L'artiste néerlandais Satori, vedette d’un événement organisé dans le désert de Riyad

L'artiste néerlandais Satori est la vedette d’un événement organisé dans le désert de Riyad. Photo fournie.
L'artiste néerlandais Satori est la vedette d’un événement organisé dans le désert de Riyad. Photo fournie.
L'artiste néerlandais Satori est la vedette d’un événement organisé dans le désert de Riyad. Photo fournie.
L'artiste néerlandais Satori est la vedette d’un événement organisé dans le désert de Riyad. Photo fournie.
La performance du DJ NarkBeat a conquis la foule lors de l’événement «Mars Escape» («Escapade de mars») de Desert Sounds.
La performance du DJ NarkBeat a conquis la foule lors de l’événement «Mars Escape» («Escapade de mars») de Desert Sounds.
De nombreux experts ont proposé un maquillage de festival aux participants, qui l’ont gardé tout au long de la nuit.
De nombreux experts ont proposé un maquillage de festival aux participants, qui l’ont gardé tout au long de la nuit.
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Publié le Lundi 16 mai 2022

L'artiste néerlandais Satori, vedette d’un événement organisé dans le désert de Riyad

  • Alaa Jazaeri, fondateur d’un festival de musique intitulé «Narratives», a ralenti le rythme avec un ensemble de musique house organique et pleine d’émotions
  • La lune, qui brillait, contribuait à créer une atmosphère de nuit céleste à mesure que la musique résonnait de plus en plus fort

RIYAD: Vendredi dernier, la musique électronique a résonné dans le désert de Riyad au NOX Camp Desert Resort, qui réunissait les amateurs de musique, d’art et de sports du désert à l’occasion d’un événement unique en son genre.

L’organisateur exclusif d’événements musicaux et artistiques Desert Sound Entertainment a présenté sa toute première expérience, Mars Escape, à la communauté saoudienne. Il a transporté quelque mille participants dans un autre monde, caractérisé par l’art en direct, le maquillage et les spectacles de feu.

La lune, qui brillait, contribuait à créer une atmosphère de nuit céleste à mesure que la musique résonnait de plus en plus fort. Des DJ de renommée mondiale ont littéralement enflammé la scène. Parmi eux figuraient Alaa Jazaeri, Rafa, NarkBeat et une performance surprise d’Ibbie, un DJ local.

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L’une des participants profite des nombreux jeux et activités que propose l’expérience Mars Escape. (Photo AN/Bachir Saleh)

On retrouvait sur la scène principale plusieurs artistes pendant le festival qui a duré dix heures. Rafa a offert à la foule une expérience de house sensorielle et authentiquement organique, tandis que la performance de NarkBeat a conquis la foule grâce à des sons d’oud particulièrement sensuels. Alaa Jazaeri, fondateur d’un festival de musique similaire intitulé «Narratives», a ralenti le rythme avec un ensemble de musique house organique et pleine d’émotions, proposant aux festivaliers une sorte de minivoyage.

La musique a atteint son apogée avec Satori, un producteur néerlandais de renommée mondiale dont la musique se concentre sur la spiritualité et l’illumination. C’est lui qui a clôturé l’événement. Cette escale à Riyad fait partie de sa tournée mondiale au cours de ce mois, avec des spectacles prévus à Moscou, à Stockholm et à Londres.

Rafa a offert à la foule une expérience de house sensorielle et authentiquement organique, tandis que la performance de NarkBeat a conquis la foule grâce à des sons d’oud particulièrement sensuels.

«Je n’imaginais pas que les gens pouvaient me connaître dans cette partie du monde et interagir de la sorte avec ma musique. C’est pour moi un véritable plaisir. Certes, je joue dans cette région depuis quelques années déjà, à Dubaï, en Égypte, au sultanat d’Oman et au Liban, mais jamais encore en Arabie», a déclaré Satori lors d’un entretien exclusif avec Arab News.

Les sons doux de Satori, qui s’inspirent du satori japonais (éveil spirituel qui est le but de la méditation zen, NDLR), ne peuvent être réduits à un seul genre, mais plutôt à un sentiment. Sa musique combine des éléments d’exploration de soi, des mélodies telluriques, des accents psychédéliques et une vive énergie. Le piano qui monte en crescendo, les rythmes électroniques synthétiques et la kalimba ont déclenché une série d’acclamations pendant que les gens dansaient. Presque tous les auditeurs étaient en état de transe et se sont abandonnés à la musique.

satori
(Photo AN/Bachir Saleh)

«J’ai l’impression, de mon côté, de participer à l’innovation. Il y a une sorte d’évolution, et le simple fait d’en faire partie est, pour moi, un très grand honneur. On a l’impression d’écrire l'histoire et je fais partie de ce chapitre, en quelque sorte», a-t-il confié à propos de sa dernière performance. «Après tout, la musique est un langage universel que les gens comprennent même s’ils ne sont pas habitués à ce type d’événements. Les gens le ressentent.»

Bien qu’il propose avant tout des performances musicales, cet événement certifié par l’Autorité générale pour le divertissement en Arabie saoudite comprenait un large éventail d’activités culturelles comme les installations artistiques, les graffitis, l’art de rue, les cabines immersives de réalité virtuelle, les jeux et les services de restauration continue. «Nous voulions compléter l’expérience musicale en renouant avec la nature et en nous exprimant à travers l’art et la musique», déclare la directrice adjointe, Rima al-Saud, dans un entretien accordé à Arab News.

Les spectateurs étaient prêts à se livrer à l’aspect culturel de l’expérience. «C’est ma toute première expérience, et l’ambiance est très agréable», affirme l’un des participants, Bha'a Mahdi. «C’est dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de monde. L’endroit est magnifique, incroyable. C’est presque irréel. J’ai aimé la musique, même si j’aurais souhaité qu’elle présente plus de contrastes. Je me sentais en parfaite harmonie avec le désert, au point que j’ai même enlevé mes chaussures», a-t-il précisé.

D’autres participants ont eu des réactions similaires. «L’emplacement est bon et l’ambiance est agréable. Mais j’aurais aimé qu’il y ait plus de monde», a ainsi observé l’un d’entre eux.

«Le sol représente un véritable obstacle, parce que le sable ne vous permet pas de danser ou de marcher», explique un autre festivalier.

Cette programmation internationale et ces diverses activités interviennent après une série d’événements qui s’adressent à ces amateurs de musique – le dernier en date étant Freaks of Nature – qui ont apporté une nouvelle dynamique aux entreprises de divertissement familial en cette fin de semaine à Riyad.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.