Emerging Mediterranean, pour accélérer les futurs champions de la Tech for Good

Samir Abdelkrim, photo fournie.
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Publié le Vendredi 29 avril 2022

Emerging Mediterranean, pour accélérer les futurs champions de la Tech for Good

  • Emerging Mediterranean allie support financier, accompagnement pédagogique, networking et visibilité
  • «Emerging Mediterranean, lancé en 2020, est un programme conçu sur mesure pour accompagner les start-up à impact de la rive sud de la Méditerranée»

PARIS: Soutenu par l’Agence française de développement (AFD) et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le programme Emerging Mediterranean a été créé en 2020 à Marseille par Samir Abdelkrim et Julie Lanckriet-Goerig. Il vise à encourager les futurs champions de la Tech for Good (démarche qui vise à mettre l’impact sociétal au cœur de la croissance économique grâce aux nouvelles technologies, NDLR) entre les deux rives de la Méditerranée. Il concerne de nombreux pays comme la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Ces derniers sont engagés dans diverses thématiques: l’agritech, la mobilité, l’edtech (technologies de l’éducation), l’environnement, l’économie sociale et solidaire et l’entrepreneuriat féminin.

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Selon ses responsables, ce programme allie support financier, accompagnement pédagogique, networking (concept qui désigne le fait de travailler en réseau) et visibilité. Le tutorat personnalisé, l’accompagnement à la levée de fonds, la préparation au scale-up (start-up qui a réussi à croître), l’accélération de l’innovation sociale et inclusive, la sensibilisation au leadership et aux échanges entre pairs figurent parmi les nombreuses actions menées dans le cadre de ce programme.

«Emerging Mediterranean, lancé en 2020, est un programme conçu sur mesure pour accompagner les start-up à impact de la rive sud de la Méditerranée. Les deux premières éditions ont démontré leur pertinence et l'intérêt de cet écosystème, affichant des chiffres excellents et une participation en hausse: au total, plus de cinq cent trente start-up ont souhaité participer à cette aventure. Le tiers d’entre elles sont portées par des femmes. Pour cette 3e édition, qui s’est ouverte le 11 avril dernier, nous souhaitons aller encore plus loin, avec un accompagnement technique plus poussé, en développant davantage le tutorat et les sessions de coaching individuel», explique Samir Abdelkrim à Arab News en français.

 

EN BREF

Depuis 2020, Emerging Mediterranean s’appuie sur un important réseau de pays partenaires et travaille notamment avec des experts comme la chambre de commerce de Mauritanie et l’incubateur Hadina Rimtic, le Technopark, LaStartupFactory, P-Curiosity Lab et le groupe OCP pour le Maroc, la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) et Tek2Hub pour l’Algérie, Connect’Innov et The Dot pour la Tunisie, et Expertise France Libye et l’Agence universitaire de la francophonie pour la Libye.

Appel à candidatures

Un appel à candidatures, proposé du 11 au 15 mai 2022, est lancé pour les start-up engagées dans l’innovation positive de la rive sud de la méditerranée. Le programme de cette 3e édition comprend d’importantes nouveautés, avec la nomination d’un sixième lauréat, un prix dédié au développement de l’entrepreneuriat féminin, un renforcement du tutorat et la tenue de l’événement Bootcamp des deux rives, pour la première fois, sur le site de l’incubateur tunisien The Dot, à Tunis, le centre névralgique de l’écosystème de la tech tunisienne.

 

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Selon les organisateurs, trente start-up parmi les plus prometteuses participeront au Bootcamp des deux rives. (Photo fournie). 

Le principe de la création du Prix spécial de l’entrepreneuriat féminin, un label qui s’attache à valoriser la place des femmes méditerranéennes et celle de l’entrepreneuriat féminin en Méditerranée, est une thématique qui constitue l’ADN d’Emerging Mediterranean. «Ce prix sera accordé à un porteur de projets, une femme ou un homme, qui aura démontré un engagement particulier en faveur des femmes méditerranéennes ou de l’entrepreneuriat féminin en Méditerranée», souligne Julie Lanckriet-Goerig, directrice des opérations du programme.

Tuteurs d’exception

Selon les organisateurs, trente start-up parmi les plus prometteuses participeront au Bootcamp des deux rives, un temps fort du programme constitué de trois jours de coaching intensif avec des tuteurs d’exception, du 22 au 26 juin à Tunis. Les douze meilleures seront désignées à raison de deux projets par pays. Les douze finalistes passeront au mois de juillet devant un jury.

