Présidentielle J-3: Avant-dernier jour de campagne, les candidats se démultiplient

Pour les douze prétendants à l'Elysée, deux grands défis s'imposent avant la fin officielle de la campagne vendredi à minuit: mobiliser leurs partisans alors que l'abstention pourrait flirter ou dépasser le record de 2002 (28,4%) et aller chercher les nombreux indécis (Photo, AFP).
Pour les douze prétendants à l'Elysée, deux grands défis s'imposent avant la fin officielle de la campagne vendredi à minuit: mobiliser leurs partisans alors que l'abstention pourrait flirter ou dépasser le record de 2002 (28,4%) et aller chercher les nombreux indécis (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 07 avril 2022

Présidentielle J-3: Avant-dernier jour de campagne, les candidats se démultiplient

  • Le scrutin de dimanche intervient dans un contexte international très tendu, avec la guerre en Ukraine et ses répercussions
  • Dans son programme, le président sortant promet une baisse des impôts et le retour du plein emploi

PARIS : Les candidats à l'élection présidentielle en France se démultiplient jeudi, avant-dernier jour de campagne, à l'approche d'un scrutin qui voit chaque jour l'écart se resserrer entre les deux favoris, le président sortant Emmanuel Macron et la candidate d'extrême droite Marine Le Pen.

Pour les douze prétendants à l'Elysée, deux grands défis s'imposent avant la fin officielle de la campagne vendredi à minuit: mobiliser leurs partisans alors que l'abstention pourrait flirter ou dépasser le record de 2002 (28,4%) et aller chercher les nombreux indécis, qui représentent un tiers des personnes sûres d'aller voter.

Le scrutin de dimanche intervient dans un contexte international très tendu, avec la guerre en Ukraine et ses répercussions, qui ont des effets très concrets sur la vie quotidienne des Français avec une flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation. Une élection aussi sur fond de pandémie de Covid-19.

Tardivement entré en campagne et après avoir été très mobilisé par la situation en Ukraine, le candidat-président Emmanuel Macron – toujours donné favori avec environ 27% des intentions de vote au 1er tour et donné victorieux au 2e tour par les sondages – sera en matinée face aux lecteurs du quotidien Aujourd'hui en France-Le Parisien.

"Notre objectif est d'abord de conforter notre avance, éviter qu'elle (Marine Le Pen, NDLR) soit devant au 1er tour", a confié un membre de la majorité présidentielle.

«Choses sérieuses»

"Il faut se rendre compte que si elle était élue, Marine Le Pen (...) devrait gérer une guerre et une crise majeure. On parle de choses sérieuses, là! On aura de vrais arguments sur son programme. Si son programme économique est mis en place, bonjour la matraque fiscale", a insisté ce responsable.

Dans son programme, le président sortant promet une baisse des impôts et le retour du plein emploi.

Mais la campagne de l'entre-deux-tours pour un possible duel Macron-Le Pen, remake de 2017 avec un score donné beaucoup plus serré, "va être très violente. Je n'exclus pas des boules puantes", a-t-il ajouté.

De son côté, la candidate d'extrême droite, qui a beaucoup oeuvré pour lisser son image même si son projet reste aussi "radical" sur le plan migratoire et institutionnel, tient son dernier meeting dans le plus grand fief du Rassemblement National, à Perpignan (sud de la France).

Son ancien compagnon et vice-président du parti, Louis Aliot y est le seul maire RN à diriger une ville de plus de 100 000 habitants en ayant fait échouer un "front républicain" organisé par le maire sortant Les Républicains.

Macron veut indexer les retraites «dès cet été» et les réformer à l'automne

Emmanuel Macron a promis, s'il est réélu, "d'indexer les retraites sur l'inflation dès cet été" au lieu d'attendre le 1er janvier, et souhaité commencer la réforme des retraites "dès l'automne", dans des interviews sur TF1 et au Figaro.

Interrogé sur TF1, le président-candidat a expliqué vouloir revaloriser les retraites sur inflation dès l'été, "compte tenu des prix" qui ont bondi en raison de la guerre en Ukraine. Il a aussi promis de "maintenir un bouclier pour le prix du gaz et l'électricité" et de "maintenir la ristourne à la pompe" si les prix continent de monter. 

