France: Gad Elmaleh, éternel «  blédard » de la «  rigolade », revient sur scène

France: Gad Elmaleh, éternel «  blédard » de la «  rigolade », revient sur scène
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Publié le Mardi 15 février 2022

France: Gad Elmaleh, éternel «  blédard » de la «  rigolade », revient sur scène

  • A 50 ans, c'est en assumant un tournant artistique, imposé selon lui par l'âge de la maturité, que l'humoriste retrouve la scène
  • En 2019, l'humoriste star avait été accusé de plagiat sur les réseaux sociaux, avant de reconnaître cette même année "une partie de vrai" dans ces accusations

PARIS: "Ma grand-mère m'a appris que la rigolade, c'est comme les essuie-glaces, ça n'arrête pas la pluie, mais ça fait avancer!": six ans après son dernier seul en scène, Gad Elmaleh est de retour, pour la première fois depuis des accusations de plagiat, dans un spectacle plus intime. 


A 50 ans, c'est en assumant un tournant artistique, imposé selon lui par l'âge de la maturité, que l'humoriste retrouve la scène.


"Dans la carrière d'un artiste, il y a un moment où il se livre sans appréhender les conséquences. C'est mon cas. La volonté de plaire n'est plus la priorité. Plaire n'est plus qu'une jolie conséquence", confie-t-il dans un entretien avec l'AFP.   


"Est-ce que tu crois que toutes les vannes étaient de lui?", fait-il dire dans ce nouveau show à un fan imaginaire, déclenchant le fou-rire des 4.500 spectateurs du Dôme de Paris - Palais des Sports où il se produit jusqu'au 26 février, avant une tournée jusqu'à la fin mai.


En 2019, l'humoriste star avait été accusé de plagiat sur les réseaux sociaux, avant de reconnaître cette même année "une partie de vrai" dans ces accusations. 


Dans sa loge, Gad Elmaleh confie les avoir ressenties "douloureusement": "ce moment de ma vie a été très violent. Une remise en question qui m'a conduit à faire le tri dans mes relations professionnelles et amicales".  


"J'ai une part de responsabilité. Je l'ai analysée", ajoute-t-il. "Cette secousse m'a servie même si l'exécution a été disproportionnée. Ma réponse, elle est sur scène!".

« Je me sens d'ailleurs »

Ses nouvelles répliques s'inspirent autant de ses relations avec la famille de Monaco depuis sa relation avec Charlotte Casiraghi --avec qui il a eu un fils--, que des réseaux sociaux, des parents d'élèves trop investis ou du vivre-ensemble.


Dans toutes les situations, Gad Elmaleh, né dans une famille juive berbère marocaine, estime qu'il sera toujours un "blédard", d'où le titre de ce nouveau spectacle: "D'ailleurs".


"Partout, je me sens d'ailleurs. Le syndrome du blédard, c'est quand tu es invité et que tu crois qu'on ne va pas te laisser entrer", résume-t-il sur scène, en racontant un dîner "à la bonne franquette" au palais de Monaco, en présence de sa mère.


"L'oncle de mon ex, c'est le Prince (Albert de Monaco, ndlr). Moi, mon oncle, il a une auto-école à Sarcelles", lance-t-il au public. "Ma mère lui a fait une révérence de Ouarzazate", ville du Maroc" "et l'a appelé Mon Ordonnance".


"Le Prince a vu le show. Il a énormément d'autodérision", assure Gad Elmaleh.


"C'est sur scène que je me sens bien", ajoute l'humoriste. 


Né au Maroc, Gad Elmaleh rappelle que s'il est bien résident français et paye ses impôts en France, il n'a "qu'un titre de séjour".


"Il y a quelques années, j'ai entrepris des démarches pour la nationalité française, mais je me suis découragé. La seule chose que ça m'apporterait, et qui n'est pas anodine, c'est le droit de vote".

« Sans emmerder l'autre »

Sur scène, Gad Elmaleh assure "qu'il aime la France encore plus depuis un séjour de plusieurs années aux Etats-Unis" où il a tenté le rêve américain. Un peu plus tard, il fait l'éloge hilarant du célibat choisi qui lui a permis de visiter Venise dans la solitude la plus profonde, avec le réconfort d'un gondolier attristé.


Sur un registre plus politique, Gad Elmaleh prône le vivre-ensemble dès la petite enfance "afin qu'il soit organique et non pas chorégraphié", estimant sur scène que "la laïcité, ça veut dire pratiquer la religion que l'on veut, comme on veut mais sans emmerder l'autre". 


En final, l'humoriste imagine ses funérailles dans une église: "les obsèques cathos, c'est la classe. Les gens pleurent dignement. Il n'y pas une tante qui se jette sur le cercueil".


"J'ai envie qu'on se marre", prévient-il toutefois, en souvenir de sa grand-mère pour qui il a fait, enfant, ses premiers sketchs en imitant les voisines de Casablanca. "Il n'y a pas un jour où je n'essaie pas de transmettre la rigolade".


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.


