Sri Lanka: appelé à la démission, le président invite à un gouvernement d'union

Tout au long de la soirée de dimanche, des centaines de personnes ont manifesté, tout en restant pacifiques, dans plusieurs villes de l'île pour dénoncer la gestion de la crise par le président Rajapaksa. (AFP)
Tout au long de la soirée de dimanche, des centaines de personnes ont manifesté, tout en restant pacifiques, dans plusieurs villes de l'île pour dénoncer la gestion de la crise par le président Rajapaksa. (AFP)
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Publié le Lundi 04 avril 2022

Sri Lanka: appelé à la démission, le président invite à un gouvernement d'union

  • Vingt-six ministres, à l'exception du président et de son frère aîné le Premier ministre Mahinda Rajapaksa, avaient présenté leur lettre de démission
  • Pour les analystes politiques, l'offre d'un gouvernement d'union n'est pas suffisante pour résoudre la crise économique ni restaurer la confiance dans l'administration Rajapaksa

COLOMBO: Le président sri-lankais en difficulté Gotabaya Rajapaksa a invité lundi l'opposition à se joindre à un gouvernement d'union tandis que des manifestations exigeant sa démission s'étendent sur l'île souffrant de graves pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments.


Vingt-six ministres, à l'exception du président et de son frère aîné le Premier ministre Mahinda Rajapaksa, avaient présenté leur lettre de démission lors d'une réunion qui s'est tenue tard dans la nuit de dimanche à lundi. 


"Le président invite tous les partis politiques au Parlement à accepter des postes ministériels et à se joindre à l'effort de recherche de solutions à la crise nationale", a déclaré le bureau de Gotabaya Rajapaksa dans un communiqué.


Il a souligné que les solutions à l'aggravation de la crise devaient être trouvées "dans un cadre démocratique", alors que des milliers de personnes rejoignaient les manifestations spontanées dans les villes et les villages.


Le gouverneur de la Banque centrale s'est ajouté au nombre des démissionnaires. Un peu plus tôt la Bourse de Colombo avait interrompu ses échanges, l'indice des valeurs vedettes ayant plongé de 5,92% juste après l'ouverture.  


Des ministres reconduits 

Le président a déjà reconduit quatre des ministres sortants, dont trois à leur ancien poste, tandis qu'il a remplacé aux Finances son frère Basil par l'ancien chef de la Justice. 


Les autres postes vacants au sein du gouvernement seront pourvus après des discussions avec l'opposition, a-t-il déclaré, mais celle-ci n'a pas immédiatement réagi.


Toutefois, le principal chef de l'opposition, Sajith Premadasa avait déclaré dimanche qu'il ne rejoindrait pas un gouvernement dirigé par le clan Rajapaksa.


Pour les analystes politiques, l'offre d'un gouvernement d'union n'est pas suffisante pour résoudre la crise économique ni restaurer la confiance dans l'administration Rajapaksa. 


«C'est une blague»

"C'est comme réarranger les chaises longues du Titanic", a estimé auprès de l'AFP Bhavani Fonseka, analyste politique et avocat, spécialiste des droits de l'homme, "c'est une blague".


Pour Victor Ivan, commentateur politique interrogé par l'AFP, un remaniement ministériel, même d'union, n'est pas acceptable quand le peuple exige la démission des Rajapaksa. 


"Ce qu'il faut, c'est un programme de réforme sérieux, pas seulement pour relancer l'économie mais pour s'attaquer aux problèmes de gouvernance", souligne-t-il. 


Le pays de 22 millions d'habitants souffre de pénuries de biens essentiels, produits alimentaires, carburant, médicaments, de coupures d'électricité et d'une inflation record, sans que rien ne laisse présager la fin de ses difficultés économiques.


Le gouvernement, qui a reconnu qu'il s'agissait de la pire crise économique depuis l'indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne en 1948, a demandé l'aide du Fonds monétaire international (FMI), mais les négociations pourraient durer jusqu'à la fin de l'année.


L'armée et la police ont été placées en état d'alerte élevée, alors qu'un couvre-feu de 36 heures a pris fin à l'aube lundi, et ce malgré les rapports des services de renseignement mettant en garde contre de nouveaux troubles, a déclaré à l'AFP un haut responsable de la sécurité.


«Va-t-en cinglé»

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Tangalle, bastion des Rajapaksa, dans le sud de l'île, pour réclamer la démission de la famille, selon la police.


