En photos: le 27e jour du conflit en Ukraine

Un homme regarde par la fenêtre de sa maison partiellement détruite après le bombardement par des navires de guerre russes, à la périphérie d'Odessa, le 21 mars 2022. Oleksandr GIMANOV / AFP
Un homme regarde par la fenêtre de sa maison partiellement détruite après le bombardement par des navires de guerre russes, à la périphérie d'Odessa, le 21 mars 2022. Oleksandr GIMANOV / AFP
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Publié le Mardi 22 mars 2022

En photos: le 27e jour du conflit en Ukraine

  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine d'un «compromis» sur le Donbass et la Crimée pour «arrêter la guerre»
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de «tout simplement détruire» Marioupol

PARIS: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine d'un "compromis" sur le Donbass et la Crimée pour "arrêter la guerre", dans une interview diffusée dans la nuit de lundi à mardi.
Tout compromis au sujet de ces territoires devra toutefois être ratifié par les Ukrainiens par référendum, a-t-il cependant averti.
"Nous ne sommes pas acceptés (dans l'Otan), parce qu'ils (ses Etats membres) ont peur de la Russie. C'est tout. Et nous devons nous calmer et dire: OK, (il faudra) d'autres garanties de sécurité", a par ailleurs déclaré lundi M. Zelensky.

"A Kherson, les occupants ont tiré vers des gens qui étaient sortis pacifiquement, sans armes, pour protester. Pour la liberté, pour notre liberté", a affirmé mardi le président ukrainien.
Une manifestation de civils dans cette ville du sud de l'Ukraine occupée par les forces russes, a été dispersée lundi par des tirs d'armes automatiques, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes, qui ont fait au moins un blessé, selon des responsables ukrainiens.

A Kiev, où un nouveau couvre-feu est entré en vigueur lundi à 20H00 (18H00 GMT) jusqu'à mercredi 07H00, "65 habitants pacifiques de Kiev, dont quatre enfants, sont morts" et environ 300 personnes, dont 16 enfants, ont été blessées dans "les bombardements des militaires russes", depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a déclaré lundi son maire, Vitali Klitschko.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky  a accusé la Russie de "tout simplement détruire" Marioupol (Sud), où des chars russes sont entrés. "Ils la réduisent en cendres, mais nous leur survivrons", a-t-il assuré.
Moscou avait demandé dimanche aux défenseurs de la ville de "déposer les armes", mais l'Ukraine "ne peut accepter aucun ultimatum de la Russie", a rétorqué M. Zelensky.
L'Union européenne a de son côté dénoncé les destructions indiscriminées de la grande ville portuaire du sud comme un "crime de guerre majeur" et décidé de doubler son soutien financier pour les achats d'armements envoyés à Kiev.

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Cette image satellite distribuée par Maxar Technologies montre une image multispectrale plus détaillée des réservoirs de stockage de pétrole en feu et de la zone industrielle à Chernihiv, en Ukraine, le 21 mars 2022.
SATELLITE IMAGE ©2022 MAXAR TECHNOLOGIES / AFP
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Des pompiers et des militaires ukrainiens marchent au milieu des décombres du centre commercial Retroville, un jour après qu'il a été bombardé par les forces russes dans un quartier résidentiel du nord-ouest de la capitale ukrainienne Kiev le 21 mars 2022. FADEL SENNA / AFP
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Un homme regarde par la fenêtre de sa maison partiellement détruite après le bombardement par des navires de guerre russes, à la périphérie d'Odessa, le 21 mars 2022. Oleksandr GIMANOV / AFP
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Une fusée russe non explosée est plantée dans le sol après un bombardement dans la périphérie nord de Kharkiv, le 21 mars 2022.
Sergueï BOBOK / AFP
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Des personnes se reposent dans une salle spéciale d'une gare de la ville de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, le 21 mars 2022, au milieu de l'invasion russe de l'Ukraine. Yuriy Diachyshyn / AFP
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Des soldats ukrainiens montent la garde à Kiev le 21 mars 2022. FADEL SENNA / AFP
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Un portrait d'une jeune femme décédée lors d'une attaque russe est photographié avec des fleurs à côté de sa tombe fraîche dans le cimetière de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, le 21 mars 2022. BULENT KILIÇ / AFP
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Des gens pleurent un soldat tué par une roquette russe à l'école militaire, dans le cimetière de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, le 21 mars 2022. BULENT KILIÇ / AFP

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.