Shanghai cultive sa robe qipao, icône des années folles

Cette photo prise le 2 décembre 2021 montre Zhou Zhuguang, le co-fondateur et designer d'une marque traditionnelle chinoise de Qipao, montrant son design dans un studio Qipao à Shanghai. (Jessica Yang /AFP)
Cette photo prise le 2 décembre 2021 montre Zhou Zhuguang, le co-fondateur et designer d'une marque traditionnelle chinoise de Qipao, montrant son design dans un studio Qipao à Shanghai. (Jessica Yang /AFP)
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Publié le Samedi 12 mars 2022

Shanghai cultive sa robe qipao, icône des années folles

  • L'élégante tenue au col montant et jupon fendu peut facilement coûter 4 500 euros lorsqu'elle sort de l'atelier de Zhou Zhuguang
  • La robe étroite, dont le nom se prononce «tchi-pao», avait incarné la libération des femmes dans le trépidant Shanghai des années 1920

SHANGHAI : C'est une tenue pour toujours associée au Shanghai des années 1920, lorsque la métropole chinoise se prenait pour "le Paris de l'Orient". Cent ans plus tard, la robe traditionnelle qipao se cherche une nouvelle jeunesse sur les bords du Huangpu.

L'élégante tenue au col montant et jupon fendu peut facilement coûter 4 500 euros lorsqu'elle sort de l'atelier de Zhou Zhuguang, co-fondateur d'Hanart, une maison spécialisée dans la qipao haut de gamme.

"Même moi je préfèrerais qu'elles soient moins chères", admet le couturier. "Mais c'est tout un art... certaines de nos tailleuses passent une vie entière à apprendre à fabriquer les qipao".

La robe étroite, dont le nom se prononce "tchi-pao", avait incarné la libération des femmes dans le trépidant Shanghai des années 1920, après la fin de l'empire mandchou et des pieds bandés.

Elle ne survivra pas à l'arrivée au pouvoir des prudes communistes en 1949. Considérée comme bourgeoise et décadente, la qipao doit se cacher.

Elle remontera sur le devant de la scène à la faveur des réformes et de l'enrichissement phénoménal de la capitale économique chinoise à la fin du XXe siècle.

Produite à la chaîne, elle est parfois vendue dans la grande distribution pour à peine 100 yuans (15 euros). On la croise couramment à l'occasion de mariages ou de réceptions officielles. 

Versions modernisées

Mais M. Zhou a trouvé un débouché du côté du luxe, en recourant à des matériaux coûteux et des dessins recherchés.

Lors d'un défilé à la fin de l'an dernier, il a présenté des versions modernisées de la robe traditionnelle, en leur ajoutant des éléments d'importation tels que dentelle, franges, velours, paillette ou broderie.

"Ce que je veux, c'est que davantage de jeunes femmes portent la qipao", explique le styliste de 59 ans.

Depuis sa boutique spécialisée, Yang Zhenzhen, 28 ans, tente d'intéresser les gens de sa génération à l'habit traditionnel via son site de vente en ligne, où elle joue le rôle "d'influenceuse".

Sa boutique vise les 25-45 ans, avec des modèles qui démarrent aux alentours de 550 euros.

"Les jeunes apportent une nouvelle vie et de l'énergie", explique Mme Yang, qui est tombée amoureuse des qipao dans son enfance et a commencé à les collectionner il y a cinq ans. 

"Si les jeunes ne les portent pas aujourd'hui, plus personne n'en portera quand elles seront vieilles", s'alarme-t-elle.

Or la qipao souffre d'un préjugé comme quoi elle serait avant tout une robe de vieille dame.

"Il y a des idées fausses bien enracinées. Ce que j'essaye de faire c'est de convaincre les gens du vrai sens de la qipao" et toute la liberté qui l'accompagnait dans les années 1920.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com