A la fois fiction et réel, un film en direct le soir de la présidentielle

Le film raconte les retrouvailles de deux frères, joués par Félix Moati (C) et Julien Campani, dans leur village du Lot-et-Garonne le soir du deuxième tour, après la mort de leur mère. (AFP)
Le film raconte les retrouvailles de deux frères, joués par Félix Moati (C) et Julien Campani, dans leur village du Lot-et-Garonne le soir du deuxième tour, après la mort de leur mère. (AFP)
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Publié le Dimanche 27 mars 2022

A la fois fiction et réel, un film en direct le soir de la présidentielle

  • «Le défi, c'est d'avoir un timing d'une précision telle qu'on arrive pile-poil devant la télévision à ce moment-là. C'est très répété, ça n'est pas de l'impro», dit Jeanne Frenkel, qui coréalisera le film avec Cosme Castro
  • A 20H00, ces frères politiquement opposés découvriront à la télévision le visage du ou de la président(e) nouvellement élu(e)

PARIS: Un film de fiction tourné et diffusé en direct le soir du deuxième tour de la présidentielle, et dont la fin dépendra du résultat de l'élection: c'est le principe étonnant de "Jour de gloire", que proposera Arte le 24 avril sur internet et dans des cinémas.


"Vous aurez le résultat en même temps que quelqu'un qui est en train de regarder les infos, mais à travers une fiction. C'est une façon plus poétique de suivre l'élection présidentielle", sourit l'un des coproducteurs, Florent Peiffer, dans un entretien.


"Jour de gloire" sera tourné dimanche 24 avril de 19h00 à 20h05 et diffusé en même temps, sur le site arte.tv, YouTube et Facebook, ainsi que dans une trentaine de cinémas en France.


Il raconte les retrouvailles de deux frères, joués par Félix Moati et Julien Campani, dans leur village du Lot-et-Garonne le soir du deuxième tour, après la mort de leur mère.


A 20H00, ces frères politiquement opposés découvriront à la télévision le visage du ou de la président(e) nouvellement élu(e).


"Le défi, c'est d'avoir un timing d'une précision telle qu'on arrive pile-poil devant la télévision à ce moment-là. C'est très répété, ça n'est pas de l'impro", dit à l'AFP Jeanne Frenkel, qui coréalisera le film avec Cosme Castro.


Cet enchevêtrement entre fiction et réel implique que le scénario soit à la fois très précis et évolutif jusqu'au dernier moment.


"Il est déjà écrit à 70% et le sera à 85% après le premier tour" le 10 avril, explique le coproducteur François Pécheux.

Plan A, B, C 
Car outre le résultat de l'élection, de nombreux paramètres peuvent influencer le cours du film, tourné essentiellement en plan-séquence, sans montage, avec une seule caméra.


Cela a obligé l'équipe à prévoir une multitude de possibilités, charge aux acteurs de rester dans leur personnage quoi qu'il arrive.


"Même s'il y a quelque chose d'imprévu, ça fera partie du film. Le truc qui me fait le plus peur, c'est la météo", avoue Jeanne Frenkel.


"On a des options, des plans A, B, C. On a un film en tête, mais en même temps on en a cinq!", s'amuse-t-elle.


"Pour les acteurs, c'est un truc de dingue, il y en a très peu qui prennent ce risque-là", souligne Florent Peiffer. "C'est pire que le théâtre car on est vraiment dans le réel, il y a un camion qui peut passer de façon imprévue, quelqu'un qui peut tomber, etc."


La musique sera elle aussi jouée en direct, par Flavien Berger, chouchou de la critique branchée et collaborateur régulier du duo Frenkel-Castro.


Tous deux explorent depuis 7 ans ce concept de fictions tournées et diffusées en direct, qu'ils ont baptisées "métacinéma". Ils en ont quatre à leur actif, dont le court-métrage "Adieu Bohème" (2017, avec l'Opéra de Paris), mais aucune de l'ampleur de "Jour de gloire".


"A chaque projet, on rajoute des couches de défi, des figurants ou de la musique en live", commente Jeanne Frenkel. "C'est un savoir-faire, comme fabriquer une horloge."


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.