Exposition: 37 ans plus tard, le souvenir des martyrs de la Croix-Rouge libanaise

La Croix-Rouge libanaise (CRL) Kornet Chehwan organise une exposition qui a pour titre Matrah Ma al-Alb Bikoun («Là où est le cœur») depuis le 27 avril à Beit Beyrouth. (Photo fournie)
La Croix-Rouge libanaise (CRL) Kornet Chehwan organise une exposition qui a pour titre Matrah Ma al-Alb Bikoun («Là où est le cœur») depuis le 27 avril à Beit Beyrouth. (Photo fournie)
La Croix-Rouge libanaise (CRL) Kornet Chehwan organise une exposition qui a pour titre Matrah Ma al-Alb Bikoun («Là où est le cœur») depuis le 27 avril à Beit Beyrouth. (Photo fournie)
La Croix-Rouge libanaise (CRL) Kornet Chehwan organise une exposition qui a pour titre Matrah Ma al-Alb Bikoun («Là où est le cœur») depuis le 27 avril à Beit Beyrouth. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 30 avril 2022

Exposition: 37 ans plus tard, le souvenir des martyrs de la Croix-Rouge libanaise

La Croix-Rouge libanaise (CRL) Kornet Chehwan organise une exposition qui a pour titre Matrah Ma al-Alb Bikoun («Là où est le cœur») depuis le 27 avril à Beit Beyrouth. (Photo fournie)
La Croix-Rouge libanaise (CRL) Kornet Chehwan organise une exposition qui a pour titre Matrah Ma al-Alb Bikoun («Là où est le cœur») depuis le 27 avril à Beit Beyrouth. (Photo fournie)
  • Pour cette 37e rencontre, une exposition virtuelle a été conçue
  • La CRL a choisi le 27 avril pour honorer les secouristes tombés dans l’exercice de leur fonction

BEYROUTH: Pour commémorer le «Souvenir XXXVII» de ses quinze martyrs, la Croix-Rouge libanaise (CRL) Kornet Chehwan organise une exposition qui a pour titre Matrah Ma al-Alb Bikoun («Là où est le cœur») depuis le 27 avril à Beit Beyrouth [ou Maison jaune, musée et centre culturel urbain qui célèbre l’histoire de Beyrouth, NDLR]. 

Il s’agit de la 37e rencontre organisée pour la circonstance, mais cette année est différente: une exposition virtuelle a été conçue. Elle nous invite à un voyage intemporel à travers les grandes étapes de la Croix-Rouge libanaise, présentant ses défis actuels et à venir. 

Le 27 avril 1985, Michel Moukarzel et Joseph Khoury (Hardy et Captain*), deux jeunes secouristes de la CRL Kornet Chehwan, se préparaient à partir pour un mariage. Ils ignoraient que le sort en avait décidé autrement et qu’ils allaient devoir se sacrifier pour sauver une personne tombée dans un puits. Ils deviendront secouristes pour l’éternité. 

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EN BREF

La CRL a choisi le 27 avril pour honorer les secouristes tombés dans l’exercice de leur fonction: Tony Asmar, Sélim Abdo, Sélim Khairallah, Michel Moukarzel, Joseph Khoury, sœur Marie-Sophie Zoghbi, Khalil Saydah, Sélim Hammoud, Bassel el-Bizri, Taha Lachine, Hussein Hamdar, Farès Debs, Mikhaïl Jbeily, Haytham Sleiman et Boulos Maamari. 

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(Photo fournie)

Musée vivant 

Dans ce musée vivant, témoin de la guerre civile libanaise, les objets et les souvenirs recueillis auprès des familles et des amis de ces quinze martyrs sont disposés pour reconstituer une maison qui évoque le passé et tous ceux qui l'ont façonné. Un lieu pour visiter, se souvenir, se recueillir, apprendre, partager et chérir la vie de ces humanitaires. 

«Le 27 avril est une date qui compte énormément pour nous», déclare Riwa Kharrat (Curly 208*) secouriste au centre de Bois-de-Boulogne à Arab News en français, «c'est aussi une plus grande prise de conscience sur le secourisme, ce métier de passion» 

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(Photo fournie)

Également témoin de la guerre civile libanaise, Beit Beyrouth constitue un héritage que les Libanais peuvent partager pour tirer les leçons d’un passé douloureux et sanglant. 

Réseau solide de bénévoles 

Dans cette mosaïque confessionnelle qu’est le Liban, les secouristes de la CRL déploient des efforts constants, quelles que soient la région d’où ils viennent ou leur religion, pour venir en aide à tous leurs concitoyens. Ils forment un réseau solide de bénévoles présents sur le terrain partout au Liban. 

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Rachel el-Hayek (Wazze*), secouriste au centre de Kornet Chehwan depuis 2010, confie à Arab News en français: «Malgré toutes nos préoccupations, nous nous retrouvons toujours au centre de secours de la Croix-Rouge, notre deuxième maison.» 

Toujours debout, dévouée aux citoyens et à la mémoire, porteuse des valeurs du vivre-ensemble, la CRL a choisi Beit Beyrouth. Plus qu’un simple musée, ce lieu représente une véritable icône de la résistance artistique, une maison qui est parvenue à survivre, car «le cœur y est», comme le souligne Rachel. 

(Photo fournie)

Un voyage d’humanité 

Depuis sa création, le but de la CRL est de répandre un esprit de paix, de compréhension et de respect entre des secouristes prêts à intervenir à tout moment auprès du public avec neutralité, sans discrimination raciale, sociale, religieuse ni distinction politique.  

