Le batteur des Foo Fighters, Taylor Hawkins, est mort à Bogota

Taylor Hawkins faisait partie des Foo Fighters depuis 1997, jouant des percussions sur certains de leurs plus grands succès. (AFP)
Taylor Hawkins faisait partie des Foo Fighters depuis 1997, jouant des percussions sur certains de leurs plus grands succès. (AFP)
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Publié le Samedi 26 mars 2022

Le batteur des Foo Fighters, Taylor Hawkins, est mort à Bogota

  • Les Foo Fighters ont célébré leur 25e anniversaire l'année dernière et avaient récemment produit «Studio 666», un film d'horreur rock
  • Les Foo Fighters, l'un des groupes de rock alternatif les plus notoires de la scène américaine devait jouer ce vendredi à Bogota à l'occasion du Festival Estéreo Picnic

LOS ANGELES: Le batteur des Foo Fighters, Taylor Hawkins, est mort dans des circonstances encore obscures à Bogota, où le groupe de rock alternatif devait se produire vendredi soir.


"La famille des Foo Fighters est dévastée par la disparition tragique et prématurée de notre cher Taylor Hawkins", a annoncé le fameux groupe américain via un communiqué publié sur son compte Twitter, dans la nuit de vendredi à samedi.


"Son esprit musical et son rire contagieux resteront à jamais gravés dans notre mémoire à tous", ajoute le groupe de Dave Grohl, l'ex-batteur de Nirvana, à propos de l'Américain âgé de 50 ans, sans préciser la cause ni les circonstances du décès.


Le corps du batteur "est là (au Casa Medina Hotel) et pour l'instant nous n'avons pas d'autre information", a dit à l'AFP une source du bureau du procureur à Bogota, sous couvert d'anonymat, en parlant d'un hôtel situé dans l'est de la capitale colombienne.


Les Foo Fighters, l'un des groupes de rock alternatif les plus notoires de la scène américaine, souvent plébiscité par la critique, vainqueur de plusieurs Grammy Awards et auteur de gros succès, devait jouer ce vendredi à Bogota à l'occasion du Festival Estéreo Picnic.


Ce Festival a partagé le communiqué du groupe et a publié sur les réseaux sociaux un message affirmant qu'à la suite d'un "fait médical très grave, les Foo Fighters ne pourront se présenter ce (vendredi) soir et ont annulé le reste de leur tournée sud-américaine".


Taylor Hawkins faisait partie des Foo Fighters depuis 1997, jouant des percussions sur certains de leurs plus grands succès, notamment "Learn to Fly" et "Best of You". Il avait auparavant joué de la batterie pour la chanteuse indépendante canadienne Alanis Morissette.

«Mon jumeau ou mon esprit animal»
Des hommages ont afflué dans le monde de la musique, le légendaire Ozzy Osbourne saluant en lui "une grande personne et un musicien incroyable", et le rocker punk Billy Idol qualifiant la nouvelle de "tragique".


Le guitariste de Rage Against The Machine, Tom Morello, a loué "l'inarrêtable puissance rock" du défunt.


"Totalement incrédules à l'annonce de la mort de Taylor Hawkins", a tweeté le groupe de rock Nickelback.


Les Foo Fighters ont célébré leur 25e anniversaire l'année dernière et avaient récemment produit "Studio 666", un film d'horreur rock.


Dans une interview donnée à la radio californienne 95.5 KLOS l'an passé, Dave Grohl avait raconté sa première rencontre avec Hawkins. "J'ai dit: +eh ben, tu es mon jumeau ou mon esprit animal, ou mon meilleur ami+, et on se connaissait depuis dix secondes à peine!".


"Et bien sûr je l'avais vu jouer de la batterie et j'ai pensé que c'était un batteur incroyable", a-t-il ajouté.


"Quand je l'ai appelé et lui ai dit: +Ecoute, je cherche un batteur+, il m'a répondu: +Tu sais que je suis ton homme+. Je pense que ça avait plus à voir avec notre relation personnelle qu'avec quelque chose de musical", a raconté l'ex-batteur de Nirvana.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.