Les Marocains accueillent avec joie la réouverture des stades

Les supporters du Wydad allument des fusées éclairantes lors du match de football aller de la finale de la Ligue des champions de la CAF 2019 entre le Wydad Athletic Club du Maroc et l'Espérance sportive de Tunis de Tunisie à Rabat le 24 mai 2019. (Photo, AFP)
Les supporters du Wydad allument des fusées éclairantes lors du match de football aller de la finale de la Ligue des champions de la CAF 2019 entre le Wydad Athletic Club du Maroc et l'Espérance sportive de Tunis de Tunisie à Rabat le 24 mai 2019. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 25 février 2022

Les Marocains accueillent avec joie la réouverture des stades

  • Près de deux ans après la fermeture des stades au Maroc à la suite de la crise sanitaire liée à la Covid-19, les Marocains retrouvent le chemin des stades
  • La première rencontre post-Covid de la Ligue des Champions qui se déroulera à Casablanca, opposera le Raja de Casablanca au Horoya Konakry au stade Mohammed V

CASABLANCA: «J’attendais avec impatience cet instant, j’en avais tellement besoin», explique Faisal, 30 ans, supporter du Wydad de Casablanca à Arab News en français, en réaction à la réouverture des stades au Maroc. «Le stade est pour moi comme beaucoup de Casablancais une institution, c’est un lieu où je peux respirer, évacuer le stress de la semaine et surtout supporter mon club de cœur.» 

Près de deux ans après la fermeture des stades au Maroc en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le gouvernement a enfin décidé de permettre aux Marocains de retrouver le chemin des stades. «C’est l’occasion pour moi de retrouver des amis que je ne vois qu’au stade et d’être là pour les joueurs qui, eux aussi, ont besoin de nous», explique-t-il.

En effet, après une réunion jeudi entre le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, il a été décidé que les stades seraient rouverts au public, sans qu’une date soit donnée dans un premier temps. Cependant, après à une réunion avec les présidents des clubs marocains, Fouzi Lekjaa a pu confirmer la réouverture des stades dès ce vendredi 25 février pour les rencontres du championnat marocain.

Mais un autre problème s’est posé, celui des matchs de la Ligue des Champions africaine, la plus importante compétition sportive du continent après la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

La Confédération africaine de Football (CAF) devait donner son aval, surtout que ces rencontres connaissent une grande affluence du public. Quelques heures plus tard, la FRMF a publié un communiqué confirmant que les supporters pourront bien assister à ces rencontres. 

«À la suite des intenses contacts entre le président de la FRMF, M. Fouzi Lekjaa avec les responsables de la CAF, les supporters des clubs marocains en lice dans les compétitions africaines  seront autorisés à assister aux matchs du Raja Club Athletic (RCA) et Wydad Athletic Club (WAC) en Ligue des champions d’Afrique et de la Renaissance sportive de Berkane (RSB) en Coupe de la CAF», explique le communiqué.

La première rencontre post-Covid de la Ligue des Champions qui se déroulera à Casablanca, opposera le Raja de Casablanca au Horoya Konakry au stade Mohammed V. Le deuxième match concernera le Wydad et se déroulera samedi. 

La nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les supporters des deux clubs casablancais, mais une autre question demeure problématique: les tickets d’entrée au stade. En effet, dès que la nouvelle s’est propagée, des milliers de supporters se sont rués vers le guichet en ligne qui propose les tickets d’entrée du stade Mohammed V. 

Zakaria, 32 ans, fervent supporter du Raja de Casablanca, raconte à Arab News en français les difficultés pour obtenir un billet. «Dès que j’ai appris hier soit que le match du Raja serait ouvert au public, j’ai essayé d’acheter un ticket sur guichet.ma, mais le site "buggait" et c’était impossible. Ce n’est qu’aujourd’hui, vers les coups de 18 h, à deux heures du début de la rencontre que j’ai pu décrocher le précieux sésame», explique Zakaria. «Je ne pourrais pas vous décrire ma joie. Ça fait deux ans que l’on est privé de ce bonheur, celui de supporter nos équipes.»


Israël approuve la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie

Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
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  • Israël a approuvé l’installation de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie, portant à 69 le nombre de colonies validées en trois ans, dans une démarche visant selon le gouvernement à empêcher la création d’un État palestinien
  • Cette décision, critiquée par l’ONU et de nombreux pays, intervient dans un contexte d’intensification de la colonisation et de fortes violences depuis le 7 octobre 2023

JÉRUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Cette annonce porte à 69 le nombre total de colonies ayant obtenu un feu vert ces trois dernières années, d'après un communiqué publié par les services du ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, lui-même colon et partisan d'une annexion de ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Elle intervient quelques jours après un rapport du secrétaire général des Nations unies faisant état d'une croissance record des colonies israéliennes depuis le début du suivi en 2017.

"La proposition du ministre des Finances Bezalel Smotrich et du ministre de la Défense Israël Katz de déclarer et formaliser 19 nouvelles colonies en Judée et Samarie (la Cisjordanie, NDLR) a été approuvée par le cabinet" de sécurité du gouvernement, ont annoncé les services de M. Smotrich.

Selon lui, cette initiative doit permettre d'empêcher l'émergence d'un Etat palestinien.

"Sur le terrain, nous bloquons l'établissement d'un Etat palestinien terroriste. Nous continuerons à développer, construire et à nous implanter sur la terre de notre patrimoine ancestral", est-il écrit dans le communiqué.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Sur les colonies dévoilées dimanche, cinq sont des avant-postes qui existent déjà depuis plusieurs années, c'est-à-dire des colonies déjà implantées en territoire palestinien, sans avoir obtenu les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.

Ces 19 colonies se trouvent dans des zones "hautement stratégiques", ont précisé les services du ministre. Deux d'entre elles, Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie, seront réinstallées après avoir été démantelées il y a deux décennies.

- "Expansion implacable" -

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Dans le rapport de l'ONU consulté mi-décembre par l'AFP, son secrétaire général Antonio Guterres avait "condamné l'expansion implacable de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem Est, qui continue à alimenter les tensions, empêcher l'accès des Palestiniens à leur terre et menace la viabilité d'un Etat palestinien totalement indépendant, démocratique, continu et souverain".

"Ces développements enracinent encore l'occupation israélienne illégale et viole le droit international et le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a-t-il ajouté.

L'avancée de la colonisation s'accompagne en outre d'une augmentation "alarmante" des violences des colons, dénonce-t-il dans le document, évoquant des attaques parfois "en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes".

Depuis le 7-octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les nouveaux projets de colonies dévoilés par Israël provoquent régulièrement un tollé international, Paris y voyant une "menace existentielle" pour un Etat palestinien.

Fin septembre, le président américain Donald Trump, pourtant un soutien indéfectible d'Israël, avait averti qu'il "ne lui permettrait pas d'annexer la Cisjordanie".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com