La Riyadh Season 2025 débute par une parade d’ouverture éblouissante

L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • La Riyadh Season 2025 a débuté avec une parade spectaculaire mêlant ballons géants, musiques festives et performances internationales, attirant une foule enthousiaste à Riyad

RIYAD : D’immenses foules se sont rassemblées vendredi pour assister à la parade d’ouverture de la Riyadh Season 2025, qui s’est déroulée entre la Kingdom Arena et Boulevard World, au cœur de la capitale saoudienne.

Cette parade figure parmi les événements les plus attendus de l’année, marquant le lancement officiel d’une nouvelle saison.

Le spectacle a mis en scène une grande diversité de performances issues de groupes internationaux et locaux, avec des ballons géants et des personnages adorés du grand public, tels que Captain Tsubasa et Baby Yoda.

Avec une musique entraînante, des couleurs éclatantes et des spectacles vivants, Riyad s’est transformée en une fête rayonnante, pleine d’enthousiasme et de joie.

Turki Alalshikh, président de la General Entertainment Authority, a déclaré sur son compte X :
« La parade a commencé. Tous les regards sont tournés vers les ballons géants alors que chacun vit ce moment tant attendu. #RiyadhSeason 2025 commence sur un départ inoubliable. »

Les organisateurs ont précisé : « La parade est organisée en partenariat avec Macy’s, l’un des organisateurs de parades festives les plus emblématiques de New York, qui présente — pour la première fois hors des États-Unis — une sélection de ses célèbres ballons géants, véritables symboles de ses célébrations annuelles. Ces ballons énormes et finement conçus nécessitent des centaines de participants pour être manœuvrés en parfaite synchronisation, apportant une touche internationale à cette ouverture spectaculaire de la saison. »

Yassin Nour, venu des Philippines, a été émerveillé par la parade et a confié à Arab News : « Ma partie préférée, c’était les feux d’artifice en plein jour. J’ai hâte de découvrir d’autres événements comme celui-ci. »

Mahmoud Samir, d’Égypte, a déclaré : « La parade était magnifique. Elle a dépassé nos attentes. On s’attendait à quelque chose de bien, mais c’était encore mieux que prévu. »

Samir a ajouté que les cérémonies d’ouverture de la Riyadh Season s’améliorent chaque année :
« Si Dieu le veut, nous serons les premiers visiteurs et profiterons de cette belle ambiance. »

Ali Al-Yami, originaire de Najran, a lui aussi été impressionné : « La Riyadh Season me surprend toujours avec ses spectacles d’ouverture. Les ballons étaient vraiment fantastiques et magnifiques. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des racines et des recettes : l’art de se retrouver autour d’un plat

Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
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  • « LéLa Cuisine » incarne une exploration des identités culturelles, en tissant des liens entre les traditions libanaises et latino-américaines à travers des saveurs partagées et réinventées
  • La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration, de mémoire et de rencontre, au-delà des frontières géographiques

DUBAÏ: Sous les lumières vibrantes de la Green Room, aux parfums entêtants d'épices mêlées et au rythme d'une musique aux accents du Levant et des Andes, Soul Kitchen invite au voyage. À l’occasion de son deuxième anniversaire, le restaurant a célébré bien plus qu’un simple jalon : il a révélé une philosophie culinaire audacieuse baptisée « LéLa Cuisine », fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines.

Au cœur de cette initiative, une idée forte: la cuisine comme langage universel, capable de traverser les frontières, de raconter l’histoire des diasporas et de créer des ponts entre les cultures.

« Concevoir ces plats consiste à trouver des liens simples entre les cuisines libanaise et latino-américaine, et à créer quelque chose qui semble à la fois familier et nouveau », explique la cheffe exécutive Margarita Vaamonde, qui incarne à elle seule ce mélange d'identités culinaires.

De Caracas à Beyrouth, de Buenos Aires à Baalbek, chaque bouchée offrait une rencontre: le hummus chimichurri, le ceviche tabbouleh, ou encore les arepas à la kafta devenaient des symboles vivants de ces histoires partagées par des générations de migrants en quête d’un nouveau foyer.

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Chaque bouchée offrait une rencontre. Le ceviche tabbouleh. (Photo: fournie)

Ce projet n’est pas né du hasard. Il est l’aboutissement d’une vision portée par Factory People, groupe à l’origine de Soul Kitchen, et en particulier par les associés Tala Mortada, Wassim Bou Malham et la cheffe Vaamonde. À travers « LéLa Cuisine », ils racontent une histoire de voyage, d’exil, mais aussi d’ancrage et de réinvention.

« Il s'agit de créer des liens entre les cultures à travers la nourriture », affirme Tala Mortada. Et ces liens ne sont pas théoriques : chaque plat était une escale, chaque saveur un échange.

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La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration. "Migration birds" (Photo: fournie)

Au-delà de la gastronomie, Soul Kitchen se positionne comme un espace d’échange culturel, où la musique, les arômes et les récits personnels se croisent. Une véritable ode à la diaspora arabe en Amérique latine, qui, depuis le XIX siècle, a semé les graines d’une culture métissée et vibrante.

Deux ans après son ouverture, Soul Kitchen ne se contente plus de nourrir : il connecte, raconte, unit. Un pari réussi, dans une ville aussi cosmopolite que Dubaï, où la cuisine devient un passeport vers l’autre, et un rappel que, malgré les distances, nos racines peuvent se rejoindre dans une assiette.