Mort de Jean-Pierre Pernaut, star populaire du 13H de TF1

Jean-Pierre Pernaut, ex-présentateur star du 13H de TF1. (Photo, AFP)
Jean-Pierre Pernaut, ex-présentateur star du 13H de TF1. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 02 mars 2022

Mort de Jean-Pierre Pernaut, star populaire du 13H de TF1

Jean-Pierre Pernaut, ex-présentateur star du 13H de TF1. (Photo, AFP)
  • Jean-Pierre Pernaut, ex-présentateur star du 13H de TF1, est décédé à l'âge de 71 ans
  • Pendant 33 ans, Jean-Pierre Pernaut s'était imposé comme le roi de l'info de la mi-journée, avec une formule axée sur la proximité, souvent critiquée mais toujours très populaire.

PARIS: C'était l'une des personnalités les plus populaires de France, le visage de l'information de proximité et la voix de la province: Jean-Pierre Pernaut, ex-présentateur star du 13H de TF1, est mort mercredi à 71 ans des suites de son cancer du poumon. 

L'annonce a été faite à l'AFP par Muriel Belgy, l'agente de l'épouse du journaliste, l'ex-Miss France et animatrice télé Nathalie Marquay-Pernaut. 

« Le père de Tom, Lou, Olivier et Julia est décédé des suites de son cancer du poumon » mercredi après-midi, a-t-elle indiqué. 

Le 23 novembre, Jean-Pierre Pernaut avait annoncé être atteint d'un cancer du poumon, après avoir déjà été traité pour un cancer de la prostate. 

Dans la foulée de l'annonce de sa mort, la chaîne TF1 a fait part de son « immense douleur ». Jean-Pierre Pernaut « a incarné l'édition du journal de 13H de TF1 pendant plus de trente ans, une longévité inégalée, récompensée d'une fidélité sans faille du public, jusqu'à son dernier JT le vendredi 18 décembre 2020. En cela, il faisait partie de la famille de tous les Français », a souligné TF1. 

« Il a mis un point d'honneur à proposer un journal qui réponde aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens et inventé l'information de proximité », a poursuivi la chaîne. 

Elle a rappelé qu'il avait eu « l'idée formidable de créer, lorsqu'il a pris les rênes du 13H en février 1988, un réseau de correspondants partout en région, qui a contribué à la réussite de cette édition ». 

Interruption de programmes  

Politiques, édiles, personnalités de l'audiovisuel, tous lui ont rendu hommage et certaines chaînes de télévision ont interrompu leur programme. 

« Jean-Pierre Pernaut a habité le cœur de nos foyers. Durant trente ans, il a donné rendez-vous à 13h aux Françaises et aux Français pour leur transmettre les dernières informations, mais aussi sa passion de la France, de nos régions, de notre patrimoine. Nous ne l'oublierons pas », a réagi le président Emmanuel Macron dans un tweet. 

« Il a contribué à mettre en valeur nos territoires et la beauté de la France », a souligné la ministre de la Culture Roselyne Bachelot sur Instagram. Pour le président de l'Association des maires de France, David Lisnard, premier édile de Cannes, « la carte et le territoire perdent leur plus authentique repère cathodique ». 

Parmi les personnalités de l'audiovisuel, Jean-Pierre Foucault, autre figure de TF1, a déclaré sur Twitter: « Mon ami JPP a fait pendant des années le JT que les Français aimaient. Et que l’intelligentsia brocardait... la France profonde est veuve ». 

Cyril Hanouna, animateur star de Touche pas à mon poste, émission populaire phare de C8, chaîne contrôlée par Bolloré, a dit perdre « un ami ». Il l'avait reçu en décembre où il s'était confié, devant les téléspectateurs, sur son nouveau combat contre le cancer. 

« JPP TV »  

Pendant 33 ans, Jean-Pierre Pernaut s'est en effet imposé comme le roi de l'info de la mi-journée, avec une formule axée sur la proximité, souvent critiquée mais toujours très populaire.  

