RIYAD: L'agence de notation Fitch Ratings a révisé la perspective de la note de défaut émetteurs en devises étrangère à long terme de l'Arabie saoudite, ou l’IDR, de stable à positive, en attribuant la note A au Royaume.
La révision des perspectives financières reflète l'amélioration du bilan souverain du Royaume, suscité par une hausse des recettes pétrolières et son engagement en faveur de la consolidation fiscale.
Selon l'agence de notation Fitch Ratings, la dette publique et le produit intérieur brut de l’Arabie saoudite devraient rester inférieurs à 30% jusqu'en 2025.
Le gouvernement saoudien devrait également conserver d'importantes réserves budgétaires, notamment des dépôts à la banque centrale supérieurs à 10% du PIB.
Fitch s'attend aussi à ce que l'Arabie saoudite enregistre des excédents budgétaires en 2022-2023 pour la première fois depuis 2013, équivalant respectivement à 6,7% et 3,5% du PIB.
En 2022 et 2023, les prix du pétrole brut Brent devraient atteindre en moyenne 100 et 80 dollars (1 dollar américain = 0,92 euro) le baril, tandis que la production pétrolière de l'Arabie saoudite atteindra en moyenne 10,7 millions de barils par jours (bpj) et 11,1 millions de bpj, respectivement.
Il s’agirait des niveaux de production de pétrole les plus élevés du Royaume, selon Fitch.
Le géant pétrolier saoudien Aramco vise à augmenter sa capacité de production à 12,6 millions de bpj en 2025 et à 13,3 millions de bpj d'ici 2027, contre 12,2 millions de bpj actuellement, mentionne l'agence.
D'après Fitch, une variation de 10 dollars par baril du prix du pétrole modifierait les prévisions de déficit budgétaire de l'agence de 2,3% du PIB.
Une différence d'un million de bpj dans la production aurait des conséquences similaires sur les prévisions de l'agence.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com