Des rassemblements anti-Rajapaksa auraient été impensables dans cette région ces dernières années.


"Va-t-en cinglé, Gota cinglé", scandait des manifestants lundi à Kiribathgoda, en référence au président Rajapaksa. 


Tout au long de la soirée de dimanche, des centaines de personnes ont manifesté, tout en restant pacifiques, dans plusieurs villes de l'île pour dénoncer la gestion de la crise par le président Rajapaksa.


Des manifestations plus importantes ont été empêchées, toute la journée de dimanche sous couvre-feu, grâce au blocage des réseaux sociaux Twitter, Facebook, Whatsapp, YouTube et Instagram.


Dénoncée par la principale alliance de l'opposition, le Samagi Jana Balawegaya (SJB), la censure des réseaux sociaux a été levée quinze heures plus tard, la Commission des droits de l'homme ayant jugé qu'elle était illégale.


De mauvaises décisions politiques ont aggravé les problèmes, selon les économistes. Des réductions d'impôts malavisées juste avant la pandémie ont privé l'État de recettes et creusé la dette.


Pour Trump, un équilibre délicat sur l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump participent à une réunion dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 18 août 2025. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump participent à une réunion dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 18 août 2025. (AFP)
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  • Donald Trump tente de concilier sa volonté de paix rapide en Ukraine avec les attentes de sa base isolationniste, en refusant tout engagement militaire direct américain, mais en évoquant une "protection forte" pour Kiev via ses alliés européens

WASHINGTON: Quand Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a parlé dimanche d'une protection de "type article 5" pour l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, les soutiens MAGA du président américain ont vu rouge.

C'est que dans cette affaire le milliardaire républicain est pris en tenaille entre sa volonté de mettre fin rapidement à la guerre en Ukraine, tout en composant avec sa base militante, soucieuse de ne pas voir les Etats-Unis mettre encore la main à la poche et, a fortiori, être entrainés dans le conflit.

"Il n'est pas logique de dire que l'Ukraine ne pourra jamais rejoindre l'Otan, mais pourtant, nous voici, les Etats-Unis, le pays le plus puissant du monde, prêts à vous accorder l'article 5, un accord de sécurité garanti", s'est exclamée lundi l'élue très trumpiste Marjorie Taylor Greene, dans un podcast. "Pourquoi méritent-ils cela?"

L'élue de Géorgie (sud-est) se targue de longue date de défendre la politique de "l'Amérique d'abord" prônée par Donald Trump, aux tenants isolationnistes.

Epine dorsale de l'Otan, l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord est un mécanisme de défense collective qui stipule que toute attaque contre un des pays membres de l'alliance est considérée comme une attaque contre tous.

- "Bonne protection" -

A peine quelques jours plus tard, l'idée paraît déjà dépassée, alors que les Etats-Unis et les Européens s'activent pour préciser quelles seront ces garanties de sécurité pour l'Ukraine.

"Nous leur donnerons une très bonne protection", a promis lundi le président américain en réunissant à la Maison Blanche, de manière tout à fait exceptionnelle, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens dans la foulée de sa rencontre vendredi avec le président russe Vladimir Poutine en Alaska.

Mardi, cela se traduisait par un soutien militaire aérien volontairement flou sans soldats au sol, mission qui sera potentiellement dévolue aux alliés européens, un message qui semblait s'adresser avant tout à la frange du Parti républicain inquiète d'un engagement américain trop poussé.

En ce sens, Donald Trump s'inscrit dans la lignée de la précédente administration démocrate de Joe Biden qui a toujours refusé d'envoyer des soldats américains sur place, de peur d'une confrontation directe avec la Russie.

Pour Debra Cagan, du Atlantic Council, un cercle de réflexion, les Etats-Unis "vont adopter une approche très minimale en matière de garanties de sécurité, afin d'en faire le moins possible pour les mettre en oeuvre".

- Terre, mer, air -

A ce stade, les garanties de sécurité, qui font l'objet de multiples réunions cette semaine entre chefs militaires, posent plus de questions que de réponses.

Pour réussir, "il faut agir sur terre, sur mer et dans les airs", relève Debra Cagan.

Mais "que signifie +les airs+ pour les Etats-Unis? Cela signifie-t-il que les Etats-Unis vont déployer des avions? Vont-ils mener des opérations au-dessus de la mer Noire? Ou s'agira-t-il de missions de reconnaissance?", s'interroge-t-elle.

