Un site saoudien de tourisme de luxe utilise l’eau souterraine pour attirer les visiteurs

Mardi dernier, en Arabie saoudite, la première destination mondiale intégrée de bien-être familial, située le long de la côte nord-ouest de la mer Rouge, a célébré avec les écologistes la Journée mondiale de l’eau, qui a cette année pour thème «Les eaux souterraines: rendre l’invisible visible». Photo fournie.
Mardi dernier, en Arabie saoudite, la première destination mondiale intégrée de bien-être familial, située le long de la côte nord-ouest de la mer Rouge, a célébré avec les écologistes la Journée mondiale de l’eau, qui a cette année pour thème «Les eaux souterraines: rendre l’invisible visible». Photo fournie.
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Publié le Mercredi 23 mars 2022

Un site saoudien de tourisme de luxe utilise l’eau souterraine pour attirer les visiteurs

  • Le projet, d’une superficie de plus de 4 155 kilomètres carrés, mettra en vedette un patrimoine et un paysage uniques
  • Amaala soutiendra la diversification de l’industrie des loisirs et du tourisme en Arabie saoudite

RIYAD: Mardi dernier, en Arabie saoudite, la première destination mondiale intégrée de bien-être familial, située le long de la côte nord-ouest de la mer Rouge, a célébré avec les écologistes la Journée mondiale de l’eau, qui a cette année pour thème «Les eaux souterraines: rendre l’invisible visible».
Le projet, mieux connu sous le nom d’«Amaala», devrait achever sa phase initiale de développement d’ici à la fin de l’année 2024 en ouvrant neuf hôtels. L’objectif est d’offrir une expérience touristique de qualité sans utiliser l’eau souterraine pour les spas.
S’étendant sur une superficie de plus de 4 155 kilomètres carrés, le projet mettra en vedette un patrimoine et un paysage uniques, des écosystèmes vierges et des installations ultramodernes.
En dépit du fait qu’un spa de luxe utilise traditionnellement l’eau naturelle de la région, Stephan Wagner, le directeur du bien-être d’Amaala, prétend qu’un tel dispositif ne compromettra en rien le caractère durable des expériences de bien-être proposées.
«Conformément aux engagements d’Amaala en matière de durabilité, toutes les ressources, y compris les spas, doivent respecter les objectifs de régénération de l’entreprise», explique-t-il.

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Stephan Wagner, directeur du bien-être chez Amaala. Photo fournie.

L’eau – principal élément des spas et des centres de bien-être en tant que ressource naturelle – sera apparemment bien utilisée dans les conceptions et les traitements chez Amaala. M. Wagner explique avec enthousiasme de quelle manière les centres de bien-être et les spas seront utilisés dans le cadre de la cure.
«Cela fait des milliers d’années que les gens utilisent le pouvoir de l’eau pour soigner des maux, se purifier, améliorer leur apparence et prendre soin d’eux», précise-t-il.
«La culture du bain thérapeutique remonte à plus de trois mille ans. L’eau est un agent de guérison et s’y baigner pendant quinze minutes ou plus constitue un traitement à part entière. Les minéraux comme le magnésium, le zinc, le potassium ou le soufre peuvent être absorbés à travers la barrière cutanée, ce qui aide à soulager les douleurs musculaires et articulaires. Nous concevrons des circuits de bains minéraux uniques, des piscines flottantes dotées de systèmes de sonorisation sous-marine et des piscines de bien-être avec des jets de massage sous-marins», poursuit-il.
Interrogé sur la fréquence à laquelle l’expérience multisensorielle de l’eau propre, qui est très bonne pour le bien-être psychophysiologique, permettra d’attirer plus de touristes, M. Wagner répond: «En plus de la piscine et des dispositifs de baignade dans les stations balnéaires, nous encouragerons les clients à se baigner dans les lagons et les plages vierges privées d’Amaala.»

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«En plus de la piscine et des dispositifs de baignade dans les stations balnéaires, nous encouragerons les clients à se baigner dans les lagons et les plages vierges privées d’Amaala.» Photo fournie.


Le directeur du bien-être était également très enthousiaste à l’idée de partager les bienfaits du spa: il estime qu’il représente une grande attraction pour les touristes qui souhaitent se détendre et relâcher leurs muscles.
«Le mot “spa” tire son origine du latin “sanus per aquam”, qui signifie “la santé par l’eau”. Si vous êtes en bonne santé, l’eau vous apporte encore plus de bienfaits. Si vous souffrez de maux, notre personnel médical et de bien-être vous fournira des conseils et vous indiquera les piscines et les traitements qui vous conviennent le mieux», confie-t-il.
Inspirée par les arts, le bien-être et la pureté de la mer Rouge, située à l’abri des regards, cette destination de luxe vise à redéfinir le «bien-être». Elle sera, sans grande surprise, un lieu d’«autotransformation».
Les personnes qui sont à l’origine de ce projet espèrent qu’il représentera une valeur ajoutée pour l’économie du Royaume, offrant la possibilité de créer jusqu’à 50 000 emplois.
En tant que moteur important des investissements directs nationaux et étrangers susceptible de stimuler la croissance économique et la création d’emplois, Amaala soutiendra la diversification de l’industrie des loisirs et du tourisme en Arabie saoudite.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com