Le gouvernement américain ferme 92 sites Web «d’intox» gérés par l'Iran

Les sites faisaient l’apologie de la propagande pro-iranienne, généraient de fausses informations et cachaient intentionnellement des liens avec le régime iranien. (Capture d'écran / nouvelle page d'accueil de Newsstand7.com)
Les sites faisaient l’apologie de la propagande pro-iranienne, généraient de fausses informations et cachaient intentionnellement des liens avec le régime iranien. (Capture d'écran / nouvelle page d'accueil de Newsstand7.com)
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Publié le Vendredi 09 octobre 2020

Le gouvernement américain ferme 92 sites Web «d’intox» gérés par l'Iran

  • Le gouvernement iranien et le CGRI ont accédé à des services de site Web et de domaine en Amérique sans un permis du Bureau américain du contrôle des actifs étrangers
  • Nous continuerons à utiliser tous les moyens pour empêcher le gouvernement iranien d’abuser des entreprises américaines et des réseaux sociaux pour diffuser subrepticement sa propagande, ont affirmé les responsables

Le ministère américain de la Justice a fermé 92 sites Web contrôlés subrepticement par le gouvernement iranien pour diffuser de fausses informations et nouvelles.

Quatre de ces sites, très fréquentés, se faisaient passer pour des agences de presse américaines légitimes et indépendantes, alors qu’ils étaient en fait gérés par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), un organisme que le gouvernement américain a désigné comme organisation terroriste étrangère en avril de l’année dernière.

Parmi les sites Web et les domaines saisis figurent aussi les services de presse en ligne populaires Newsstand7.com, USjournal.net, USjournal.us et TWtoday.net, qui avaient tous fait la promotion de la propagande pro-iranienne et avaient généré de fausses nouvelles, cachant intentionnellement leurs liens avec le régime iranien.

« Nous continuerons à utiliser tous nos moyens pour empêcher le gouvernement iranien d’utiliser à mauvais escient les entreprises américaines et les réseaux sociaux, et de diffuser clandestinement de la propagande afin d’influencer le public américain et semer la discorde », a déclaré le procureur général adjoint à la sécurité nationale John C. Demers.

« Les agences d’intox sont devenues un nouveau moyen de désinformation déployé par les pays autoritaires dans le cadre de leurs efforts pour affaiblir notre démocratie. Nos actions aujourd’hui montrent que nous pouvons utiliser diverses lois pour protéger la valeur de la transparence », a-t-il ajouté.

Des responsables du FBI ont déclaré avoir réussi à identifiier les sites d’information dirigés par l’Iran grâce à la coopération de Google, Facebook et Twitter, et que l’affaire avait été initialement portée à l’attention du bureau par des responsables de Google.

« Cette enquête, déclenchée suite à des renseignements envoyés par Google, est le fruit d'une collaboration entre le FBI et les sociétés de médias sociaux Google, Facebook et Twitter », a déclaré l'agent spécial John Bennett, qui a participé à l'enquête comme superviseur.

Les visiteurs des 92 sites Web et domaines sont maintenant accueillis par une page unique, et un message les déclare fermés et saisis en vertu des lois américaines.

Des responsables du ministère de la Justice ont déclaré que les quatre domaines qui se faisaient passer pour des organes de presse indépendants étaient en fait exploités par CGRI ou des organisations connexes. Leur but était de cibler les États-Unis avec une propagande pro-iranienne afin d'influencer le peuple américain et changer la politique étrangère et intérieure envers l'Iran et le Moyen-Orient.

En outre, les 88 domaines restants ciblaient des publics en Europe occidentale, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est et se faisaient passer pour de véritables organes d'information, alors qu’ils étaient en fait exploités par le CGRI pour répandre la désinformation pro-iranienne dans le monde entier au profit du gouvernement Iranien, ont-ils ajouté.

Le gouvernement iranien et le CGRI ont utilisé des sites Web et des services de domaine aux États-Unis sans un permis du Bureau américain du contrôle des actifs étrangers (OFAC). Les 92 domaines étaient détenus et administrés par des sociétés américaines, ont déclaré des responsables du ministère de la Justice.

« La fermeture de ces 92 domaines nous rapproche encore plus de la fin de cette campagne mondiale de désinformation dirigée par l'Iran », affirme le procureur américain du district nord de la Californie, David L. Anderson.

« L'Iran ne peut pas être autorisé à se cacher derrière de faux sites d'information. Si ce pays veut être entendu en utilisant les installations américaines, il doit se montrer sous son vrai jour. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.