De son côté, la "Coalition des volontaires" d'une trentaine de pays, principalement européens, emmenés par Paris et Londres, se dit prête à soutenir l'Ukraine pour prévenir une reprise des hostilités en cas d'accord de paix.

Le président français Emmanuel Macron a notamment évoqué un soutien massif à l'armée ukrainienne, sans "limitations en nombre, en capacité, en armement".

Il a dit envisager un déploiement terrestre en Ukraine de "quelques milliers d'hommes", qui n'auront, selon lui, "pas vocation à tenir une ligne de front".

Quant au président américain, bien conscient d'une base qui reste sur ses gardes, il avance l'argument selon lequel l'effort de défense en faveur de l'Ukraine ne coûte pas un centime aux Etats-Unis.

Après avoir dénoncé les "350 milliards de dollars" jetés aux orties selon lui par l'ancien président Joe Biden, il met en avant l'accord trouvé dans le cadre de l'Otan, prévoyant l'envoi d'armes américaines à l'Ukraine, les Européens payant la note.

Donald Trump espère ainsi gagner sur les deux tableaux: obtenir la paix en Ukraine au moindre coût pour satisfaire sa base et ses promesses de campagne.

Quant à la question des concessions territoriales, elle est reléguée au second plan, Donald Trump ne faisant pas mystère que l'Ukraine devra s'y résoudre, en particulier pour le Donbass.


Venezuela: Maduro annonce le déploiement de 4,5 millions de miliciens en réponse aux «menaces» américaines 

Le président vénézuelien Nicolas Maduro a annoncé lundi le déploiement de 4,5 millions de miliciens dans le pays en réponse aux "menaces" américaines face au déploiement de forces militaires américaines dans les Caraïbes. (AFP)
Le président vénézuelien Nicolas Maduro a annoncé lundi le déploiement de 4,5 millions de miliciens dans le pays en réponse aux "menaces" américaines face au déploiement de forces militaires américaines dans les Caraïbes. (AFP)
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  • La milice vénézuelienne fondée par le feu président Hugo Chavez dont Maduro est le successeur est, de source officielle, composée de quelque 5 millions de personnes, civils ou réservistes, et est placée sous le commandement de l'armée
  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a confirmé la semaine dernière le déploiement de forces navales et aériennes américaines dans les Caraïbes pour une opération anti-drogue

CARACAS: Le président vénézuelien Nicolas Maduro a annoncé lundi le déploiement de 4,5 millions de miliciens dans le pays en réponse aux "menaces" américaines face au déploiement de forces militaires américaines dans les Caraïbes.

"Cette semaine, je vais activer un plan spécial avec plus de 4,5 millions miliciens pour garantir la couverture de tout le territoire national. Des milices préparées, activées et armées", a lancé à la télévision publique M. Maduro, dont les Etats-Unis ont doublé à 50 millions de dollars la récompense pour sa capture.

La milice vénézuelienne fondée par le feu président Hugo Chavez dont Maduro est le successeur est, de source officielle, composée de quelque 5 millions de personnes, civils ou réservistes, et est placée sous le commandement de l'armée.

Evoquant le "réchauffé pourri des menaces extravagantes, rocambolesques et farfelues" de Washington, M. Maduro a aussi lancé "Fusils et missiles pour la force paysanne ! Pour défendre le territoire, la souveraineté et la paix du Venezuela (...) Missiles et fusils pour la classe ouvrière, pour qu'elle défende notre patrie".

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a confirmé la semaine dernière le déploiement de forces navales et aériennes américaines dans les Caraïbes pour une opération anti-drogue peu de temps après que l'administration a doublé la récompense pour M. Maduro, accusé de faire partie d'un cartel.

"Nous sommes également déployés dans toute les Caraïbes (...) qui nous appartiennent, dans notre mer, propriété, territoire vénézuélien", avait rétorqué" le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello.


Poutine et Trump ont discuté de «l'idée» de porter à un «plus haut niveau» les négociations directes Russie-Ukraine

Donald Trump va "commencer les préparatifs" d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu'ici une telle réunion, au terme d'une "très bonne" entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens. (AFP)
Donald Trump va "commencer les préparatifs" d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu'ici une telle réunion, au terme d'une "très bonne" entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens. (AFP)
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  • "Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale" avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d'Etat ukrainien à la presse
  • Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine sont "une question que nous laisserons entre moi et Poutine", a-t-il ajouté

WASHINGTON: Donald Trump va "commencer les préparatifs" d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu'ici une telle réunion, au terme d'une "très bonne" entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens.

