Le Liban et Israël s'apprêtent à tenir leurs premiers pourparlers maritimes

Le président libanais Michel Aoun rencontre la ministre de la Défense par intérim, Zeina Akar, et d'autres délégués en vue des pourparlers avec Israël autour des eaux contestées, Baabda, Liban, 13 octobre 2020 (Reuters)
Le président libanais Michel Aoun rencontre la ministre de la Défense par intérim, Zeina Akar, et d'autres délégués en vue des pourparlers avec Israël autour des eaux contestées, Baabda, Liban, 13 octobre 2020 (Reuters)
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Publié le Mercredi 14 octobre 2020

Le Liban et Israël s'apprêtent à tenir leurs premiers pourparlers maritimes

  • La réunion, modérée par des délégués américains, comptera des représentants des deux parties, et se tiendra mercredi au siège de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL)
  • Aoun a rencontré la délégation libanaise et a exprimé l'espoir «d'arriver à une solution équitable qui protège les droits souverains du peuple libanais»

BEYROUTH: Après des décennies de conflit, le Liban et Israël sont prêts à aborder la première ronde de négociations concernant leur frontière maritime commune, et qui traverse des eaux méditerranéennes potentiellement riches en pétrole et en gaz.

La réunion, modérée par des délégués américains, comptera des représentants des deux parties, et se tiendra mercredi au siège de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Elle sera suivie de discussions autour de du processus de démarcation de la frontière terrestre.

David Schenker, sous-secrétaire d'État américain aux Affaires du Proche-Orient, présidera la session inaugurale des pourparlers maritimes, selon le département des Affaires étrangères. Beyrouth insiste que ces discussions « n'ont rien à voir avec la normalisation » des relations avec Israël.

A la veille de la réunion, le président libanais Michel Aoun a passé en revue les préparatifs de cette ronde de pourparlers, et il a rencontré Jan Kubis, coordinateur spécial des Nations Unies pour le Liban.

«L'ONU se félicite d'accueillir la session de négociations», a déclaré Kubis. «L’organisation internationale fera son devoir en accueillant et parrainant les pourparlers, et en fournissant toutes les concessions nécessaires pour qu’elles réussissent».

Aoun a rencontré la délégation libanaise et a exprimé l'espoir «d'arriver à une solution équitable qui protège les droits souverains du peuple libanais».

Le bureau des médias d’Aoun ajoutent que d’après lui, «les négociations sont purement techniques et se limitent à la démarcation des frontières maritimes… La partie américaine est présente dans les pourparlers en tant que médiateur pour faciliter le processus. »

Aoun a chargé la délégation «de s’en tenir aux droits libanais reconnus internationalement, et de les défendre».

Le Liban bâtit de grands espoirs sur un aboutissement positif qui pourrait favoriser un environnement sûr pour les entreprises internationales désireuses d’explorer les gisements de pétrole et de gaz au large de ses côtes.

La zone contestée entre le Liban et Israël en Méditerranée est s’étend sur 860 km² environ. Riche en pétrole et en gaz, elle est connue sous le nom de bloc 9.

« Ce qui est attendu mercredi pendant les pourparlers, c'est que chaque partie propose un document qui inclurait toutes les questions à l’ordre du jour, et la partie américaine pourrait proposer un document avec des solutions », a déclaré Dr. Riad Tabbarah, ancien ambassadeur du Liban à Washington, à Arab News.

«Généralement, un ordre du jour est fixé avec un point principal sur lequel les négociations tournent, et on s’appuie sur les points qui pourraient conduire à un accord pour parvenir à un accord final», a-t-il déclaré. «Chaque partie fera son possible pour obtenir le maximum dans les négociations. Ces pourparlers pourraient également être ajournés afin que chaque partie se réfère à son gouvernement. »

Mais en l’absence de gouvernement au Liban, on se demande vers qui la délégation du pays va se tourner.

L'ancien ministre Rachid Derbas a déclaré à Arab News: «Dans ce cas, et selon la constitution, ce serait le président de la république, mais si une décision est requise, il faudrait avoir un vrai gouvernement, et non un gouvernement intérimaire, comme c'est le cas aujourd'hui.

L'ancien Premier ministre Fouad Siniora a critiqué Aoun « pour avoir enfreint la constitution en formant la délégation de pourparlers avec Israël », car « selon la constitution et les normes, le président aurait dû consulter le Premier ministre avant de former la délégation ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com