Concert à l'ambassade de France: des artistes saoudiennes à l'honneur

Sawsan a eu la révélation de son talent pour l’opéra alors qu’elle était en licence à Charjah. Elle a rejoint la chorale et a été repérée par le chef d’orchestre, qui l’a encouragée à suivre une formation. (Fournie)
Sawsan a eu la révélation de son talent pour l’opéra alors qu’elle était en licence à Charjah. Elle a rejoint la chorale et a été repérée par le chef d’orchestre, qui l’a encouragée à suivre une formation. (Fournie)
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Publié le Dimanche 20 mars 2022

Concert à l'ambassade de France: des artistes saoudiennes à l'honneur

  • La pianiste Eman Gusti et la chanteuse d’opéra saoudienne Sawsan al-Bahiti ont interprété certains de leurs morceaux préférés
  • «Ce que nous voulons par-dessus tout, c’est rassembler des artistes saoudiens et français, en plus de réunir les langues arabe et française», déclare l’ambassadeur de France en Arabie saoudite

RIYAD: L’ambassade de France a organisé un concert de musique classique dans la résidence de l’ambassadeur à Riyad à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. 

«C’est un véritable plaisir de jouer au sein de la résidence de l’ambassadeur de France. Je suis extrêmement heureuse et je tiens à remercier tout le monde», déclare la pianiste saoudienne Eman Gusti.

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«C’est un véritable plaisir de jouer au sein de la résidence de l’ambassadeur de France. Je suis extrêmement heureuse et je tiens à remercier tout le monde», déclare la pianiste saoudienne Eman Gusti. (Fournie)

La musicienne et la chanteuse d’opéra saoudienne Sawsan al-Bahiti a interprété certains de ses morceaux préférés pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes.

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La résidence de l’ambassadeur a également exposé les œuvres de trois artistes saoudiennes: Fatima al-Nemar, Najla al-Salim et Tagrid AlBagshi. (Fournie)

«C’est un grand honneur pour moi, en tant qu’ambassadeur de France, et pour ma femme, Estelle, de pouvoir accueillir ces extraordinaires artistes saoudiennes pour la Journée internationale des droits des femmes», souligne l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, à Arab News.

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La chanteuse d’opéra a donné plusieurs concerts à travers le Royaume, à Berlin, à Londres et à Dubaï. Elle a chanté certains de ses morceaux préférés pour l’ambassadeur de France et ses honorables invités. (AFP)

La résidence de l’ambassadeur a également exposé les œuvres de trois artistes saoudiennes: Fatima al-Nemar, Najla al-Salim et Tagrid AlBagshi.

L’ambassadeur a inauguré le concert par un discours en arabe, accompagné de son épouse, Estelle Pouille, qui a présenté les artistes.

Eman Gusti a commencé à développer son don pour le piano dès l’âge de 7 ans grâce à l’amour de la musique que lui a transmis sa mère en Arabie saoudite.

«Ma mère était musicienne. C’est grâce à elle que j’ai appris la musique et que je suis tombée amoureuse du piano», confie la pianiste.

Elle a donné d’innombrables concerts en Arabie saoudite et a également joué en Suisse.

«Il y a des morceaux qu’on me demande toujours de jouer, comme Jardin secret et Mariage d’amour de Richard Clayderman», précise la pianiste.

Eman explique que l’heure est à l’autonomisation et elle espère que chaque femme pourra réaliser ses rêves. 

«À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, je tiens à dire que chacune d’elles doit travailler dur pour que ses rêves deviennent réalité. Je veux donner l’exemple aux femmes de mon pays. Le moment est venu pour elles de briller.»

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Ce concert donné dans la résidence de l’ambassadeur de France vise également à célébrer le mois de la francophonie, une fête annuelle qui a lieu au mois de mars et qui a pour ambition de rendre hommage à la langue et à la culture française à travers le monde. (Fournie)

Sawsan al-Bahiti, première soprano de nationalité saoudienne, a interprété ses airs dans plusieurs langues; le public a été conquis.

La chanteuse d’opéra a donné plusieurs concerts à travers le Royaume, à Berlin, à Londres et à Dubaï. Elle a chanté certains de ses morceaux préférés pour l’ambassadeur de France et ses honorables invités.

«Je chante en italien, en français, en allemand, en anglais et parfois en russe. Mais j’adore chanter en français. Je ressens une véritable connexion avec cette langue», explique-t-elle.

Sawsan a eu la révélation de son talent pour l’opéra alors qu’elle était en licence à Charjah. Elle a rejoint la chorale et a été repérée par le chef d’orchestre, qui l’a encouragée à suivre une formation. 

Lors des célébrations de la Journée internationale des droits des femmes, la chanteuse d’opéra a adressé un message à toutes les femmes de la région arabe et de l’Arabie saoudite.

«Persévérez, restez attachées à vos rêves et à vos projets, fixez-vous des objectifs et vous les atteindrez.»

Ce concert donné dans la résidence de l’ambassadeur de France vise également à célébrer le mois de la francophonie, une fête annuelle qui a lieu au mois de mars et qui a pour ambition de rendre hommage à la langue et à la culture française à travers le monde.

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«Ici, en Arabie saoudite, c’est aussi le mois de la francophonie et il y a de nombreux autres événements à venir», précise l’ambassadeur. (Fournie)

«Ici, en Arabie saoudite, c’est aussi le mois de la francophonie et il y a de nombreux autres événements à venir», précise l’ambassadeur.

Ce dernier indique que les célébrations de la francophonie se poursuivront à Riyad, à Djeddah, à Khobar et à AlUla.

«Notre diplomatie vise à rapprocher les cultures et les langues», souligne-t-il.

«Le but de notre diplomatie et ce que nous voulons par-dessus tout, c’est rassembler des artistes saoudiens et français, en plus de réunir les langues arabe et française», conclut-il.


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.