Il avait succédé à un autre monument, Yves Mourousi, alors patron du 13H00, en 1988. A l'époque, ce journal ne réunissait que 2,5 millions de téléspectateurs, derrière celui d'Antenne 2. 

Avec Jean-Pierre Pernaut aux manettes, il en rassembla le double chaque jour, avec une part d'audience dépassant régulièrement les 40% et un écart considérable sur la concurrence. 

« Il y a 20 ans, j'étais le seul à parler des tempêtes. Pour les autres, c'était vulgaire. Aujourd'hui, quand il tombe deux centimètres de neige quelque part, c'est quatre sujets au 20H00 de France 2 », avait dit Jean-Pierre Pernaut il y a quelques années lors d'une rencontre avec l'AFP. 

Celui qui avait intégré TF1 dès sa création, début janvier 1975, avait décidé de se retirer du JT, le 18 décembre 2020, alors qu'il était au plus haut de ses audiences et de sa popularité. 

Le septuagénaire était toutefois resté actif sur « JPP TV », une plateforme en ligne pour proposer des sujets régionaux créés par TF1, et présenter sur la chaîne d'info LCI (groupe TF1) une émission hebdomadaire baptisée « Jean-Pierre et vous ». Il avait également créé en 2021 un magazine papier, baptisé « Au cœur des régions ». 


Macron et von der Leyen inciteront lundi les chercheurs étrangers à choisir l'Europe

Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques »
  • « Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

PARIS : À Paris, le président Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen participeront lundi à une conférence pour vanter les mérites de l'Europe auprès des chercheurs étrangers, notamment américains, confrontés à « un certain nombre de menaces », a annoncé l'Élysée mercredi.

Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques », ont affirmé ses services à la presse.

Le message de cette rencontre sera « très clair » : « Choose Science, Choose Europe ».

Selon son entourage, il s'agit de dire, « dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reculs ou de menaces, que l'Europe est un continent attractif et que l'innovation, l'attractivité, la science et la recherche sont des éléments essentiels pour la croissance européenne ».

Le chef de l'État aura à cette occasion un entretien avec la présidente de la Commission européenne, qui participera à la conférence. 

Le 18 avril, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous le 5 mai aux chercheurs « du monde entier ». Sur le réseau X, il les avait invités à « choisir la France et l'Europe », dans une tentative d'attirer les chercheurs américains menacés par la politique de Donald Trump.

« Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

Parallèlement, le gouvernement a lancé une plateforme baptisée « Choose France for Science », présentée comme « une première étape pour préparer l'accueil des chercheurs internationaux ».

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et redoutent pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche menacées et financements réduits.

De plus en plus de chercheurs ou d'aspirants chercheurs réfléchissent donc à quitter le pays, considéré jusqu'ici comme le paradis de la recherche dans nombre de domaines.

En France, dès début mars, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, a demandé aux universités de réfléchir à des moyens de les accueillir. 


« La France ne se définit ni par une race, ni par une religion », affirme Macron

Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • « La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République.
  • Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

AUBAGNE, FRANCE : lors d'une cérémonie militaire commémorant la bataille de Camerone, à Aubagne, où est basé le commandement de la Légion étrangère, Emmanuel Macron a affirmé  mercredi que « la France ne se définit ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée ».

« La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République devant plusieurs dizaines de légionnaires réunis pour commémorer la bataille de Camerone, qui s'est déroulée le 30 avril 1863 au Mexique.

« La France se définit par une volonté chaque jour recommencée d'accomplir de grandes choses avec une poignée de notre terre dans la main. Un rêve d'universel, un idéal, cette solidarité, cette fidélité à la patrie », a poursuivi M. Macron, qui s'est déplacé à Aubagne (Bouches-du-Rhône) pour commémorer cet événement fondateur de la Légion étrangère, célébré chaque année par tous les régiments. 

M. Macron a prononcé ce discours après avoir reçu mardi des représentants d'institutions musulmanes qui ont dénoncé le « climat islamophobe ambiant » et demandé au président de la République des « actes concrets » pour protéger les musulmans, après le meurtre d'un fidèle dans une mosquée du Gard.

