Liban: Aoun réitère son soutien à un audit impartial de la banque centrale

Le gouverneur de la Banque centrale libanaise, Riad Salameh, s'exprime lors d'une interview dans une conférence «Reuters Next» à Beyrouth, Liban, le 23 novembre 2021. (Photo, Reuters)
Le gouverneur de la Banque centrale libanaise, Riad Salameh, s'exprime lors d'une interview dans une conférence «Reuters Next» à Beyrouth, Liban, le 23 novembre 2021. (Photo, Reuters)
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Publié le Vendredi 18 février 2022

Liban: Aoun réitère son soutien à un audit impartial de la banque centrale

  • Cette situation survient au milieu des retombées politiques des tentatives continues du juge de convoquer le gouverneur de la banque centrale afin de répondre aux questions devant le tribunal
  • Le président Aoun, quant à lui, a critiqué «les campagnes d'incitation et les fausses allégations du Mouvement du futur et de ceux qui l'accompagnent»

BEYROUTH: Le président libanais, Michel Aoun, a souligné jeudi que «l’audit juricomptable de la Banque du Liban (la banque centrale du pays) devrait aboutir à des résultats concrets, tout en évitant les intérêts personnels».

Lors d'un discours prononcé jeudi devant la Commission nationale de lutte contre la corruption récemment formée, Aoun a déclaré que le peuple libanais «a le droit de savoir où sont passées ses économies. Tout parti qui dit le contraire a certainement bénéficié de mauvaises pratiques dans la gestion des affaires de l'État et de ses institutions, notamment la BDL. Ces partis mènent des campagnes contre moi et continuent d'induire l'opinion publique en erreur».

La juge Ghada Aoun, qui est politiquement affiliée au président, continue d'insister pour que Riad Salameh, le gouverneur de la banque, soit poursuivi en justice. Mercredi, la juge a décidé de poursuivre le général Imad Othman, chef des Forces de sécurité intérieure, pour avoir empêché mardi des agents de la Sûreté de l'État de pénétrer le domicile de Salameh à Rabieh.

Les agents de la Sûreté de l'État agissaient sur une convocation émise par la juge Aoun contre Salameh après qu'il n'a pas comparu à trois reprises comme témoin dans une affaire pénale intentée par le groupe «Le peuple veut réformer le système» sur des allégations d'«enrichissement injustifié, de blanchiment d'argent et de gaspillage de fonds publics».

La Direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI) a déclaré: «Les membres qui se trouvent devant la maison de Salameh y sont stationnés depuis un certain temps pour le protéger de toute menace à sa sécurité et ils ne sont pas autorisés à interférer, signaler ou empêcher la mise en œuvre d’un mémorandum officiel.» Cela a été souligné lors d'un appel entre Othman et le Directeur général de la sécurité de l'État, le général Tony Saliba, dans le cadre de la coordination continue entre eux.

Les observateurs considèrent que les FSI et la Sûreté de l'État ont des loyautés différentes au sein du système politique sectaire libanais.

En avril 2021, le procureur de la République, le juge Ghassan Oweidat, a suspendu la juge Aoun des affaires liées aux crimes financiers majeurs et les a déférées à l'inspection judiciaire.  Cependant, la juge a insisté pour poursuivre ses enquêtes et a émis une assignation à comparaître contre Salameh en tant que témoin, et non en tant qu'accusé. Ses avocats ont demandé à la juge Aoun de se retirer de l'affaire, mais elle a refusé de le faire.

Selon une source de la BDL citée par Reuters: «Salameh travaille normalement depuis son bureau.»

La juge Aoun a accusé les services de sécurité d'être «complices» et a ajouté qu'elle avait le droit «de poursuivre en justice tout employé cherchant à violer l'État de droit».

Sa décision de prendre des mesures contre le chef des FSI, Othman, a eu des répercussions politiques. La députée Bahia Hariri, chef du bloc du Mouvement du Futur, a fait part de ses inquiétudes au Premier ministre, Najib Mikati. Il lui a assuré, selon un communiqué publié par son bureau, qu'il était «contre les actions de la juge Aoun», et a affirmé qu'Othman avait correctement rempli toutes ses fonctions en parfaite coordination avec le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur.

Mikati a ajouté que l'allégation contre Othman «est une pure diffamation et est complètement fausse». Il a affirmé qu'il abordera la question avec le juge Oweidat et le ministre de la Justice pour mettre fin à «cette persistance à s'en prendre aux institutions de l'État, à leur prestige et à la dignité de ceux qui les dirigent».

Bahia Hariri a dénoncé «ce silence suspect de la part des organes de contrôle judiciaire concernant les violations de la loi commises par la juge Aoun au nom de la loi, uniquement pour servir des objectifs politiques et des caprices personnels».

Le président Aoun, quant à lui, a critiqué «les campagnes d'incitation et les fausses allégations du Mouvement du Futur et de ceux qui l'accompagnent».

Son bureau de presse a déclaré que le président continuera d'exiger des réponses sur «le sort de 69 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,88 euro) perdus sur les 86 milliards de dollars déposés par les banques libanaises à la BDL, sachant que les emprunts en devises étrangères de l'État libanais auprès de la BDL n'ont pas dépassé 5 milliards de dollars».

Selon l’expert en économie Jassem Ajaka, la situation de Salameh comporte plusieurs dimensions.

«Si des banques étrangères constatent qu'il existe des risques juridiques dans leurs relations avec le Liban, les comptes de la BDL pourraient être fermés», a-t-il prévenu. «Cela aurait des répercussions négatives sur les importations et si le taux de change du dollar est affecté, le déficit budgétaire augmentera et aura donc un impact sur les négociations avec le Fonds monétaire international.

«La situation monétaire est directement liée à Salameh, et la question financière lui est indirectement liée car le gouvernement qui a approuvé le budget a besoin de lui afin d’assurer un taux de change stable.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.