À 47 ans, Arab News continue de récolter les fruits de sa transformation numérique

Arab News fête son 47ème anniversaire (Photo fournie).
Arab News fête son 47ème anniversaire (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 21 avril 2022

À 47 ans, Arab News continue de récolter les fruits de sa transformation numérique

  • L’expansion numérique lancée en 2016 se traduit par plus de 65 millions de pages vues et 10 millions de visiteurs uniques par mois
  • Arab News est devenu la plate-forme de choix pour les décideurs et les leaders d’opinion 

RIYAD: À l’occasion de son 47e anniversaire, Arab News, le quotidien pan-arabe multilingue de référence, s’est engagé à demeurer la plate-forme de choix pour les voix qui importent à son lectorat dans le monde entier.
Depuis sa fondation en 1975, le journal basé à Riyad cherche à faire entendre la voix de l’Arabie saoudite et du monde arabe sur la scène internationale.
En septembre 2016, Arab News annonce un projet d’expansion mondiale et de transformation numérique. Le quotidien a été relancé en tant que plate-forme 24/7 privilégiant le numérique, et son nouveau design a été primé. Il a également maintenu son édition imprimée, qui continue d’être le journal anglophone de référence pour les entités gouvernementales, les ambassades et la communauté des affaires au sein du Royaume.
En 2018, le média lance son édition numérique pakistanaise. S’en est suivi Arab News Japon, qui a été lancé à Tokyo en octobre 2019, coïncidant avec la cérémonie d’accession au trône de l’empereur Naruhito. L’édition japonaise a été officiellement inaugurée par Taro Kono, le ministre de la Défense du pays à l’époque, ainsi que par la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike.
En 2020, en dépit des défis posés par la pandémie, Arab News lance son édition numérique en langue française lors d’un webinaire Zoom durant lequel le président de la République de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, a prononcé le discours d’ouverture. Le ministre saoudien des Médias par intérim, Majid Qasabi, et l’ambassadeur de France à l’époque, François Gouyette, ont par ailleurs inauguré la nouvelle édition.
Arab News a également lancé plusieurs produits numériques, tels que «Frankly Speaking», le talk-show de style HardTalk diffusé sur son site principal et sur YouTube. Parmi les nombreux invités influents de l’émission figurent le ministre saoudien de l’Investissement, Khaled al-Faleh; le ministre saoudien du Tourisme, Ahmed al-Khatib; la princesse Lamia bent Majed; l’ancien prince héritier d’Iran, Reza Pahlavi; le fondateur de Pfizer/BioNTech, le Dr Ugur Sahin; le magnat des affaires devenu fugitif, Carlos Ghosn; ainsi que la sénatrice française Nathalie Goulet.
Aux États-Unis, Arab News a lancé le «Ray Hanania Radio Show», qui est diffusé tous les mercredis de 8 à 9 heures, heure normale de l’Est, sur le US Arab Radio Network. Dans chaque épisode, le correspondant spécial d’Arab News à Chicago, Ray Hanania, discute des questions qui intéressent les Arabes américains.
Le journal dispose également de sa propre unité de recherche et d’études et a conclu un partenariat médiatique exclusif avec YouGov pour la réalisation de sondages politiques au Moyen-Orient.
Arab News est réputé pour son équipe de graphistes primée. Le quotidien a remporté plus de 75 récompenses depuis sa relance et enregistre plus de 40 millions de pages vues chaque mois.
«Nous pouvons parler longuement de relance, de transformation numérique ou de stratégie, mais la réalité est que ce ne sont que des moyens pour arriver à une fin, et cette fin est de fournir à nos lecteurs dans le monde entier un contenu de qualité au quotidien», a déclaré Faisal J. Abbas, rédacteur en chef d’Arab News.
«C’est pourquoi nous avons choisi, pour notre vidéo d’anniversaire annuelle, de nous concentrer sur ce qui compte le plus: notre engagement envers nos lecteurs à continuer d’être la plate-forme régionale de choix pour les leaders d’opinion et les décideurs.»
«Avec la meilleure équipe de journalistes du monde arabe aujourd’hui, un public de plus en plus large et des possibilités infinies, Arab News est un exemple concret que la vie commence après quarante ans», a-t-il ajouté.
Arab News fait partie du Saudi Research and Media Group et possède des bureaux à Riyad, Djeddah, Dubaï, Islamabad, Tokyo, Paris, Londres et aux États-Unis.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.