La Berd aggrave sa prévision de contraction pour l'Ukraine et toute sa zone

Suite à un bombardement, une fumée s'élève d'une raffinerie de pétrole près de Lysychansk, dans l'est de l'Ukraine, le 9 mai 2022, 75e jour de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
Suite à un bombardement, une fumée s'élève d'une raffinerie de pétrole près de Lysychansk, dans l'est de l'Ukraine, le 9 mai 2022, 75e jour de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
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Publié le Mardi 10 mai 2022

La Berd aggrave sa prévision de contraction pour l'Ukraine et toute sa zone

  • La Berd table désormais sur une contraction brutale de 30% de l'économie ukrainienne cette année au lieu de 20% attendus en mars, au tout début de l'offensive russe
  • Quant à la Russie, la contraction attendue de 10% est équivalente à celle observée par les «pays occidentaux au plus fort de la pandémie de covid, donc c'est sévère», selon une économiste

LONDRES: La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), qui tient cette semaine son assemblée générale annuelle, a fortement aggravé ses prévisions de contraction économique pour l'Ukraine au regard de l'invasion russe qui se prolonge.


Elle table désormais sur une contraction brutale de 30% de l'économie ukrainienne cette année au lieu de 20% attendus en mars, au tout début de l'offensive russe.


L'organisation internationale anticipe par ailleurs toujours une contraction de 10% de l'économie russe, visée par une série de sanctions, et à cause du coût de sa guerre en Ukraine.


La Berd revoit aussi à la baisse sa prévision de croissance pour toute sa zone à 1,1% contre 1,7% en mars.


Après une forte contraction de l'économie des pays couverts par l'institut de financement européen en 2020 à cause de la pandémie, puis un net rebond l'an dernier avec la reprise post-covid, "la guerre en Ukraine a eu un impact profond sur les économies" de la zone, d'après un communiqué mardi.


La révision à la baisse de la prévision régionale est due "principalement à une contraction plus forte que prévue de l'économie ukrainienne à cause de la guerre qui dure", ajoute la Berd.


Pour l'Ukraine, la contraction est "probablement la pire depuis la seconde guerre mondiale", remarque Beata Javorcik, cheffe économiste de l'organisation dans un entretien à l'AFP.


Quant à la Russie, la contraction attendue de 10% est équivalente à celle observée par les "pays occidentaux au plus fort de la pandémie de covid, donc c'est sévère", ajoute-t-elle.


L'institut, qui lance mardi son assemblée générale annuelle à Marrakech pour trois jours, anticipe par ailleurs un rebond de l'économie de sa région à 4,7% l'an prochain, tirée par l'hypothèse d'une reconstruction en Ukraine qui entraînerait un rebond de 25% du produit intérieur brut du pays.


L'économie régionale devrait toutefois pâtir l'an prochain des "pressions inflationnistes" qui se ressentent à travers l'économie mondiale, selon le rapport de la Berd.


L'organisation, fondée en 1991 pour aider les pays de l'ex-bloc soviétique à passer à une économie de marché, a depuis étendu son périmètre pour inclure des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.

Les réfugiés ukrainiens, atout à terme pour les pays d'accueil

L'invasion russe en Ukraine représente un choc économique historique pour le pays, explique la cheffe économiste de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) Beata Javorcik dans un entretien.


Le conflit a déplacé 15% de la population ukrainienne, un afflux de réfugiés qui pèse sur les ressources des pays d'accueil mais qui, à long terme, peut s'avérer pour eux un atout, ajoute-t-elle en marge de l'assemblée générale annuelle de la Berd.

Q: Comment décrivez-vous l'impact économique de l'invasion de l'Ukraine?


R: Notre scénario central se fonde sur un conflit qui dure jusqu'à l'été, ce qui est très optimiste, et dans ce cas la guerre représente un choc moins important que le covid, et plutôt comparable à la crise financière (de 2008).

Selon notre scénario pessimiste, qui intègre des perturbations plus importantes de l'approvisionnement en gaz, nous projetons des niveaux de PIB qui reviennent à avant la pandémie et effacent donc tous les gains de la reprise avec des prix pétroliers qui restent élevés.

Pour l'Ukraine le déclin de 30% (du PIB) anticipé est dû au fait que la guerre prend place sur le territoire responsable de 60% du PIB. Le blé tend à être cultivé au sud et à l'est, là où a lieu la guerre, et il y a en plus des pénuries de carburant. En outre, 10% de la population ukrainienne est partie.

Pour la Russie, nous prévoyons une chute de PIB de 10%, soit l'équivalent de la contraction économique dans les pays occidentaux au plus fort du covid, ce qui est sévère.


Pour l'Ukraine, c'est probablement le pire déclin du PIB depuis la seconde guerre mondiale.