"Pour les retraites, il y aura une phase de concertation avec les partenaires sociaux. Mais le mandat est clair (...) ce doit être dès l’automne prochain", a-t-il maintenu.

"J’ai encore une énergie intacte, ce qui me permet de faire des choses de manière plus claire et tranchée qu’il y a cinq ans", a assuré Emmanuel Macron.

Dynamique insoumise

En pleine dynamique dans les sondages ces derniers jours, autour de 21/22%, Marine Le Pen veut mobiliser un électorat largement populaire, face à la menace de l'abstention qui, selon les enquêtes d'opinion, pourrait être particulièrement importante dans les classes modestes.

Bien décidé à s'inviter au second tour, le candidat de La France insoumise (LFI, gauche radicale) Jean-Luc Mélenchon, en hausse dans les intentions de vote ces derniers jours, autour de 16%, met également les bouchées doubles.

LFI multiplie les réunions publiques – au moins une dans chaque département – animées par les lieutenants et personnalités de la campagne.

Un cran en-dessous, l'écologiste Yannick Jadot ne compte pas se faire oublier et sera en déplacement à Nantes où il tiendra en soirée son dernier meeting.

La candidate Les Républicains (droite) Valérie Pécresse et le candidat d'extrême droite Eric Zemmour (Reconquête!), tous deux autour de 8/9%, se livrent une bataille acharnée en vue d'une recomposition dans leur camp. La première tiendra une réunion publique le soir à Lyon (est), le second un meeting à Paris.

Autour ou sous la barre fatidique des 5%, dont le franchissement permet le remboursement des frais de campagne, le communiste Fabien Roussel sera en meeting à Lille (nord-est), la socialiste Anne Hidalgo à Rouen (nord) et, pour l'extrême gauche, Philippe Poutou (NPA) à Toulouse (sud-ouest).

Au Parti socialiste, on pense de plus en plus à l'après-présidentielle.

"Le PS a perdu son attractivité, on a passé trop de temps à faire l'inventaire du quinquennat" de François Hollande, a admis un cadre de la campagne d'Anne Hidalgo, qui stagne entre 2% et 3% dans les sondages.

"Le PS d'Epinay arrive à la fin de son histoire, il a été créé dans un contexte bien particulier". Un changement de nom, peut-être, mais ça doit être, selon lui, "l'aboutissement d’une démarche politique".


Dermatose: Lecornu demande «une accélération de la stratégie vaccinale», va recevoir les syndicats

Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
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  • Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence
  • Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français"

PARIS: Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet.

Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence. Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français", appelant à "garantir" une "disponibilité des doses" de vaccins "plus forte".

Il a également demandé un "état des lieux des contrôles sur les transports interdits d'animaux", "un plan d’accompagnement pour les petits élevages" ainsi qu'"un plan de repeuplement adapté à l’Occitanie".


Ultime vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
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  • L’Assemblée devrait adopter définitivement le budget de la Sécurité sociale 2026, fruit de compromis, malgré une majorité introuvable et sans 49.3
  • Le budget de l’État reste très incertain : déficit visé à 5% du PIB, fortes divergences sur les recettes, CMP à haut risque

PARIS: Sauf surprise, l'Assemblée nationale devrait définitivement adopter mardi le budget de la Sécurité sociale pour 2026, un succès arraché à force de concessions par Sébastien Lecornu, qui risque toutefois de ne pas réussir le même pari pour le budget de l'Etat, à l'issue bien plus incertaine.

Alors qu'approche la date butoir du 31 décembre, l'heure est aux dernières tractations pour les parlementaires, au terme de longues semaines de débats. Tous les yeux sont désormais braqués sur le projet de loi de finances (PLF), avec des négociations décisives jusqu'au week-end.

Il y a une semaine pourtant, beaucoup doutaient d'une possible adoption du premier des deux textes budgétaires, la loi de financement de la Sécurité sociale, qui doit notamment acter la suspension de la réforme des retraites.

