Des Américains arabes et musulmans font part de l’intolérance dont ils ont été victimes devant le Congrès

Le représentant Steve Cohen, qui a présidé la première partie de l’audience, a évoqué l’importance des communautés américaines musulmanes, arabes et sud-asiatiques dans l’Histoire des États-Unis. (Capture d’écran)
Le représentant Steve Cohen, qui a présidé la première partie de l’audience, a évoqué l’importance des communautés américaines musulmanes, arabes et sud-asiatiques dans l’Histoire des États-Unis. (Capture d’écran)
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Publié le Mercredi 02 mars 2022

Des Américains arabes et musulmans font part de l’intolérance dont ils ont été victimes devant le Congrès

  • Le comité a entendu le témoignage de plusieurs membres élus, dont Ilhan Omar, une représentante musulmane du Minnesota, première réfugiée africaine à devenir membre du Congrès
  • C’est la première audience qui traite de la discrimination et de la violence auxquelles la communauté est confrontée depuis près de quarante ans

WASHINGTON: Le comité judiciaire de la Chambre des représentants des États-Unis a tenu une audience mardi sur le racisme et la discrimination dont sont victimes les Américains musulmans, arabes et sud-asiatiques et qui portent atteinte à leurs droits civils.

Le comité a examiné les moyens de sensibiliser le public à ce problème et les politiques qui pourraient être adoptées pour le combattre.

L’audience – la première du genre en quarante ans – a été organisée par le sous-comité de la Constitution, des droits civils et des libertés civiles. Ses membres ont réitéré l’importance des États-Unis comme pays d’immigrants, fondé sur le principe d’égalité et de justice pour tous.

Cependant, ils ont reconnu que le racisme, la discrimination et l’intolérance contre les Américains arabes et musulmans, les Afro-Américains et d’autres minorités persistent.

Le représentant Steve Cohen, qui a présidé la première partie de l’audience, a déclaré dans son discours d’ouverture, qu’en tant que membre du Congrès américain de la ville de Memphis dans le Tennessee, qui abrite un grand nombre d’Américains musulmans et arabes, il était très heureux de partager, depuis des années, les repas du ramadan avec les membres de la communauté.

«La diversité des communautés musulmanes, arabes et sud-asiatiques américaines reflète notre Histoire en tant que nation d'immigrants», souligne-t-il. «Le gouvernement et des concitoyens américains ont commis des actes de discrimination contre les minorités aux États-Unis, en particulier les Afro-Américains», poursuit-il.

Parmi les injustices commises par les autorités américaines contre les groupes minoritaires, il cite, à titre d’exemple, les lois Jim Crow, promulguées dans les États du sud après la fin de la guerre civile américaine en 1865 et légalisant la discrimination et la ségrégation raciales.

Le comité a entendu le témoignage de plusieurs membres élus, dont Ilhan Omar, une représentante musulmane du Minnesota, première réfugiée africaine à devenir membre du Congrès; André Carson, un représentant afro-américain de l’Indiana; Pramila Jayapal, une immigrante américano-indienne qui représente Seattle et Judy Chu, une Américaine d’origine asiatique qui représente la Californie.

M. Carson a évoqué ses propres expériences en matière de racisme et de discrimination en tant que jeune Afro-Américain musulman qui a grandi dans l’Indiana. Il a souligné l’importance de la solidarité entre les communautés musulmanes aux États-Unis et il a raconté comment cette communauté s’est battue pour ses droits et l’a aidé lorsque, jeune homme, il avait été arrêté par la police alors qu’il se tenait près d'une mosquée.

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Andre Carson a évoqué ses propres expériences en matière de racisme et de discrimination en tant que jeune Afro-Américain musulman qui a grandi dans l’Indiana. (Capture d’écran)

«J’ai appris une véritable leçon ce jour-là: être noir et musulman place une personne comme moi sous une double surveillance», déclare-t-il.

M. Carson affirme que les Américains musulmans ont contribué au succès et à la prospérité de l’Amérique dans tous les domaines, mais qu’après les attentats du 11-Septembre, leur image s’était détériorée aux États-Unis.

«J’espère que l’audience d’aujourd’hui sensibilisera davantage aux effets destructeurs de la discrimination contre les musulmans», a-t-il ajouté.

Ilhan Omar a indiqué qu’elle avait également été victime de discrimination en raison de son origine et de sa religion. Elle a œuvré, avec d’autres membres du Congrès, à lever une interdiction, mise en œuvre pendant le mandat du président, Donald Trump, concernant les personnes originaires d’un certain nombre de pays à majorité musulmane entrant aux États-Unis. Elle a ajouté qu’elle avait travaillé sur un certain nombre de lois visant à mettre fin aux politiques discriminatoires contre les musulmans américains et autres groupes minoritaires.

Dans un communiqué, Chris Habiby, le coordinateur législatif et politique du Comité américano-arabe de lutte contre la discrimination, s’est félicité de la tenue de cette audience et il a souligné la nécessité d’une approche vigoureuse de la part du Congrès et du gouvernement américain pour lutter contre la discrimination et la violence à l’encontre des Américains arabes et musulmans.

Il a rappelé que cette question avait été abordée pour la dernière fois en 1986, peu de temps après l’assassinat du militant américano-palestinien des droits civils, Alex Odeh, en Californie. Son meurtre, toujours non élucidé, a été qualifié d’«acte de terrorisme contre les Américains arabes».

«C’est la première audience qui traite de la discrimination et de la violence auxquelles notre communauté est confrontée depuis près de quarante ans», poursuit M. Habiby. «Bien qu’il s’agisse de la première audience sur la discrimination à l’encontre des Américains arabes, musulmans et sud-asiatiques après le 11-Septembre, nous espérons que ce ne sera pas la dernière.»

Les membres du comité ont également entendu plusieurs citoyens américains musulmans et sud-asiatiques parler de l’intolérance et du racisme qu’ils ont subis aux États-Unis en raison de leur foi ou de leur couleur de peau.

Shoba Sivaprasad Wadhia est Amérindienne. Elle est doyenne associée pour la diversité, l’équité et l’inclusion à la Penn State University en Pennsylvanie. Elle a expliqué comment les attentats du 11-Septembre ont été utilisés par le gouvernement américain pour restreindre les libertés civiles des Américains arabes et des musulmans.

«Après le 11-Septembre, les organismes du pouvoir exécutif ont utilisé la sécurité nationale comme base pour de nouvelles politiques d’immigration ciblant les communautés musulmanes, arabes et sud-asiatiques américaines», a-t-elle conclu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.