Q: Quelle est la situation en terme de sécurité alimentaire?
R: Je ne pense pas qu'il y ait de pénuries alimentaires. En général quand on observe des famines ce n'est pas dû à une pénurie d'aliments mais à leur distribution. Même si l'Ukraine et la Russie sont conjointement responsables de 35% des exportations mondiales, on peut acheter du blé des Etats-Unis par exemple.

Ce sont les prix élevés de l'alimentation qui rendent l'accès à l'alimentation difficile. Dans des pays comme le Maroc, l'Egypte et la Jordanie, la nourriture représente plus d'un tiers des paniers de consommation. Ces pays d'Afrique du nord sont (particulièrement affectés) car les prix des aliments augmentent et leurs devises se déprécient. Il y a en plus des subventions et c'est incroyablement coûteux pour les finances des gouvernements, au moment où elles sont déjà très fragilisées par le covid et les taux d'intérêt qui montent.

Certains gouvernements réagissent en abaissant les prix du carburant, parfois de l'alimentation. La bonne manière de le faire est de faire des transferts d'allocations aux ménages les plus pauvres. Mais abaisser les taxes (notamment sur l'essence, ndlr) pour tout le monde pèse sur les finances publiques et envoie les mauvais messages (en pleine urgence climatique, sans encourager à baisser la consommation de carburant, ndlr).

Q: Quel est l'impact de l'afflux de réfugiés dans les pays voisins?
R: La Moldavie a accueilli l'équivalent de 14% de sa population, la Pologne plus de 5%. En Pologne les réfugiés ont droit à des soins de santé gratuits, des allocations pour les enfants, des transports gratuits, l'école... Ca met une forte pression (sur les services publics).

Mais l'Europe de l'est vieillit très vite alors qu'elle n'est pas encore riche. Cet afflux de jeunes ukrainiens plutôt (diplômés) peut aider à résoudre cette situation. Nous savons d'expérience et de recherches académiques que les gens qui quittent leur pays ne sont pas les plus pauvres (car il faut des ressources pour faire le voyage, ndlr). Devenir réfugié est très risqué et demande beaucoup de courage, ce sont des gens qui ont un caractère entrepreneurial. Après un an ou plus dans un pays, ils intègrent la force de travail.

C'est vrai des Mexicains qui traversent le mur (au sud des Etats-Unis), ou des Syriens. Le niveau d'éducation des Ukrainiens est plus élevé en général que celui des Syriens par exemple et leur langue est similaire aux langues slaves, beaucoup d'Ukrainiens ont des racines polonaises et parlent déjà polonais. Les recherches montrent que les migrants augmentent les liens entre leurs pays d'accueil et d'origine ce qui augmente le commerce et l'investissement à long terme.

Menaces pour la sécurité alimentaire 
La Berd souligne que ses prévisions sont soumises au risque de fortes révisions à la baisse en cas "d'escalade du conflit ou si les exportations de gaz ou autres matières premières de Russie deviennent plus restreintes".


L'organisation note aussi que les prix des matières premières et de la nourriture ont flambé ces derniers mois avec des cours du gaz à des records historiques en Europe, tandis que les prix de denrées essentielles comme le blé, le maïs ou le soja ont aussi bondi, menaçant la sécurité alimentaire dans de nombreux pays, en Afrique ou au Moyen-Orient notamment.


Cette flambée des cours alimentaire nourrit par ailleurs l'inflation, qui a atteint près de 12% dans la région en mars, au plus haut depuis fin 2008, en pleine crise financière. Une escalade des prix qui devrait être ressentie en priorité par les ménages les plus fragiles, qui consacrent une plus grande part de leur budget aux dépenses essentielles.


La Russie et l'Ukraine sont deux exportateurs majeurs de blé, maïs, colza et huile de tournesol. La Russie est en outre le premier fournisseur mondial d'engrais et de gaz.


"Beaucoup d'économies des régions de la Berd sont aussi très dépendantes du gaz dans leur mix énergétique", poursuit la banque, qui critique cependant certaines mesures de soutien gouvernementales face à la flambée des prix énergétiques.


Beata Javorcik explique notamment à l'AFP que les mesures de subvention directe de l'essence ou du chauffage sont très coûteuses pour les finances publiques et donnent le mauvais message en pleine transition énergétique.


Elle encourage plutôt à mettre en place des aides financières face à la crise du coût de la vie en ciblant précisément les ménages les plus vulnérables.


La Berd relève par ailleurs que l'invasion russe de l'Ukraine a entraîné les plus gros déplacements de population en Europe depuis la seconde guerre mondiale, avec "plus de 5 millions d'ukrainiens ayant quitté le pays" depuis la mi-avril.