Pour le PS, qui a érigé cette mesure en condition de sa non-censure, l'étape doit marquer le succès de sa stratégie de négociation avec l'exécutif, à rebours du reste de la gauche. Et pour le Premier ministre, elle couronnerait au moins temporairement sa méthode du compromis.

Après un dernier passage express au Sénat vendredi, le texte revient mardi dans l'hémicycle, où les députés devront renouveler le scrutin serré de la semaine dernière (247 voix contre 234), à haut risque en l'absence de majorité et de 49.3.

Les socialistes, quoique dans l'opposition, avaient consenti à massivement voter pour. Hésitant jusqu'au dernier moment à voter contre, les Ecologistes s'étaient en majorité abstenus. Et malgré les consignes d'abstention de leur parti, 18 députés LR et 9 Horizons l'avaient soutenu.

Au gouvernement, une issue semblable est attendue mardi, même s'il "faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de démobilisation" dans l'hémicycle, concède un ministre.

Les syndicats FO et CGT ont appelé à des rassemblements devant l'Assemblée, critiquant notamment la limitation de la durée des arrêts maladie, ou une taxe sur les mutuelles dont ils craignent la répercussion sur les cotisations.

Le texte prévoit par ailleurs la création d'un nouveau congé de naissance, ou d'un "réseau France santé" voulu par M. Lecornu pour l'accès aux soins.

Le gouvernement a vu sa copie profondément remaniée par les députés, qui ont supprimé le gel des pensions de retraite et minima sociaux, et contraint l'exécutif à renoncer à doubler les franchises médicales.

Le déficit anticipé pour la Sécurité sociale est de 19,4 milliards d'euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Mais au prix de transferts de 4,5 milliards d'euros des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu.

- Négociations députés-sénateurs -

Des transferts qui contribuent à compliquer l'équation pour le budget de l'Etat, où ils doivent être compensés.

La copie du budget de l'Etat adoptée lundi au Sénat, qui a peiné à trouver des économies significatives dans les dépenses, porterait le déficit à 5,3% du PIB. Or le gouvernement a placé l'objectif à 5%.

Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs doit tenter de trouver un accord vendredi et possiblement samedi, une opération périlleuse au vu des divergences entre les deux chambres.

L'Assemblée avait massivement rejeté le texte en première lecture.

Les négociations avant et pendant la CMP porteront notamment sur la question des recettes, alors que les socialistes réclament des mesures de justice fiscale, quand la droite se montre intransigeante dans son refus de nouveaux prélèvements.

"Il ne pourra pas y avoir d'accord sur un budget qui augmenterait considérablement les impôts et ne réduirait pas significativement la dette", insiste le chef des Républicains Bruno Retailleau.

Même si l'ancien socle commun, majoritaire au sein de la CMP, trouve un accord, il faudra encore qu'il puisse être adopté la semaine prochaine à l'Assemblée.

Et ce alors que les socialistes promettent cette fois de s'abstenir au mieux, et les Écologistes de voter contre.

Autres possibilités: utiliser le 49.3 en s'assurant d'une non-censure dans la foulée -- comme le plaident l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne ou l'ex-président François Hollande -- ou se résoudre à une loi spéciale, avec une reprise des négociations en janvier.

Une dernière option loin de remporter l'enthousiasme général.

"Il faut que ça s'arrête cette séquence budgétaire", estime un cadre socialiste. "On connaît toutes les données du problème. Si le compromis est possible, alors il faut qu'il ait lieu maintenant."


Le musée du Louvre resté fermé lundi en raison d'une grève

Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron.  Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture. (AFP)
Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron. Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture. (AFP)
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  • Les personnels du musée le plus visité au monde, réunis en assemblée générale, avaient voté "à l'unanimité" une grève reconductible pour dénoncer les conditions de travail et d'accueil du public
  • Plusieurs dizaines d'agents ont ensuite déployé devant la pyramide une banderole indiquant "Le Louvre en lutte pour des conditions de travail décentes, hausse des salaires, + d'effectifs contre la vétusté du palais et le projet LNR"

PARIS: Le musée du Louvre à Paris est resté fermé lundi en raison d'une "grève reconductible" de ses agents, une nouvelle épreuve pour une institution dans la tourmente depuis le spectaculaire cambriolage du 19 octobre et la mise à nu de ses dysfonctionnements.

