Une star américaine du basket détenue en Russie, dans l'ombre de la guerre en Ukraine

Brittney Griner participe au match contre le Chicago Sky lors du deuxième match de la finale WNBA 2021 le 13 octobre 2021 au Footprint Center de Phoenix, Arizona. (Michael Gonzales / NBAE / Getty Images / Getty Images via AFP)
Brittney Griner participe au match contre le Chicago Sky lors du deuxième match de la finale WNBA 2021 le 13 octobre 2021 au Footprint Center de Phoenix, Arizona. (Michael Gonzales / NBAE / Getty Images / Getty Images via AFP)
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Publié le Samedi 19 mars 2022

Une star américaine du basket détenue en Russie, dans l'ombre de la guerre en Ukraine

  • Celle qui est considérée comme l'une des meilleures joueuses du monde a immédiatement été placée dans un centre de détention. Elle risque jusqu'à dix ans de prison
  • La détention de cette championne de WNBA n'a été révélée au grand public que 15 jours après son arrestation, le 5 mars. Entre temps, les forces russes avaient envahi l'Ukraine

WASHINGTON: Détenue depuis plus d'un mois en Russie, la star américaine du basket Brittney Griner va-t-elle pâtir de la guerre en Ukraine? De cette question centrale dépend la stratégie pour obtenir sa libération.


Le 17 février, la basketteuse de 31 ans qui maîtrise comme peu l'art du "dunk" a été interpellée à un aéroport proche de Moscou avec "des vapoteuses et un liquide présentant une odeur particulière" d'huile de cannabis, selon les douanes russes.


Celle qui est considérée comme l'une des meilleures joueuses du monde a immédiatement été placée dans un centre de détention, d'où -- sur décision d'un tribunal russe -- elle ne pourra sortir avant le 19 mai. Elle risque jusqu'à dix ans de prison.


Brittney Griner était en Russie pour participer au championnat local avant que la saison ne reprenne aux Etats-Unis, une pratique courante pour les joueuses américaines, qui gagnent dans les ligues étrangères des salaires bien supérieurs à ceux qu'elles touchent dans leurs équipes locales.

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La détention de cette championne de WNBA, double médaillée olympique, n'a été révélée au grand public que 15 jours après son arrestation, le 5 mars. Entre temps, les forces russes avaient envahi l'Ukraine, déclenchant une crise internationale et d'importantes sanctions américaines contre Moscou.


L'annonce de son arrestation a été accueillie par un silence qui semble délibéré.


Probablement soucieux de pas faire de publicité autour de son cas en pleines tensions internationales acrimonieuses, son club des Phoenix Mercury a simplement indiqué dans un très court communiqué être "informé" de la situation de la basketteuse.


Sa femme Cherelle Griner, qui inonde d'ordinaire les réseaux sociaux de nombreux clichés de son épouse a appelé à "respecter notre vie privée pendant que nous travaillons à faire rentrer ma femme en toute sécurité".


Même stratégie dans la capitale Washington, où l'on redoute que la joueuse ne devienne un outil de pression dans le conflit ukrainien.


"Pour les Américains détenus, nous ne donnons généralement pas de détails car cela ne fait pas avancer les choses pour les ramener à la maison", a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, pour justifier ce silence.


Ces derniers jours, des détails sur ses conditions de détention ont toutefois commencé à émerger. 


Dans une cellule qu'elle partage avec deux autres personnes, la star du basket lit du Dostoïevski ainsi qu'une biographie des membres des Rolling Stones, a affirmé l'agence de presse publique russe TASS.

Le média assure que la joueuse ne s'est pas plainte de ses conditions de détention et cite un unique problème: le lit de sa cellule, bien trop petit pour ses 2,06 mètres.

L'autre «#FreeBrittney»
Mais plus d'un mois après l'arrestation de la joueuse, d'autres ont décidé d'opter pour une stratégie alternative afin de tenter d'accélérer sa libération.

Dans une lettre à Joe Biden datée du 10 mars, deux élus du Congrès ont exhorté le président à "regarder Poutine dans les yeux et envoyer au Kremlin le message clair que l'Amérique ne tolérera pas qu'il utilise des Américains comme des pions dans une période aussi sombre et dangereuse".

Hillary Clinton, ancienne cheffe de la diplomatie américaine et ex-prétendante à la Maison Blanche, est elle aussi montée au créneau, usant de son influence sur les réseaux sociaux où elle a lancé: "Free Brittney" ("Libérez Brittney"). 

Le message est un clin d'oeil à une campagne de libération qui a elle porté ses fruits: le "Free Britney" lancé à travers le monde pour appeler à "libérer" la chanteuse Britney Spears de ses 13 années de tutelle. Ce régime, qui la privait d'une grande part de son autonomie, avait été levé quelques années plus tard.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com