Si à court terme cet afflux de réfugiés va peser sur les ressources des pays d'accueil, "à plus long terme il pourrait stimuler ces pays aux populations vieillissantes", conclut l'institut.


Airbus: commande de 30 avions A320neo et 10 cargo A350F du loueur saoudien AviLease

Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé lundi une commande de 30 avions A320neo et de dix appareils cargos A350, d'une valeur théorique de près de 7 milliards de dollars, conclue avec le loueur saoudien AviLease. (Photo fournie).
Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé lundi une commande de 30 avions A320neo et de dix appareils cargos A350, d'une valeur théorique de près de 7 milliards de dollars, conclue avec le loueur saoudien AviLease. (Photo fournie).
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  • L'accord, qui prévoit la possibilité de porter le contrat à 22 avions cargo A350F et 55 appareils de la famille A320neo, a été signé devant la presse dès l'ouverture du salon aérospatial international du Bourget, au nord de Paris
  • Le montant est calculé d'après les prix catalogue de 2018, concept qu'Airbus a abandonné depuis en arguant que les prix de vente réels dépendent des spécificités de chaque contrat

LE BOURGET: Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé lundi une commande de 30 avions A320neo et de dix appareils cargos A350, d'une valeur théorique de près de 7 milliards de dollars, conclue avec le loueur saoudien AviLease.

L'accord, qui prévoit la possibilité de porter le contrat à 22 avions cargo A350F et 55 appareils de la famille A320neo, a été signé devant la presse dès l'ouverture du salon aérospatial international du Bourget, au nord de Paris. Le montant est calculé d'après les prix catalogue de 2018, concept qu'Airbus a abandonné depuis en arguant que les prix de vente réels dépendent des spécificités de chaque contrat, de la version et de la configuration de l'appareil et qu'ils demeurent confidentiels.

 

 


Vision Golfe 2025 : Paris accueille une nouvelle étape dans le partenariat stratégique entre la France et le Golfe

Le quartier d'affaires de La Défense à Paris le 1er juin 2025. (AFP)
Le quartier d'affaires de La Défense à Paris le 1er juin 2025. (AFP)
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  • Vision Golfe réunira à Paris des dirigeants gouvernementaux, des chefs d’entreprise et des décideurs économiques de premier plan venus de France et des pays du
  • Chaque thématique sera abordée à travers des panels, des ateliers B2B et des rencontres stratégiques

PARIS: Les 17 et 18 juin prochains, la troisième édition de Vision Golfe réunira à Paris des dirigeants gouvernementaux, des chefs d’entreprise et des décideurs économiques de premier plan venus de France et des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Ce forum de haut niveau, désormais incontournable, vise à transformer les visions stratégiques partagées en partenariats concrets, autour du thème : « Des visions audacieuses à l’impact concret : une nouvelle ère de coopération ».

Un programme structuré autour de dix axes stratégiques

Pendant deux jours, Vision Golfe 2025 mettra en lumière dix domaines clés de collaboration : transition énergétique, intelligence artificielle, santé, éducation, agroalimentaire, infrastructures intelligentes, luxe, sport, mobilité et environnement d’investissement.

Chaque thématique sera abordée à travers des panels, des ateliers B2B et des rencontres stratégiques.

Des figures majeures au programme

L’événement accueillera des ministres de haut rang de France et du Golfe, apportant une perspective politique de premier plan sur les grandes orientations bilatérales. Parmi les institutions représentées figurent notamment l’Université d’intelligence artificielle Mohammed ben Zayed  (MBZUAI) à Abou Dhabi et le Abu Dhabi Investment Office (ADIO), tous deux engagés dans la construction de ponts technologiques et économiques entre les deux régions.

Une ambition européenne portée par la France

En tant que première destination des investissements étrangers en Europe en 2024, la France joue un rôle de passerelle vers le marché européen pour les fonds souverains, les investisseurs privés et les start-ups innovantes du Golfe.

Vision Golfe 2025 s’inscrit dans cette dynamique en offrant une plateforme stratégique pour explorer de nouvelles synergies économiques.

Bilan positif et continuité

La précédente édition avait permis la signature d’accords marquants, notamment entre la Saudi Ports Authority (MAWANI) et le Grand Port Maritime de Marseille Fos, ainsi que la création du France Lab au sein de la MBZUAI — véritable symbole de coopération en matière d’intelligence artificielle.

Vers un partenariat durable et multidimensionnel

Dans un contexte de croissance continue des échanges — estimés à 20,9 milliards d’euros entre la France et le CCG en 2024, dont 8,5 milliards avec les Émirats arabes unis et 7,6 milliards avec l’Arabie saoudite — Vision Golfe 2025 ambitionne de consolider un partenariat structuré autour de trois piliers :

  • l’innovation industrielle,
  • les échanges académiques et culturels,
  • les projets d’investissement stratégique.