A 9H00 (8H00 GMT), les portes du musée sont restées closes devant une file de visiteurs, puis la direction a annoncé la fermeture pour "toute la journée".

"Je suis vraiment déçu, le Louvre était la raison principale de notre venue à Paris, parce que nous voulions voir Mona Lisa", le célèbre tableau de La Joconde de Léonard de Vinci, a déclaré à l'AFP Minsoo Kim, 37, Coréen, en lune de miel.

"C'est normal qu'ils fassent grève s'ils ont besoin de meilleures conditions de travail. Bien sûr, en tant que touriste, ce n'est pas génial d'être ici et que le musée soit fermé, mais nous avons réussi à reporter notre visite, donc ça n'est pas un problème", a estimé de son côté Patricia, une touriste brésilienne qui n'a pas souhaité donner son nom.

Un peu plus tôt, les personnels du musée le plus visité au monde, réunis en assemblée générale, avaient voté "à l'unanimité" une grève reconductible pour dénoncer les conditions de travail et d'accueil du public.

Plusieurs dizaines d'agents ont ensuite déployé devant la pyramide une banderole indiquant "Le Louvre en lutte pour des conditions de travail décentes, hausse des salaires, + d'effectifs contre la vétusté du palais et le projet LNR".

Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron.

Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture.

"Nous avons eu quelques avancées en matière de rémunération, mais cela reste insuffisant et nous attendons une proposition écrite du ministère - certainement mardi - pour nous prononcer", a déclaré à l'AFP Alexis Fritche, du syndicat CFDT-Culture, à l'issue de deux heures de réunion.

Selon lui, "pas d'avancée" non plus sur les emplois: "On nous annonce 28 postes pour la surveillance, mais ils proviennent de redéploiements".

A l'issue de l'AG, le délégué du syndicat CGT Christian Galani avait rappelé que la filière accueil et surveillance avait "perdu 200 équivalents temps plein en l'espace de 15 ans, alors que la fréquentation a augmenté de moitié".

Une prochaine AG est prévue mercredi à 9H00 locales, le mardi étant le jour de fermeture hebdomadaire du Louvre.

Conflit social et réorganisation 

"On est en colère", "nous ne sommes pas d'accord avec la manière dont Le Louvre a été géré", a dit devant la presse Elise Muller, agente de surveillance du syndicat Sud Culture.

Valérie Baud, représentante CFDT, s'était félicitée d'un mouvement "interprofessionnel", regroupant métiers de la "conservation, agents d'accueil et de surveillance, professions support, juristes, graphistes".

En parallèle de ce conflit social, le musée doit faire face à une réorganisation à marche forcée et continuer de répondre aux interrogations sur les failles qui ont permis à un commando de s'emparer de huit joyaux de la Couronne, toujours introuvables.

Fragilisée, la présidente du Louvre, Laurence des Cars, devra travailler en tandem avec Philippe Jost, le haut fonctionnaire chargé du chantier de reconstruction de Notre-Dame, à qui la ministre française de la Culture Rachida Dati a confié vendredi la mission de "réorganiser en profondeur le musée".

Audition de la présidente mercredi 

"Des mesures indispensables sont à prendre, bien au-delà de la sûreté et de la sécurité", a déclaré Mme Dati.

"Toute réflexion sur l'avenir du Louvre ne saurait se limiter à une approche technico-organisationnelle", avait réagi la CFDT.

Le ministère de la Culture a précisé que la mission de M. Jost serait menée en janvier et février et que ses recommandations étaient attendues "fin février".

Des sénateurs vont par ailleurs poursuivre leur quête de réponses sur les dysfonctionnements du musée.

Mardi, ils doivent entendre pour la première fois l'ancien président du Louvre Jean-Luc Martinez, destinataire pendant son double mandat (2013-2021) de deux audits alarmants peu suivis d'effets.

Mercredi, ce sera Mme des Cars, à la tête du musée depuis fin 2021, pour comprendre notamment comment ces deux audits n'ont été découverts par l'actuelle direction qu'après le casse du 19 octobre.