Samir Abdelkrim nous fait savoir que l’appel à candidatures de 2021 a rencontré un succès incontestable avec le dépôt de trois cent cinq candidatures. 31% d’entre elles étaient portées par des femmes, soit une augmentation de 34% par rapport à l’édition précédente. «Cette réussite est révélatrice d’une région dynamique, d’une jeunesse en mouvement et d’un fort intérêt de l’écosystème entrepreneurial pour le programme Emerging Mediterranean», souligne-t-il.

«Notre Bootcamp des deux rives se tiendra au sein de l'incubateur tunisien The Dot, qui s'est imposé en quelques mois comme l'un des épicentres de l'écosystème tech tunisien et maghrébin. Nous sommes heureux de le compter parmi nos partenaires et nous sommes convaincus que l'énergie et le dynamisme de The Dot seront bénéfiques aux start-up participantes», nous confie Samir Abdelkrim. «Plus généralement, le Maghreb est une région de l'Afrique riche de talents qui peuvent réellement influencer notre société et sont en mesure de répondre aux grands défis sociaux ou environnementaux de notre planète. Avec notre programme Emerging Mediterranean, nous avons la volonté de les faire rayonner, de les faire grandir et de permettre d'écrire un nouveau grand chapitre pour le récit méditerranéen.»

Aida Kandil, fondatrice de la société My Tindy et lauréate pour le Maroc en 2020, a accompagné près de deux cent cinquante artisans. De son côté, Aladdin Elsgier, fondateur de la start-up Dawrrat, qui a formé plus de cinq cents étudiants, est en train de négocier auprès d’investisseurs et de représentants du secteur public en vue d’instaurer un partenariat public-privé.

Olfa Kilani, fondatrice de la société Kyto-Prod, a obtenu sa deuxième levée de fonds et elle a pour ambition de lancer sa filiale en France. «Le programme Emerging Mediterranean m’a permis à la fois d’acquérir des compétences grâce à la formation, au networking, aux échanges avec les professionnels, et de faire des rencontres clés grâce auxquelles nous préparons l’ouverture de notre filiale en France et d’autres en Méditerranée. Nous avons affiné notre vision, renforcé notre capacité et gagné en confiance afin de conquérir de nouvelles perspectives et d’autres marchés», conclut-elle.


l'Arabie saoudite fait progresser ses objectifs en matière d'émissions nettes zéro

L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public. (Dossier)
L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public. (Dossier)
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  • L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public.
  • L'accord contribue également à l'objectif plus large de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060.

RIYAD : Plus de 30 millions de tonnes de crédits carbone à haute intégrité devraient être délivrés d'ici 2030 dans le cadre d'un accord visant à soutenir les ambitions de l'Arabie saoudite en matière d'émissions nettes zéro.

L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public.

Selon l'agence de presse saoudienne, les crédits proviendront de projets d'action climatique mondiaux, principalement dans les pays du Sud, et le premier lot devrait être livré par l'intermédiaire de la plateforme de marché en décembre.

Cet accord est une étape clé dans les efforts du Royaume pour construire un marché volontaire du carbone évolutif, et permettra à ENOWA de compenser ses émissions actuelles tout en développant une infrastructure renouvelable pour alimenter les futurs secteurs et projets de NEOM.

L'accord contribue également à l'objectif plus large de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060 grâce au développement d'une infrastructure robuste d'échange de carbone axée sur des crédits de haute qualité et un impact significatif sur le climat.

"L'accord à long terme avec ENOWA vise à faciliter la fourniture de plus de 30 millions de tonnes de crédits carbone d'ici à 2030. Il représente une étape clé dans le parcours du Royaume pour stimuler la croissance des marchés volontaires mondiaux du carbone", a déclaré Riham El-Gizy, PDG de la Voluntary Carbon Market Co.

"Alors qu'ENOWA développe un système avancé d'énergie renouvelable et propre pour alimenter les secteurs et les projets de NEOM, cet accord l'aidera à compenser ses émissions actuelles et à jeter les bases d'une infrastructure d'énergie propre à long terme", a-t-elle ajouté.

VCM, qui a été créé en octobre 2022 par le PIF et le Saudi Tadawul Group, est détenu à 80 % par le fonds souverain. Il exploite un écosystème complet qui comprend un fonds d'investissement pour les projets d'atténuation du changement climatique, une plateforme d'échange de crédits carbone et des services de conseil pour soutenir les réductions d'émissions.