La session ministérielle « Blueprints for 2030 » et le panel « Innover pour la durabilité » promettent d’ouvrir la voie à des coopérations concrètes et orientées vers des résultats mesurables.

Vision Golfe 2025 s’impose comme un carrefour stratégique, où ambitions partagées et réalisations concrètes convergent pour dessiner l’avenir des relations entre la France et les pays du Golfe.


l'Arabie saoudite fait progresser ses objectifs en matière d'émissions nettes zéro

L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public. (Dossier)
L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public. (Dossier)
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  • L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public.
  • L'accord contribue également à l'objectif plus large de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060.

RIYAD : Plus de 30 millions de tonnes de crédits carbone à haute intégrité devraient être délivrés d'ici 2030 dans le cadre d'un accord visant à soutenir les ambitions de l'Arabie saoudite en matière d'émissions nettes zéro.

L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public.

Selon l'agence de presse saoudienne, les crédits proviendront de projets d'action climatique mondiaux, principalement dans les pays du Sud, et le premier lot devrait être livré par l'intermédiaire de la plateforme de marché en décembre.

Cet accord est une étape clé dans les efforts du Royaume pour construire un marché volontaire du carbone évolutif, et permettra à ENOWA de compenser ses émissions actuelles tout en développant une infrastructure renouvelable pour alimenter les futurs secteurs et projets de NEOM.

L'accord contribue également à l'objectif plus large de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060 grâce au développement d'une infrastructure robuste d'échange de carbone axée sur des crédits de haute qualité et un impact significatif sur le climat.

"L'accord à long terme avec ENOWA vise à faciliter la fourniture de plus de 30 millions de tonnes de crédits carbone d'ici à 2030. Il représente une étape clé dans le parcours du Royaume pour stimuler la croissance des marchés volontaires mondiaux du carbone", a déclaré Riham El-Gizy, PDG de la Voluntary Carbon Market Co.

"Alors qu'ENOWA développe un système avancé d'énergie renouvelable et propre pour alimenter les secteurs et les projets de NEOM, cet accord l'aidera à compenser ses émissions actuelles et à jeter les bases d'une infrastructure d'énergie propre à long terme", a-t-elle ajouté.

VCM, qui a été créé en octobre 2022 par le PIF et le Saudi Tadawul Group, est détenu à 80 % par le fonds souverain. Il exploite un écosystème complet qui comprend un fonds d'investissement pour les projets d'atténuation du changement climatique, une plateforme d'échange de crédits carbone et des services de conseil pour soutenir les réductions d'émissions.

Le marché mondial du carbone volontaire devrait connaître une forte expansion, passant d'un montant estimé à 2 milliards de dollars en 2020 à environ 250 milliards de dollars d'ici à 2050.

M. El-Gizy a souligné que l'accord soutenait également les projets climatiques dans les pays du Sud en fournissant des garanties de financement essentielles, aidant ainsi les développeurs à planifier avec plus de certitude.

"Pour parvenir à des émissions nettes nulles au niveau mondial, les projets respectueux du climat qui réduisent ou éliminent le carbone de l'atmosphère ont non seulement besoin de financement, mais aussi d'une crédibilité accrue", a-t-elle déclaré.

Jens Madrian, directeur général par intérim d'ENOWA, a souligné l'importance du partenariat pour les objectifs de durabilité de NEOM.

"ENOWA s'efforce de répondre aux besoins énergétiques de NEOM de manière durable. Au cours des deux dernières années, nous avons acquis des crédits carbone à haute intégrité lors des ventes aux enchères du marché volontaire du carbone, et nous sommes heureux d'être la première entreprise du Royaume à signer un accord à long terme et à grande échelle avec le marché", a-t-il déclaré.

Le VCM a lancé la première plateforme d'échange volontaire de crédits carbone d'Arabie saoudite le 12 novembre 2024. Le système offre des transactions sécurisées, des outils de découverte des prix et un accès aux données des projets de crédits carbone, constituant ainsi l'épine dorsale de l'entrée du Royaume sur le marché mondial.

Intégrée aux registres internationaux, la plateforme prend également en charge l'infrastructure conforme à la charia et comprend des fonctions telles que les enchères, les demandes de cotation et les échanges de gré à gré. Un marché au comptant devrait être lancé en 2025.

ENOWA a déjà participé à des ventes aux enchères de crédits carbone organisées en Arabie saoudite en 2022 et au Kenya en 2023. Ces efforts s'inscrivent dans les objectifs plus larges de NEOM, à savoir la construction d'un modèle urbain durable, la promotion de la diversification économique et l'amélioration de la qualité de vie. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com