Biennale de Venise: Muhannad Shono exprime «l’esprit créatif courageux» de l’Arabie saoudite

Portrait de Muhannad Shono. (Instagram)
Portrait de Muhannad Shono. (Instagram)
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Publié le Mardi 29 mars 2022

Biennale de Venise: Muhannad Shono exprime «l’esprit créatif courageux» de l’Arabie saoudite

  • Le pavillon, qui marque la troisième participation de l’Arabie saoudite à la Biennale de Venise, a été commandé par la Commission des arts visuels du ministère de la Culture
  • La participation de l’Arabie saoudite à Venise reflète sa présence croissante dans la sphère culturelle internationale et le développement de sa propre scène artistique à l’échelle locale

DUBAÏ: L’œuvre conceptuelle mixte et stimulante de l’artiste saoudien Muhannad Shono, qui habite à Riyad, occupera une place centrale au sein du pavillon du Royaume lors de la 59e édition de la Biennale de Venise.
«C’est émouvant et presque surréel; jamais je n’aurais cru que j’en arriverais là», déclare M. Shono à Arab News. «Je ne considère pas mon exposition à Venise comme une réussite personnelle. Je porte en moi l’esprit créatif, courageux et irrépressible de toute l’Arabie saoudite.»
«Toute la communauté créatrice du Royaume, non seulement dans l’espace visuel ou conceptuel, mais au niveau de toutes les formes d’expression créative, est en train de renaître», affirme-t-il.

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Le pavillon marque la troisième participation de l’Arabie saoudite à la Biennale de Venise. (Photo fournie)

Le pavillon, qui marque la troisième participation de l’Arabie saoudite à la Biennale de Venise, a été commandé par la Commission des arts visuels du ministère de la Culture.
Le Royaume a participé pour la dernière fois en 2019 avec l’artiste Zahra al-Ghamdi et, en 2011, avec Shadia et Raja Alem.
Le pavillon de cette année est organisé conjointement par Reem Fadda et la conservatrice adjointe Rotana Shaker.
Connu pour son utilisation des techniques mixtes conceptuelles et son œuvre numérique, M. Shono s’inspire depuis longtemps de ses souvenirs d’enfance en Arabie saoudite ainsi que de la longue histoire de migration de sa famille – deux aspects qui ont largement influencé son travail.

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Muhannad Shono, Our inheritance of meaning («L’Héritage de nos sens») dans The Silence Is Still Talking («Le silence parle encore»), 2019. Images fixes de l’installation. (Photos fournies avec la permission de l’artiste)

L’artiste puise sa liberté de pensée et d’expression dans divers matériaux, dont des dessins intimes, des pièces robotiques et technologiques et des œuvres sculpturales à grande échelle. Il utilise également des concepts et des techniques artistiques qui lui permettent de transcender et d’explorer les constructions contemporaines et historiques, ainsi que d’apprendre à voir le monde sous d’autres angles.
La participation de l’artiste à la Biennale de Venise intervient après plusieurs années de changements sociaux et économiques intenses au sein du Royaume, dans le cadre de l’initiative Vision 2030. La présence de l’Arabie saoudite à Venise reflète sa présence croissante dans la sphère culturelle internationale et le développement de sa propre scène artistique à l’échelle locale.

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Muhannad Shono, The Silent Press («La Presse silencieuse») dans The Silence Is Still Talking, 2019. Images fixes de l’installation. (Photos fournies avec la permission de l’artiste)

Selon un communiqué publié par le ministère de la Culture, les industries de la création en Arabie saoudite devraient fournir environ 3% du produit intérieur brut du Royaume d’ici à 2030 et créer plus de cent mille emplois. «Toutes les formes d’expression créative en Arabie saoudite connaissent une réémergence contemporaine, au moment où nous émergeons collectivement», soutient-il.
La 59e édition de la Biennale de Venise, qui se tiendra du 23 avril au 27 novembre 2022, est organisée par Cecilia Alemani sous le thème «Le Lait des rêves», qui tire son nom d’un livre pour enfants publié par l’artiste surréaliste Leonora Carrington dans les années 1950. La conservatrice a échangé avec des artistes sur ce qui constitue la vie, les responsabilités de l’homme vis-à-vis de la planète et la manière dont on peut imaginer un monde sans hommes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.