Le marché mondial du carbone volontaire devrait connaître une forte expansion, passant d'un montant estimé à 2 milliards de dollars en 2020 à environ 250 milliards de dollars d'ici à 2050.

M. El-Gizy a souligné que l'accord soutenait également les projets climatiques dans les pays du Sud en fournissant des garanties de financement essentielles, aidant ainsi les développeurs à planifier avec plus de certitude.

"Pour parvenir à des émissions nettes nulles au niveau mondial, les projets respectueux du climat qui réduisent ou éliminent le carbone de l'atmosphère ont non seulement besoin de financement, mais aussi d'une crédibilité accrue", a-t-elle déclaré.

Jens Madrian, directeur général par intérim d'ENOWA, a souligné l'importance du partenariat pour les objectifs de durabilité de NEOM.

"ENOWA s'efforce de répondre aux besoins énergétiques de NEOM de manière durable. Au cours des deux dernières années, nous avons acquis des crédits carbone à haute intégrité lors des ventes aux enchères du marché volontaire du carbone, et nous sommes heureux d'être la première entreprise du Royaume à signer un accord à long terme et à grande échelle avec le marché", a-t-il déclaré.

Le VCM a lancé la première plateforme d'échange volontaire de crédits carbone d'Arabie saoudite le 12 novembre 2024. Le système offre des transactions sécurisées, des outils de découverte des prix et un accès aux données des projets de crédits carbone, constituant ainsi l'épine dorsale de l'entrée du Royaume sur le marché mondial.

Intégrée aux registres internationaux, la plateforme prend également en charge l'infrastructure conforme à la charia et comprend des fonctions telles que les enchères, les demandes de cotation et les échanges de gré à gré. Un marché au comptant devrait être lancé en 2025.

ENOWA a déjà participé à des ventes aux enchères de crédits carbone organisées en Arabie saoudite en 2022 et au Kenya en 2023. Ces efforts s'inscrivent dans les objectifs plus larges de NEOM, à savoir la construction d'un modèle urbain durable, la promotion de la diversification économique et l'amélioration de la qualité de vie. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'Arabie saoudite ajoute deux nouveaux services maritimes, étendant ainsi sa couverture à 19 destinations

L'Arabie saoudite accélère ses efforts pour devenir l'un des dix premiers pôles logistiques mondiaux. (Getty via AN )
L'Arabie saoudite accélère ses efforts pour devenir l'un des dix premiers pôles logistiques mondiaux. (Getty via AN )
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  • Mawani, a annoncé le lancement du service maritime IM2 au port islamique de Jeddah, exploité par Emirates Line et Wan Hai, marquant ainsi le 22ᵉ service ajouté depuis le début de l'année 2025.
  • Avec une capacité de traitement de 2 800 équivalents vingt pieds, ce service relie Djeddah à trois grands ports internationaux : Mundra en Inde, Alexandrie en Égypte et Mersin en Turquie.

DJEDDAH : La connectivité entre les ports saoudiens devrait s'améliorer grâce à l'ajout de deux nouveaux services maritimes, qui permettront au Royaume de commercer avec 19 destinations mondiales supplémentaires.

L'Autorité portuaire saoudienne, connue sous le nom de Mawani, a annoncé le lancement du service maritime IM2 au port islamique de Jeddah, exploité par Emirates Line et Wan Hai, marquant ainsi le 22ᵉ service ajouté depuis le début de l'année 2025.

Avec une capacité de traitement de 2 800 équivalents vingt pieds, ce service relie Djeddah à trois grands ports internationaux : Mundra en Inde, Alexandrie en Égypte et Mersin en Turquie.

Ces développements s'inscrivent dans le cadre des efforts continus de Mawani pour améliorer le classement de l'Arabie saoudite dans les indicateurs de performance mondiaux, soutenir les flux d'exportation nationaux conformément à la stratégie nationale de transport et de logistique, et consolider le rôle du Royaume en tant que plaque tournante logistique essentielle reliant l'Asie, l'Afrique et l'Europe. 

Dans un communiqué, Mawani a déclaré : « Ce service contribuera à renforcer la compétitivité des ports saoudiens, à faciliter le commerce mondial, à ouvrir de nouvelles opportunités commerciales et à améliorer l'efficacité opérationnelle du port islamique de Djeddah. »

Cette annonce fait suite au lancement, la veille, du service « Chinook Clanga » par Mediterranean Shipping Co. au port King Abdulaziz de Dammam et au port de Jubail. La nouvelle route relie les ports orientaux de l'Arabie saoudite à 16 destinations régionales et mondiales.