À Aubagne, le président a passé en revue les troupes de la Légion étrangère, la force combattante de l'armée de terre qui compte plus de 9 500 hommes.

Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

L'hymne national a été joué et deux avions Rafale ont survolé la cérémonie à laquelle ont assisté les élus locaux et plusieurs centaines de spectateurs.

La cérémonie de Camerone, qui est une fête de la Légion, commémore une bataille survenue à Camerone, dans l'État de Veracruz, dans l'est du Mexique, au cours de laquelle 62 légionnaires français ont résisté à 2 000 soldats mexicains lors de l'expédition française au Mexique. 

Le président Macron a décrit la bataille menée par une « poignée de légionnaires assiégés par 2 000 ennemis » qui ont « tenu une position pendant 11 heures », saluant une « histoire de courage insensé ».

Chargés de protéger le passage d'un convoi de ravitaillement pour les troupes françaises assiégeant la ville de Puebla, les légionnaires retranchés dans une hacienda du village de Camaron de Tejeda avaient fait le serment de se battre jusqu'à la mort.

Après une journée d'affrontement, les derniers encore en état de combattre refusèrent de se rendre et chargèrent les Mexicains à la baïonnette. 


Panneaux solaires, spatial, pharmacie : neuf projets d'usines reçoivent des subventions France 2030

Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
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  • Neuf nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.
  • Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines ».

PARIS : La giga-usine Holosolis de cellules photovoltaïques en Moselle, ainsi qu'un site de chimie verte en Martinique : 9 nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.

Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines », destiné à soutenir les projets d'ouverture d'usines des start-up et PME industrielles innovantes, indique un communiqué.

À l'exception d'un projet de ferme aquacole écoresponsable « Mangrove » en Bretagne et d'un projet de chimie verte SHB Biotech en Martinique pour la production d'ingrédients naturels à partir de co-produits agricoles, les projets retenus s'inscrivent géographiquement dans la moitié est de la France. 

L'usine de la société française Holosolis, annoncée en grande pompe lors du sommet Choose France de 2023 pour produire des cellules et modules photovoltaïques à Hambach en Moselle, figure sur la liste. Le montant de l'aide n'a pas été divulgué.

Holosolis, dont l'actionnaire principal est InnoEnergy (institut européen d'innovation et de technologie), est un consortium européen de partenaires engagés dans la transition énergétique et la réindustrialisation. Il réunit la société d'investissement immobilier Idec, l'industriel breton Armor Group, le spécialiste français de l'agrivoltaïsme TSE et le groupe allemand Heraeus. Son usine, un investissement de 851 millions d'euros susceptible de générer 1 700 emplois, a obtenu un permis de construire en janvier.

Autre projet soutenu : celui du groupe Bordet en Bourgogne Franche-Comté qui se lance dans la production de carbone végétal pour remplacer les matières fossiles dans l'industrie chimique ou la cimenterie, grâce à un procédé de pyrolyse. 

Un autre projet de chimie est soutenu : Separative (SEP30), une société auvergnate bardée de brevets qui propose des solutions innovantes pour réduire la consommation d'énergie et l'empreinte carbone de l'industrie pharmaceutique.

Dans le secteur de la santé, InBrain Pharma, également aidée, est basée dans les Hauts-de-France et développe une technologie de perfusion cérébrale (Percepar) permettant l'administration ciblée de médicaments pour corriger les troubles des maladies neurologiques. En Île-de-France, Vertikale propose une solution qui miniaturise les bioprocédés et simplifie la production de médicaments biologiques.

Dans le secteur spatial, France 2030 a accordé une subvention à la société Latitude, basée dans le Grand Est, qui développe un micro-lanceur (Zephyr).

Enfin, dans l'agroalimentaire, l'entreprise de biotechnologie Mycophyto, située à Grasse, qui développe des solutions biologiques (biostimulants, bio-intrants) pour tous types de cultures, reçoit également une subvention.