Différend maritime avec Israël: Michael Aoun rejette les accusations

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Publié le Mercredi 23 février 2022

Différend maritime avec Israël: Michael Aoun rejette les accusations

  • Les négociations indirectes, qui ont eu lieu en octobre 2020, ont été gelées par la partie israélienne
  • «Le Liban a abandonné 1 430 kilomètres carrés, ce qui est contraire aux intérêts de son peuple»

BEYROUTH : Le président libanais Michel Aoun a déclaré mardi que «toutes les déclarations faites sur le processus de négociation indirecte avec Israël concernant la concession dans le différend frontalier maritime avec Israël ne sont pas vraies. Ceux qui propagent ces revendications ne sont pas au courant de ce qui s'est passé pendant les discussions, qui préserveront les droits et les richesses naturelles du Liban, et c'est ce qui est important».
Le bureau de Aoun a refusé de divulguer toute information relative aux pourparlers, affirmant que «cela doit être strictement confidentiel car il concerne la sécurité nationale».
Le People Want Movement, un groupe d'activistes, avait demandé des informations sur la négociation au motif que «lorsque l'autorité au pouvoir accepte d'entamer des négociations avec Israël en acceptant la ligne 23 comme nouveau point de départ pour les négociations sur la frontière maritime, elle renonce à 1 430 kilomètres carrés du propriété du Liban».
La présidence a rejeté la demande d'informations du mouvement, soulignant que «les informations requises ne doivent pas être divulguées car elles traitent des secrets de la défense nationale, de la sécurité nationale et de la sécurité publique».
Pour le Dr Issam Khalifa, professeur d'histoire expert en la question, il est «important que la délégation libanaise, négociant indirectement avec Israël par le biais d'une médiation américaine, adhère à la ligne 29 comme point de départ des négociations sur la frontière maritime. Cette ligne représente la frontière entre les deux zones pour le Liban et Israël avec l'approbation du président», a-t-il expliqué.
Selon le ministre des Affaires étrangères Abdellah Bou Habib, «Le Liban a reçu du médiateur américain Amos Hochstein lors de sa visite au Liban le 8 février une offre orale que je ne peux pas divulguer, mais rien n'est encore écrit ou officiel».
Ali Hamdan, conseiller du président du Parlement , explique quant à lui qu' «en 2010-2011, le gouvernement libanais a envoyé une lettre à l'ONU expliquant la revendication du Liban sur la zone de démarcation basée sur la ligne 23. Il peut s'agir de la ligne 23 ou de la ligne 29 ou d'une zone avant ou après ces deux lignes. C'est au processus de démarcation de le déterminer».
Le gouvernement du Premier ministre Najib Mikati a envoyé en 2011 le décret n° 6433 à l'ONU, qui adopte la ligne 23 pour tracer la frontière maritime avec Israël.
Les négociations indirectes, qui ont eu lieu en octobre 2020, ont été gelées par la partie israélienne après que la délégation libanaise a changé et a augmenté ses exigences au début des négociations.
Hamdan s'attend à ce que le problème soit résolu dans les deux mois. Il s'attend également au retour du médiateur américain Hochstein au Liban d'ici un mois et demi.
«Le Hezbollah acceptera les résultats, quels qu'ils soient, s'ils sont acceptés par le gouvernement libanais, même sur la base de la ligne 23», prédit Hamdan.
Les informations divulguées sur les suggestions de Hochstein indiquent que «le Liban pourrait accepter une ligne en zigzag qui éliminera tout partenariat dans les zones contestées entre le Liban et Israël.
Selon ces informations, «le champ de Qana appartiendra au Liban en totalité, tandis que le champ de Karish appartiendra à Israël en totalité, avec des propositions de possibilité d'investissement conjoint, alors qu'une grande entreprise investira dans les champs contestés et acceptera de distribuer les bénéfices. Cependant, la partie libanaise rejette toute tentative visant à normaliser les relations avec Israël, qui, selon la constitution libanaise, est un ennemi».
Lors de son séjour au Liban, le médiateur américain a assuré que cette opportunité aidera le Liban à sortir de ses crises économiques en prélevant du gaz et du pétrole, une fois le problème résolu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com