Les touristes occidentaux à la découverte de l'Irak, terre inconnue

Les touristes occidentaux à la découverte de l'Irak, terre inconnue (Photo, AFP).
Les touristes occidentaux à la découverte de l'Irak, terre inconnue (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 27 mars 2022

Les touristes occidentaux à la découverte de l'Irak, terre inconnue

  • A Bagdad ou à Mossoul, ancien bastion djihadiste dans le nord, ils déambulent dans des rues qui portent les stigmates de conflits ayant longtemps isolé le pays
  • Derrière ce mini-boom touristique: les visiteurs étrangers peuvent obtenir leur visa à l'arrivée en Irak depuis un an

HILLA, Irak: Devant la Porte d'Ishtar, immense ouvrage de briques bleues reconstruit sur le site archéologique de Babylone, Ileana Ovalle pose pour une photo. Comme elle, des dizaines d'Européens et d'Américains partent à la découverte de l'Irak, qui s'ouvre doucement au tourisme mondial.

En voyage organisé ou seuls avec un sac à dos, retraités ou YouTubeurs célèbres explorent, malgré des infrastructures touristiques quasi-inexistantes, les sites qui témoignent d'une histoire plurimillénaire rivalisant avec celle de l'Egypte, de la Syrie ou de la Jordanie.

A Bagdad ou à Mossoul, ancien bastion djihadiste dans le nord, ils déambulent dans des rues qui portent les stigmates de conflits ayant longtemps isolé le pays.

A Bagdad ou à Mossoul, ancien bastion djihadiste dans le nord, ils déambulent dans des rues qui portent les stigmates de conflits ayant longtemps isolé le pays.
A Bagdad ou à Mossoul, ancien bastion djihadiste dans le nord, ils déambulent dans des rues qui portent les stigmates de conflits ayant longtemps isolé le pays (Photo, AFP).

"L'Irak faisait partie de mon +top trois+ des destinations", confie Mme Ovalle, quinquagénaire de Californie.

"Je suis super enthousiaste à l'idée de tout voir ici, le berceau des civilisations", ajoute celle qui a visité une quarantaine de pays.

Derrière ce mini-boom touristique: les visiteurs étrangers peuvent obtenir leur visa à l'arrivée en Irak depuis un an. C'est ainsi qu'avec quatorze autres touristes, Mme Ovalle participe au voyage organisé par l'agence irakienne "Bil week-end".

"Ce qui m'a frappée, c'est la chaleur et la générosité des Irakiens. Ils vous accueillent avec le sourire, ils sont fiers de leur pays", ajoute la touriste américaine.

La Porte d'Ishtar garde l'une des huit entrées de la capitale antique de Babylone érigée par les Mésopotamiens il y a plus de 4 000 ans. Dans cette cité située à une centaine de kilomètres au sud de Bagdad, les herbes folles poussent parmi les vieilles briques et des ordures jonchent le sol.

Manque d'infrastructures

Après l'invasion de l'Irak emmenée par les Etats-Unis en 2003, une base militaire accueillant soldats américains et polonais avait élu domicile quasiment sur le site de Babylone.

"La notice de voyage de mon gouvernement dit +N'allez pas en Irak, c'est dangereux, vous risquez d'être kidnappés, il y a souvent des violences+", reconnaît Justin Gonzales, un New-Yorkais de 35 ans. "Mais je n'ai rien vu de tout cela."

Entre l'invasion, le sanglant conflit confessionnel qui a suivi, puis la montée en puissance du groupe djihadiste Etat islamique, l'Irak a surtout fait les gros titres pour une actualité violente.

Aujourd'hui, plusieurs pays occidentaux déconseillent toujours formellement de se rendre en Irak. Outre les Etats-Unis, la France qui évoque des "risques d'enlèvement".

Pourtant, Bagdad veut faire décoller son secteur touristique, en relevant de nombreux défis.

Si dans les villes saintes chiites de Kerbala et de Najaf, au sud de Bagdad, des hôtels accueillent les pèlerins iraniens par milliers chaque année, dans le reste du pays "il faut des infrastructures, des investissements privés, pour avoir des hôtels, des autocars", confie à l'AFP le propriétaire de l'agence "Bil week-end", Ali Al-Makhzoumi.

Depuis moins d'un an, il accueille chaque mois entre trente et quarante touristes. Mais il appelle son gouvernement à s'investir pour "faciliter et organiser" le travail.

«C'est dangereux?»

En 2021, plus de 107 000 touristes sont allés en Irak, en provenance de France, Turquie, Royaume-Uni, Etats-Unis ou Norvège, contre 30 000 en 2020, selon des chiffres de l'Autorité du Tourisme.

Le gouvernement ambitionne de développer ses infrastructures comme des aires de repos sur les sites ou de nouveaux musées.

Le musée national de Bagdad vient d'ailleurs de rouvrir, après trois ans de fermeture. La mythique rue des bouquinistes à Bagdad, al-Moutanabi, s'est offert un lifting en décembre.

Ur, la cité natale du patriarche Abraham, père des monothéismes, attire désormais les Occidentaux, enhardis par la visite historique du pape François en 2021.

Le gouvernement "a autorisé l'obtention d'un visa à l'arrivée. Mais pour le reste, tout est encore compliqué", déplore Aya Saleh, qui a fondé l'agence de voyage Safraty.

"La moitié du voyage est perdue aux barrages (des forces de l'ordre) sur les routes, même si nous avons les autorisations nécessaires."

Malgré le casse-tête, l'engouement est réel, surtout chez les blogueurs qui inondent YouTube: "Explorer Bagdad de nuit avec une Irakienne, c'est sûr?" "Explorer Bagdad, c'est si dangereux?", "Deux Allemands seuls en Irak".

L'Ecossaise Emma Witters, 54 ans et plus de 70 000 abonnés sur YouTube, en est à son second voyage en Irak. "J'aime aller dans des endroits qui ne sont pas encore touristiques."

"Après tout ce qu'ils ont vécu, on pourrait croire que les Irakiens sont des gens tristes", dit-elle. Mais ils sont tellement heureux de voir des étrangers et ils sont si généreux qu'ils vous invitent chez eux".


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.