103 listes électorales se disputeront les 128 sièges du Parlement libanais

Les députés libanais lors d'une session du vote de confiance du Parlement, à Beyrouth (Photo, AFP).
Les députés libanais lors d'une session du vote de confiance du Parlement, à Beyrouth (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 06 avril 2022

103 listes électorales se disputeront les 128 sièges du Parlement libanais

  • Personne ne s'attendait à ce nombre étonnamment élevé, alors que seulement 77 listes avaient été formées lors des précédentes élections, en 2018
  • Il y a 11 listes électorales dans la seule circonscription de Tripoli, suivie de la capitale, Beyrouth, avec 10 listes concurrentes

BEYROUTH: Au total, 103 listes électorales se disputeront les 128 sièges du Parlement libanais, dans une quarantaine de jours.
Personne ne s'attendait à ce nombre étonnamment élevé, alors que seulement 77 listes avaient été formées lors des précédentes élections, en 2018.
Il y a 11 listes électorales dans la seule circonscription de Tripoli, suivie de la capitale, Beyrouth, avec 10 listes concurrentes.
Alors que toutes les circonscriptions ont enregistré une augmentation sans précédent du nombre de listes, la troisième circonscription du Sud-Liban a le nombre le plus faible, avec seulement trois listes.
Ces élections législatives sont particulièrement importantes car elles sont les premières à se tenir après les manifestations d'octobre 2019 et les crises financière et économique qui ont suivi.
De plus, ce Parlement élira à son tour le prochain président libanais pour un mandat de six ans, pour succéder à Michel Aoun.
La date limite d'enregistrement des listes électorales était fixée au 4 avril à minuit. Les listes enregistrées représentent une augmentation de 26 listes par rapport aux élections de 2018.
Le nombre de candidats a atteint 1043, dont 42 se sont retirés et 284 autres n'ont pas rejoint des listes électorales.
Le nombre de candidats inscrits sur les listes est tombé à 718, dont 118 femmes, avec une augmentation considérable du pourcentage de femmes par rapport aux élections précédentes.
Les groupes de la société civile, connus sous le nom de «forces nouvelles», ont été répartis sur plusieurs listes dans toutes les circonscriptions.
En 2018, il y avait 77 listes avec 597 candidats dont 86 femmes.
Le nombre total de candidats avait atteint 976, dont 113 femmes, mais 379 candidats s’étaient retirés ou n'avaient pas rejoint les listes.
Le Courant du futur s'étant abstenu de participer aux élections, les candidats fidèles à ce parti ont rejoint plusieurs listes, du Akkar à Sidon.
Certains ont présenté leur démission du parti avant de présenter leur candidature, tandis que d'autres candidats sont de nouveaux visages qui se présentent pour la première fois.
Certains députés du groupe se sont enregistrés de façon indépendante dans les circonscriptions du Nord ainsi que de l'Ouest de la Békaa.
Les listes du tandem chiite formé du Hezbollah et du mouvement Amal sont restées les mêmes que lors des précédentes élections, avec des changements mineurs à Nabatiyeh, Bint Jbeil, Zahlé et Baalbek-Hermel.
Les listes du Courant patriotique libre, partisans d'Aoun, ont été légèrement modifiées, excluant quelques anciens députés.
Par ailleurs, les listes listes des Forces libanaises connaissent des changements majeurs dans diverses circonscriptions, du Nord à Beyrouth.
Les «forces nouvelles» se présentent aux élections avec des listes unifiées dans différentes circonscriptions, bien que les rivalités qui ont prévalu entre ces forces aient donné l'impression qu'elles ne parviendraient pas à s'entendre sur des listes unifiées.
Certaines de ces listes ont de bonnes chances de l'emporter sur les listes des partis au pouvoir dans plusieurs circonscriptions, avec de sérieuses batailles à venir dans 10 des 16 circonscriptions.
Cependant, les observateurs politiques estiment que l'existence d'un grand nombre de listes d'opposition n'est pas nécessairement une bonne chose, et peut refléter les différences existantes entre ces forces qui diviseraient les votes en faveur des partis au pouvoir, d'autant plus que les électeurs fidèles aux partis traditionnels votent tous pour les mêmes partis qu'ils ont toujours soutenus, en particulier le Hezbollah et le mouvement Amal.
Ils estiment également que les partis traditionnels se concentreront désormais sur l'obtention de voix pour leurs candidats les plus forts dans chaque circonscription, ou trouveront des moyens de faire tomber d'autres candidats.
Le ministère de l'Intérieur doit parallèlement former plus de 14 000 collaborateurs permanents et environ 2 000 autres au droit électoral et aux procédures logistiques requises le jour du scrutin. Il doit également assurer l'électricité et l’Internet dans les bureaux de vote et de tri, de même que le transport pour le personnel et la logistique, qui sont tous devenus très chers.
Mardi, l'Autorité de surveillance des élections a commencé à surveiller les campagnes électorales ainsi que la publicité et les dépenses électorales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.