur mère en 1956, ils vécurent ensuite chez un couple de précepteurs parisiens, avant d'être séparés puis envoyé en pension dans le Nord-Pas-de-Calais pour l'un, scolarisé dans un lycée parisien auprès de sa mère pour l'autre.

Michel de Robert de Lafregeyre, aujourd'hui âgé de 78 ans et incarné par Yvan Attal, a étudié l'architecture et en a fait son métier. Son frère Patrice, joué par Mathieu Kassovitz, devenu directeur d'une clinique en Alsace, s'est suicidé en 1993, à l'âge de 48 ans.

C'est après sa mort que Michel de Robert de Lafregeyre a raconté leur histoire, jusque-là gardée secrète, à ses proches.

Il y a neuf ans, il a répondu aux questions de son ami Olivier Casas, qui a voulu en faire un film. L'ancien architecte, qui ne pensait pas que sa vie se retrouverait ainsi "sur la place publique", a accepté. En hommage à son frère.


L'ambassade d'Italie célèbre les liens florissants avec l'Arabie saoudite à l'occasion de la première journée du "Made in Italy".

L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
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  • L'événement est marqué par l'ouverture d'un nouveau centre de traitement des demandes de visa et d'un nouvel espace d'exposition.
  • L'installation sera utilisée pour promouvoir "la qualité, la variété et la créativité" des produits italiens, a déclaré un fonctionnaire.

RIYADH: The Italian Embassy in Riyadh on Tuesday celebrated the inaugural “Made in Italy Day” with the opening of a new visa application center and exhibition space.

Giuliano Fragnito, the deputy head of the mission, told Arab News the event provided an opportunity to showcase Italian expertise in a variety of fields, including the fashion, design, automotive and space industries.

“Today we are celebrating ‘Made in Italy Day,’ which is a day that celebrates the creativity, innovation and the territories of Italy and Italy’s products,” he said.

The date was chosen to mark the anniversary of the birth of Leonardo da Vinci on April 15, 1452.

Fragnito said the new exhibition space, called Casa Italia, would be used to promote Italy from a “commercial, cultural and scientific point of view,” with the opening event being a celebration of its contribution to the space industry, titled “Italian Space Way.”

L'événement était d'autant plus approprié que l'Italie et l'Arabie saoudite sont des partenaires étroits dans ce secteur, l'Agence spatiale italienne et la Commission spatiale saoudienne ayant signé un accord en 2022 en vue d'une collaboration plus étroite, a-t-il déclaré.

L'objectif plus large des célébrations de mardi était de mettre en lumière les relations croissantes entre l'Italie et le Royaume dans une série de domaines, a déclaré M. Fragnito.

"L'Arabie saoudite est un partenaire clé de l'Italie et les relations bilatérales se développent à un rythme très rapide... d'abord d'un point de vue politique, mais aussi dans les domaines du commerce, de la coopération scientifique, de la coopération universitaire et de la coopération culturelle.

Les exportations italiennes vers l'Arabie saoudite ont augmenté de 20 % l'année dernière et Rome souhaite faire passer les relations entre les deux pays "au niveau supérieur".

"Le marché saoudien est de plus en plus conscient et apprécie la qualité, la variété et la créativité des produits italiens.

"L'Arabie saoudite est un partenaire clé de l'Italie et il est très important de célébrer la Journée du Made in Italy en Arabie saoudite, qui est un marché très important pour les exportations italiennes.

Le nouveau centre de demande de visa, géré conjointement par les sociétés de services technologiques AlmaViva et VFS Global, est situé à la porte 2 du Loclizer Mall à Riyad. Des services similaires sont également disponibles à Jeddah et à Dammam.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


ilmi, le PNU lance un programme d’études muséales

Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
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  • Nouveaux cours de microcertification ouverts à tous les diplômés du secondaire et de premier cycle
  • Le programme comprend des cours d’arabe, d’anglais, en personne, à distance, à long et à court terme

RIYAD : Un nouveau programme d’études muséales en Arabie saoudite a ouvert ses portes pour l’inscription, offrant des cours de microcertification et de longue durée.

Il est le résultat d’un partenariat entre ilmi, un centre d’apprentissage des sciences, de la technologie, de la lecture, de l’ingénierie, des arts et des mathématiques, et l’Université Princess Nourah bint Abdulrahman.

ilmi — qui signifie « mes connaissances » en arabe — est un centre de science et d’innovation qui vise à autonomiser les jeunes en Arabie saoudite.

Une initiative d’ONG philanthropique créée par la princesse Sara bint Mashour bin Abdulaziz, épouse du prince héritier Mohammed bin Salman, ilmi est incubée, soutenue et financée par la Fondation Mohammed bin Salman, Misk, et opère en partenariat avec Mohammed bin Salman Nonprofit City.

Le programme d’études muséales comprend des microdiplômes, des diplômes, des cours mineurs et des cours au choix.

Il est ouvert aux jeunes diplômés du secondaire et de l’université désireux d’obtenir des postes de niveau d’entrée dans les musées, ainsi qu’aux professionnels à la recherche de nouveaux ensembles de compétences et de carrières.

Créé par ilmi et des experts du PNU d’Arabie saoudite et du monde entier, le programme offre un mélange d’apprentissage en ligne et en personne, ainsi que des options de scolarité en arabe et en anglais.

Les cours de microcrédit combineront l’apprentissage en ligne et en personne et sont offerts aux candidats de plus de 18 ans.

Les cours comprennent des études d’impact sur les musées, l’éducation et la sensibilisation aux musées, une introduction aux technologies muséales, les bases de la gestion des musées et l’intégration de la technologie numérique.

Les cours proposés aux étudiants du PNU comprennent une introduction aux musées facultatifs et aux mineurs spécialisés dans les musées et la technologie numérique, la conception d’expositions et le développement de contenu.

Un diplôme de deux ans en gestion de musée sera également disponible pour les étudiants du PNU et les jeunes diplômés du secondaire.

Les inscriptions pour le premier cours en ligne sur les microtitres de compétences commencent ce mois-ci : Principes fondamentaux de la gestion des musées.

Tous les autres cours de microdiplômes auront lieu en mai et juin, avec les programmes de diplôme, mineur et électif commençant en septembre au début de l’année académique 2024/25.

Les diplômés du programme peuvent également postuler pour travailler aux côtés d’experts ilmi alors qu’ils conçoivent et lancent des programmes d’apprentissage uniques et informels à travers le Royaume.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, cliquez ici.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com