100 ans pour retrouver l’épave de l’«Endurance» d’Ernest Shackleton

Une jeune britannique pose avec un portrait de l'explorateur britannique de l'Antarctique Ernest Shackleton à la Queen's Gallery du palais de Buckingham à Londres le 3 novembre 2011 (Photo, AFP).
Une jeune britannique pose avec un portrait de l'explorateur britannique de l'Antarctique Ernest Shackleton à la Queen's Gallery du palais de Buckingham à Londres le 3 novembre 2011 (Photo, AFP).
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100 ans pour retrouver l’épave de l’«Endurance» d’Ernest Shackleton

  • Cent ans après, l'expédition Endurance22 a utilisé une technologie de pointe pour explorer la partie la plus sauvage et la plus hostile parmi les mers du monde
  • L’épave est retrouvée en mer de Weddell à 3 000 mètres de fond d’après les récentes découverte de l’équipe partie à la recherche de l’embarcation

CASABLANCA: Afin de retrouver le navire de l’un des explorateurs les plus célèbre, l'équipe de recherche Endurance22 a dû faire face à l'un des environnements les plus hostiles de la planète : l'Antarctique. Le naufrage est entré dans la légende et a marqué l’histoire de l’exploration moderne. En 1915, le navire du britannique Ernest Shackleton, l'Endurance, est brisé par la glace au large de l'Antarctique. Plus d’un siècle plus tard, l’épave est retrouvée en mer de Weddell à 3 000 mètres de fond d’après les récentes découvertes de l’équipe partie à la recherche de l’embarcation avalée par les profondeurs des océans.

Mensun Bound, chef de l'expédition, organisée par le Falkland Maritime Heritage Trust, a déclaré : «Nous sommes très émus d’avoir localisé et capturé des images de l’Endurance»

Prison de glace

La goélette prisonnière des glaces (Photo, Getty images)
La goélette prisonnière des glaces (Photo, Getty images)

Même le moins relevé des récits de cette histoire, le plus prosaïque énoncé des faits racontés de cette aventure nous replonge dans les pages les plus exaltantes des récits et légendes homériens. L’épopée a commencé le 6 août 1914, lorsque la goélette à trois mâts a quitté Plymouth, en Angleterre, et a mis le cap sur Buenos Aires, en Argentine. Après une courte escale dans la capitale sud-américaine, l’embarcation a fait escale dans la station de de Grytvike, sur l’île de Géorgie du Sud, avant de véritablement commencer l’expédition avec 28 membres d’équipage voulant être les précurseurs de la première traversée à pied du continent antarctique, et ce, de la mer de Weddell en passant par les pôles jusqu'à la mer de Ross. L'explorateur britannique Ernest Shackleton était familier des régions polaires. Il a, tout naturellement pris la tête de cette folle expédition avec des géologues, des biologistes, et même des physiciens.

Jusqu’au Salut en passant par l’île de l’Eléphant

En janvier 1915, le navire s'est échoué, avalé par la glace de la mer de Weddell, près de la barrière de glace de Larsen. Emprisonnée pendant des mois, la goélette à trois mâts de 44 mètres s’est peu à peu brisée par les glaces. Elle coule le 21 novembre 1915 à une profondeur de 3 000 mètres.

L'équipage prisonnier des glaces (Photo, Getty images).
L'équipage dans l'attente du retour d'Ernest Schackelton (Photo, Getty images)

Les mois passent et les journées se ressemblent. En avril 1916, alors que le dégel commence à poindre Shackleton décida de prendre les devants. Il lève le camp dans un canot de sauvetage qui avait survécu au naufrage en direction de l'île de l’Eléphant, qui n'était qu'un amas de montagnes rocheuses au nord de l’Antarctique. Dans cet environnement plus rude que la banquise, il a pris la lourde décision de retourner sur ses pas pour retrouver et aider son équipage resté sur place.

L'expédition est entrée dans la légende en raison des conditions de survie de l'équipage, qui a campé sur la banquise pendant des mois avant de pouvoir rejoindre en canot l'île de l’Eléphant sur laquelle, le chef de l’équipage, a trouvé refuge.

Cent ans après, l'expédition Endurance22 a utilisé une technologie de pointe, dont deux drones sous-marins, pour explorer ce que Shackleton lui-même a décrit comme la partie la plus sauvage et la plus hostile parmi les mers du monde en raison du froid qui avoisine les moins 60 degrés en dessous des glaces.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La durabilité à l’honneur à Médine pour la Journée mondiale des sols

Les sols de la région sont confrontés à des défis, notamment la salinisation due à une irrigation déséquilibrée et au changement climatique. (SPA)
Les sols de la région sont confrontés à des défis, notamment la salinisation due à une irrigation déséquilibrée et au changement climatique. (SPA)
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  • Médine renforce ses efforts de conservation des sols face à la salinisation et au changement climatique grâce à des programmes durables et une meilleure gestion des ressources
  • La Journée mondiale des sols rappelle l’importance de protéger le patrimoine agricole et de soutenir les objectifs environnementaux de la Vision 2030

MÉDINE : Médine s’est jointe au monde pour célébrer la Journée mondiale des sols le 5 décembre, mettant en lumière l’importance de la conservation des sols pour la sécurité alimentaire et les écosystèmes, selon l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La journée revêt une importance particulière à Médine en raison de sa riche histoire agricole, de la diversité de ses sols — allant de l’argile au sable en passant par les formations volcaniques Harrat — et de son lien historique avec la production de dattes.

