Les filles de Poutine, sanctionnées par Washington et à l'écart du public

Katerina Tikhonova, fille du président russe Vladimir Poutine, danse avec Ivan Klimov lors de la Coupe du monde de compétition acrobatique Rock'n'Roll à Cracovie, en Pologne, le 12 avril 2014 (Photo, REUTERS/Jakub Dabrowski/File Photo).
Katerina Tikhonova, fille du président russe Vladimir Poutine, danse avec Ivan Klimov lors de la Coupe du monde de compétition acrobatique Rock'n'Roll à Cracovie, en Pologne, le 12 avril 2014 (Photo, REUTERS/Jakub Dabrowski/File Photo).
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Publié le Jeudi 07 avril 2022

Les filles de Poutine, sanctionnées par Washington et à l'écart du public

  • Vladimir Poutine révèlent que ses filles ont reçu leur éducation supérieure en Russie, parlent plusieurs langues européennes et vivent en Russie
  • Mais le grand public ne connaît que peu de choses à leur sujet au-delà de ces quelques informations

WASHINGTON: Les deux filles du président russe Vladimir Poutine, sanctionnées mercredi par les Etats-Unis en raison des "atrocités en Ukraine" après l'invasion russe, sont toujours restées à l'écart de la sphère publique, et l'on ne sait que peu de choses à leur sujet.

Le Trésor américain a identifié les deux femmes comme Katerina Tikhonova, "une dirigeante de la tech qui soutient (...) l'industrie de défense russe", et Maria Vorontsova, qui dirige un programme de recherche en génétique financé par l'Etat russe et "supervisé personnellement par Poutine".

Selon un haut responsable américain, Washington est convaincu que des "actifs de Poutine sont cachés à travers des membres de sa famille".

La biographie officielle du président russe sur le site du Kremlin affirme que sa fille Maria est née en 1985 avant que la famille ne déménage à Dresde, en Allemagne de l'Est, où Vladimir Poutine était envoyé comme agent du KGB.

Sa seconde fille, Katerina, est née l'année suivante dans cette ville. La seule photo des deux femmes les montre en petites filles avec des rubans dans leurs tresses blondes.

A travers quelques rares remarques au fil des ans, Vladimir Poutine révèlent que ses filles ont reçu leur éducation supérieure en Russie, parlent plusieurs langues européennes et vivent en Russie.

Mais le grand public ne connaît que peu de choses à leur sujet au-delà de ces quelques informations, le Kremlin ayant gardé la vie de famille de Vladimir Poutine résolument en dehors de la sphère publique.

Endocrinologue et mathématicienne

Selon certains médias russes, Maria Vorontsova est une endocrinologue travaillant au sein d'une grande entreprise de recherche médicale focalisée sur les traitements contre le cancer et qui possède des liens avec l'Etat russe.

Les médias russes ont également identifié Katarina Tikhonova comme une mathématicienne qui dirige une fondation scientifique et technologique affiliée à la principale université d'Etat de Russie.

Elle est également danseuse professionnelle de rock and roll acrobatique, ayant participé à de prestigieuses compétitions internationales, selon ces mêmes médias.

Des vidéos issues de ces tournois la montrent vêtue de costumes scintillants, prenant notamment appui sur les mains de son partenaire avant d'être catapultée dans les airs pour un retourné acrobatique.

Lors d'une conférence de presse en 2019, Vladimir Poutine avait refusé de répondre directement à une question sur l'influence grandissante de ses filles en affaires et leurs liens avec l'Etat.

Le président russe ne reconnaissait pas en outre que Maria Vorontsova et Katarina Tikhonova étaient ses filles, les désignant simplement comme des "femmes".

Plusieurs années plus tôt, lors d'une autre conférence de presse, Vladimir Poutine avait pourtant affirmé être "fier d'elles". 

"Elles continuent d'étudier et de travailler", avait-il dit, avant d'ajouter qu'elles n'étaient "impliquées dans aucune activité d'affaires" ni "en politique".

En 2020, à l'occasion d'une interview, le président russe affirmait qu'il ne voulait pas partager d'informations sur sa famille, en raison de "problèmes de sécurité", précisant tout de même qu'il avait des petits-enfants, sans pour autant donner leur nombre.

"J'ai des petits-enfants, je suis heureux. Ils sont très bons, tellement gentils. J'apprécie de passer du temps avec eux", déclarait alors M. Poutine.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.