Initialement annoncé en mars, le service MSC renforce les liens entre le golfe Persique et des ports clés tels que le port Khalifa Bin Salman à Bahreïn, le port Hamad au Qatar, le port de Nhava Sheva en Inde, le port de Colombo au Sri Lanka et Singapour.

Elle relie également Vung Tau et Haiphong au Vietnam, ainsi que Nansha, Yantian, Ningbo, Shanghai, Qingdao en Chine, Busan en Corée du Sud, Seattle aux États-Unis, et Vancouver et Prince Rupert au Canada. 

Conformément à la Vision 2030, l'Arabie saoudite accélère ses efforts pour devenir l'un des dix premiers pôles logistiques mondiaux, le secteur maritime jouant un rôle central dans cette démarche.

Dans le cadre de sa stratégie nationale de transport et de logistique, le royaume vise également à faire passer la contribution du secteur au produit intérieur brut de 6 à 10 % d'ici 2030.

En 2024, les ports saoudiens ont traité plus de 320 millions de tonnes de marchandises, enregistrant une hausse de 14,45 % par rapport à l'année précédente. Selon Mawani, les exportations de conteneurs ont augmenté de 8,86 %, dépassant les 2,8 millions d'EVP.

Mawani a également lancé plusieurs initiatives en 2024, notamment de nouvelles zones logistiques au port islamique de Djeddah et au port King Abdulaziz de Dammam, soutenues par 2,9 milliards de riyals saoudiens (773 millions de dollars) d'investissements privés.

Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre d'un plan plus large de 10 milliards de riyals saoudiens visant à développer 18 parcs logistiques à l'échelle nationale.


Le pétrole reste soumis à une implication américaine directe dans le conflit entre Israël et l'Iran

Les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 49 cents, soit 0,7 %, à 69,28 dollars le baril à 9h30, heure saoudienne. Shutterstock
Les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 49 cents, soit 0,7 %, à 69,28 dollars le baril à 9h30, heure saoudienne. Shutterstock
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  • Les cours de l'or noir ont légèrement reculé lundi, malgré l'intensification du conflit entre Israël et l'Iran. En effet, les frappes israéliennes
  • Le fait que le conflit ne se soit pas encore élargi à d'autres pays favorise également l'attentisme du marché. 

LONDRES : Les cours de l'or noir ont légèrement reculé lundi, malgré l'intensification du conflit entre Israël et l'Iran. En effet, les frappes israéliennes n'ont pas ralenti les exportations de pétrole de Téhéran et les États-Unis n'ont pas encore directement intervenu.

Vers 9 h 15 GMT (11 h 15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, perdait 0,93 %, à 73,54 dollars.

Son équivalent américain, le baril de WTI, pour livraison en juillet, perdait 0,86 % à 72,35 dollars.

Le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a appelé les deux pays belligérants à « trouver un accord », ajoutant qu'il était « possible » que les États-Unis s'impliquent dans le conflit, mais pas « à cet instant ».

« Les États-Unis ont le pouvoir et la volonté de contenir la situation », estime Janiv Shah, analyste chez Rystad Energy.

Le fait que le conflit ne se soit pas encore élargi à d'autres pays favorise également l'attentisme du marché. 

Un tel élargissement pourrait entraîner une réduction de l'offre de barils ou un blocage de l'approvisionnement, notamment en provenance du détroit d'Ormuz, par lequel transite près de 20 % de la production mondiale.

Toutefois, une attaque de drone israélien contre une raffinerie stratégique en Iran (le champ gazier de South Pars-North Dome) a provoqué samedi une « puissante explosion » et un incendie sur le site, dans le sud du pays.

Ce champ, partagé avec le Qatar, est la plus grande réserve de gaz connue au monde. Il fournit environ 70 % du gaz naturel consommé en Iran.

Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a estimé que cette attaque visait à « élargir la guerre au-delà » de l'Iran, ajoutant que toute activité militaire dans le Golfe « pourrait impliquer toute la région, voire le monde entier ».

Pour le moment, Israël n'a pas ciblé « les installations d'exportation d'énergie de l'Iran », ce qui pourrait signifier que le pays respecte « le souhait de Donald Trump » de faire baisser les prix du pétrole, a souligné Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Le président Trump a répété à maintes reprises sa volonté de faire chuter les cours de l'or noir et « il serait très frustrant pour lui de voir Israël commencer à faire exploser les installations d'exportation de l'Iran », explique M. Schieldrop.