Le sol de la région fait face à plusieurs défis, notamment la salinisation due à un déséquilibre de l’irrigation et au changement climatique, ajoute la SPA.

Les autorités y répondent par des programmes de protection des sols, l’amélioration des techniques d’irrigation et la promotion de pratiques agricoles durables.

Le sol joue un rôle essentiel dans la purification de l’eau, agissant comme un filtre naturel. Avec l’arrivée de l’hiver, c’est une période opportune pour préparer les sols en vue du printemps, étendre les cultures et favoriser les récoltes, rapporte la SPA.

Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture à Médine met en œuvre des initiatives visant à améliorer l’efficacité des ressources, renforcer la sensibilisation des agriculteurs et lutter contre la désertification. Les agriculteurs contribuent également en utilisant des fertilisants organiques et en recyclant les déchets agricoles.

La Journée mondiale des sols souligne la nécessité d’une collaboration entre les organismes gouvernementaux, les agriculteurs et les parties prenantes pour assurer la durabilité des sols, préserver le patrimoine agricole et soutenir les objectifs de développement durable de la Vision 2030.

Approuvée par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture en 2013, la Journée mondiale des sols vise à sensibiliser au rôle crucial des sols dans la santé des écosystèmes et le bien-être humain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le rappeur français Jul, toujours champion du streaming en 2025, sort un double album

Jul, photo X, compte du rappeur.
Jul, photo X, compte du rappeur.
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  • Personnalité réservée fuyant la lumière, ce qui se surnomme "L'Ovni" est pourtant un phénomène capable de battre le record de fréquentation au Stade de France avec 97.816 spectateurs réunis en avril
  • Il retrouvera l'enceinte parisienne en mai 2026

PARIS: Numéro 1 des artistes les plus streamés dans l'Hexagone en 2025, le rappeur français Jul, originaire de Marseille (sud-est), sort vendredi "TP sur TP", un double album enregistré à Paris contenant des duos éclectiques, de Naza au groupe corse I Muvrini.

"Je fais tout à l'instinct, tout sur l'esprit du moment", confie Jul dans le documentaire qui accompagne cette sortie, disponible sur YouTube.

Le film plonge dans les coulisses de la création du disque lors de sessions d'enregistrement nocturnes dans un studio parisien, où il dit être venu chercher "une autre inspiration".

"J'ai toujours fait des bons albums avec la grisaille", sourit "le J", loin de Marseille, la ville dont il est devenu un emblème jusqu'à être, à l'arrivée de la flamme olympique sur le Vieux-Port en provenance de Grèce, l'un des premiers porteurs français des Jeux de Paris en 2024.

En une quinzaine de jours, cet artiste prolifique - une trentaine d'albums, au moins deux nouveautés par an depuis 2014 -, a bâti un double opus de 32 morceaux, via son label indépendant D'or et de platine.

"J'essaie d'innover, j'essaie de faire ce que j'aime", lâche le rappeur de 35 ans.

Le titre de l'album, "TP sur TP", s'inscrit dans son univers: "TP" signifie "temps plein", en référence au volume horaire des dealers et autres petites mains d'un trafic qui gangrène la cité phocéenne.

A ses yeux, sa musique n'évoque "que de la réalité", des instants de vie "que ce soit dans la trahison, que ce soit dans les joies, les peines". Comme des photos qui défilent sur un téléphone, "mes sons, c'est mes souvenirs à moi", compare-t-il dans le documentaire.

Parmi les duos figurent son ami Naza, la star américaine des années 2000 Akon ("Lonely") ou encore le trublion catalan du rap Morad.

Jul rend aussi hommage à ses racines familiales corses, avec "A chacun sa victoire", titre où il conte l'espoir aux côtés du célèbre groupe I Muvrini, et dans une autre chanson avec Marcu Antone Fantoni.

Personnalité réservée fuyant la lumière, ce qui se surnomme "L'Ovni" est pourtant un phénomène capable de battre le record de fréquentation au Stade de France avec 97.816 spectateurs réunis en avril. Il retrouvera l'enceinte parisienne en mai 2026.

En parallèle, son règne sur le classement des artistes les plus écoutés en streaming en France se poursuit: en 2025, il reste numéro 1 pour la cinquième année consécutive sur Spotify et la sixième année d'affilée sur Deezer, selon les données de ces plateformes publiées cette semaine.