C’est comme une famille au service de l’humanité.  

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(Photo fournie)

*Hardy, Captain, Wazze et Curly 208 sont les pseudonymes des secouristes. 


L'écrivain Boualem Sansal ne se pourvoira pas en cassation en Algérie

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
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  • « D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.
  • Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

PARIS : L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison pour « atteinte à l'unité nationale » en Algérie, ne fera pas de pourvoi en cassation, a appris l'AFP de sources concordantes samedi.

« D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.

« Cela signifie que la condamnation est définitive. D'ailleurs, compte tenu de l'état de la justice en Algérie, il n'a aucune chance en cassation pour faire requalifier son infraction », a ajouté l'ancienne ministre.

Des proches de l'écrivain ont ensuite indiqué à l'AFP qu'il avait « renoncé à un recours ».

Sollicité par l'AFP, son avocat français, Me Pierre Cornut-Gentille, a refusé de faire tout commentaire.

Emprisonné depuis plus de sept mois, le romancier et essayiste de 80 ans a vu sa condamnation confirmée en appel mardi. Il dispose en principe de huit jours pour introduire un pourvoi en cassation.

Parmi les faits qui lui sont reprochés par la justice algérienne, figurent notamment des déclarations faites en octobre 2024 au média d'extrême droite français Frontières, dans lesquelles l'écrivain estimait que l'Algérie avait hérité de territoires appartenant jusque-là au Maroc sous la colonisation française.

Selon ses proches, M. Sansal, atteint d'un cancer de la prostate, ne figurait pas parmi les milliers de personnes graciées par la présidence algérienne vendredi, à la veille de la fête de l'indépendance du pays, et rien ne laissait présager une grâce imminente ce week-end.

Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

Noëlle Lenoir estime également qu'il ne faut pas s'attendre à une grâce à l'occasion de la fête de l'indépendance, même si elle a assuré à France Inter « garder l'espoir ». 

« Nous pensons qu'il sera libéré. Il est impossible que l'Algérie prenne la responsabilité de sa mort en prison », a-t-elle avancé.

L'écrivain fait l'objet d'une âpre lutte diplomatique entre l'Algérie et la France depuis son arrestation à son arrivée à Alger, le 16 novembre.


334 000 citoyens saoudiens ont reçu une formation à intelligence artificielle

Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
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  • Lancé en septembre 2024, ce programme de formation s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.
  • Lors de la session plénière du Forum, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

RIYAD : Selon l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle, 334 000 citoyens saoudiens ont bénéficié d'un programme gouvernemental leur permettant d'acquérir des compétences en intelligence artificielle.

Intitulé « Un million de Saoudiens dans l'IA », il a été mis en place en septembre 2024 en partenariat avec le ministère de l'Éducation et le ministère des Ressources humaines et du Développement social.

Lors de la session plénière du Forum du secteur à but non lucratif dans l'éducation et la formation 2025, qui s'est tenue à Riyad le 2 juillet, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

Il a déclaré que les partenariats noués par l'autorité avec d'autres agences gouvernementales avaient permis au Royaume de se positionner au niveau mondial en matière d'autonomisation des femmes dans le domaine de l'IA et de sensibilisation de la communauté, a récemment rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Lancée lors du Sommet mondial sur l'IA, l'initiative SAMAI s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.

Il a également cité plusieurs initiatives nationales issues de cette collaboration, notamment l'Olympiade nationale de programmation et d'intelligence artificielle, ou concours ATHKA.

Plus de 260 000 élèves de collèges et de lycées y ont participé et 10 000 d'entre eux se sont qualifiés pour la finale, a-t-il ajouté.

Le directeur de la SDAIA a également cité le programme « Road to ATHKA », qui a formé plus de 570 000 élèves aux concepts de l'IA.

Une autre initiative, intitulée « Future Intelligence Programmers », a permis de former plus de 10 000 enseignants.

La SDAIA et le ministère de l'Éducation ont également créé le Centre d'excellence en éducation.

Il a été conçu pour « institutionnaliser l'intégration technologique dans le secteur de l'éducation, soutenir les initiatives tournées vers l'avenir et tirer parti de l'IA pour améliorer les résultats scolaires ». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza : la Défense civile annonce 32 morts dans des raids et tirs israéliens

Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
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  • Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.
  • Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : La Défense civile locale a fait état de 32 Palestiniens tués samedi dans la bande de Gaza, où Israël a étendu son offensive, près de 21 mois après le début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.

Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

Depuis le début de la guerre, déclenchée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, de nombreux Gazaouis déplacés par le conflit trouvent refuge dans des bâtiments scolaires, qui ont été à plusieurs reprises la cible d'attaques israéliennes.

Selon l'armée israélienne, ces attaques visent des combattants du Hamas qu'elle accuse de se cacher parmi les civils.

M. Bassal a également fait état de huit Palestiniens tués par des tirs de l'armée israélienne à proximité d'un centre de distribution d'aide humanitaire, dans le sud du territoire assiégé par Israël.

Quatre Palestiniens, membres d'une même famille, ont été tués par une frappe qui a touché leur tente dans le secteur d'Al-Mawassi, dans le sud de la bande de Gaza, d'après la même source.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier, en l'absence de coordonnées géographiques précises.

Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès au terrain à Gaza, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.

Vendredi soir, le Hamas a affirmé être prêt à engager « immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition de cessez-le-feu parrainée par les États-Unis.

Un responsable gouvernemental israélien a indiqué à l'AFP qu'« aucune décision n'avait été prise à ce stade sur la question ».