Le président russe a convenu de cette future rencontre, qui devrait se produire dans les deux semaines à venir, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue américain, a fait savoir le chancelier allemand Friedrich Merz, l'un des responsables européens conviés à la Maison Blanche.

"Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale" avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d'Etat ukrainien à la presse.

Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine sont "une question que nous laisserons entre moi et Poutine", a-t-il ajouté.

"L'idée a été discutée qu'il serait nécessaire d'étudier la possibilité de porter à un plus haut niveau la représentation de l'Ukraine et de la Russie", a de son côté déclaré le conseiller diplomatique du président russe Iouri Ouchakov, cité par l'agence Tass.

"Garanties de sécurité" 

Donald Trump a précisé sur son réseau Truth Social que la rencontre, en un lieu qui reste à déterminer, serait suivie d'une réunion à trois avec lui-même, visant à mettre fin à trois ans et demi de conflit, déclenché par l'invasion russe.

Lundi, le président américain et ses invités ont "discuté de garanties de sécurité pour l'Ukraine, des garanties qui seraient fournies par divers pays européens, en coordination avec les Etats-Unis d'Amérique", selon le président américain.

"Les garanties de sécurité seront probablement décidées par nos partenaires et il y aura de plus en plus de détails, car tout sera couché sur papier et officialisé (...) d'ici une semaine à dix jours", a indiqué pour sa part M. Zelensky.

Moscou refuse toute garantie de sécurité passant par l'Otan et son mécanisme de défense collective, le célèbre article 5.

"Je pense que nous avons eu une très bonne conversation avec le président Trump, c'était vraiment la meilleure", a déclaré par ailleurs le chef de l'Etat ukrainien en début d'après-midi. Il a ajouté plus tard que Kiev avait offert de se fournir en armes américaines pour 90 milliards de dollars, le Financial Times évoquant lui un budget de 100 milliards financés par les Européens.

Avant une réunion élargie avec les dirigeants européens, les deux hommes avaient eu un entretien bilatéral dans le Bureau ovale, où ils ont répondu à quelques questions des journalistes sur un ton cordial, à l'extrême opposé de l'humiliation publique subie par Volodymyr Zelensky au même endroit fin février.

"Merci" 

"Merci pour l'invitation et merci beaucoup pour vos efforts, vos efforts personnels pour mettre fin à la tuerie et arrêter cette guerre", a dit le président ukrainien, qui s'était vu reprocher son ingratitude la dernière fois.

Volodymyr Zelensky et les Européens ont tout fait pour mettre Donald Trump dans les meilleures dispositions, après sa rencontre peu concluante de vendredi avec Vladimir Poutine, pendant laquelle le président russe n'a fait aucune concession publique sur l'Ukraine.

Le président ukrainien portait une veste de costume et une chemise noires qui lui ont valu les compliments de Donald Trump, attentif aux marques de respect protocolaire.

Volodymyr Zelensky avait été critiqué par les partisans de Donald Trump en février pour sa tenue d'inspiration militaire, jugée trop décontractée.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a de son côté estimé que l'Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d'un éventuel accord de paix. "La demande russe visant à ce que Kiev renonce aux parties libres du Donbass correspond, pour parler franchement, à une proposition visant à ce que les Etats-Unis renoncent à la Floride", a-t-il lancé.

"Un accord pour moi" 

Le président français Emmanuel Macron a lui appelé à "augmenter les sanctions" contre la Russie si les futurs pourparlers échouaient, et précisé que la question sans doute la plus difficile, celle d'éventuelles concessions territoriales, n'avait pas été abordée lundi.

Donald Trump a répété lundi qu'il n'était selon lui pas nécessaire d'en passer par un cessez-le-feu avant un accord de paix définitif, alors que le plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale se poursuit, avec des attaques de drones et de missiles balistiques russes.

Avant que ne commencent les discussions avec les Européens, le président américain a dit à son homologue français Emmanuel Macron lors d'un échange apparemment capté à son insu par un micro, et en parlant de Vladimir Poutine: "Je pense qu'il veut conclure un accord pour moi. Vous comprenez? Aussi dingue que ça paraisse".

Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre britannique Keir Starmer, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb, Friedrich Merz et Emmanuel Macron ont fait bloc autour de Volodymyr Zelensky lundi à la Maison Blanche, dans une manifestation de solidarité diplomatique inédite.