Une longue et douloureuse période de transition vers de nouvelles cartes et de nouveaux pays

Un civil fuyant la violence est assis dans un lit recouvert d'une moustiquaire dans l'enceinte de l'hôtel Agda, dans la ville de Semera, en Éthiopie, le 17 février 2022 (Photo, AFP).
Un civil fuyant la violence est assis dans un lit recouvert d'une moustiquaire dans l'enceinte de l'hôtel Agda, dans la ville de Semera, en Éthiopie, le 17 février 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 17 mai 2022

Une longue et douloureuse période de transition vers de nouvelles cartes et de nouveaux pays

  • La situation que nous voyons dans de nombreux pays arabes nous en dit long sur les cartes
  • Une autre guerre vicieuse est en cours depuis 2020 en Éthiopie

Lors d'une audition devant la commission des forces armées du Sénat il y a quelques jours, la directrice du renseignement national Avril Haines a déclaré que "la Chine travaille dur pour se mettre efficacement dans une position dans laquelle son armée est capable de prendre Taïwan au-dessus de notre intervention" et que la pression sur l'île restera "aiguë" d'ici 2030.

Indépendamment de l'exactitude de cette prédiction, nous voyons actuellement se dérouler la guerre que la Russie mène contre l'Ukraine, à laquelle peu d'entre nous s'attendaient. Cette guerre, la deuxième en seulement sept ans, a eu des implications géographiques pour l'est du pays et l'île de Crimée. Personne ne connaît la forme finale que prendra la carte de l'Ukraine une fois que l'artillerie et les missiles se seront tus.

Une autre guerre vicieuse est en cours depuis 2020 en Éthiopie, et elle est accompagnée des images choquantes de mort, de faim, de dévastation, de déplacement, de sécheresse et de désertification qui sont devenues familières dans la Corne de l'Afrique. Aujourd'hui, on dit, avec beaucoup de scepticisme justifié et peu de garanties concrètes, que la « trêve humanitaire » annoncée par Addis-Abeba le 25 mars mettra fin au conflit. Cependant, la nature de la guerre, c'est-à-dire le fait qu'elle se déroule entre l'autorité centrale du pays et la région du Tigré, suggère que la trêve pourrait ouvrir la porte à des changements majeurs sur la carte. Quelque chose de ce genre ne peut pas non plus être exclu en Somalie, voisin de l'Éthiopie avec une longue histoire de divisions civiles et de conflits.
La situation que nous voyons dans de nombreux pays arabes aujourd'hui nous en dit long sur les cartes, et sur le fait que ces pays pourraient ne pas atteindre la lumière au bout de leurs sombres tunnels, s'ils y parviennent, tant que leurs cartes ne sont pas modifiées.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Saddam, Kadhafi, Ali Saleh et Hariri

Un jeune regarde un dessin de l'ex-président irakien décédé Saddam Hussein (Photo, AFP).
Un jeune regarde un dessin de l'ex-président irakien décédé Saddam Hussein (Photo, AFP).
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  • Il se tenait au balcon de sa chambre d'hôtel et traversait des souvenirs
  • «Si vous ne pouvez pas empêcher votre ennemi de vous tuer, alors vous devez le priver de l'opportunité de vous humilier»

Ce n'était pas une nuit ordinaire pour l'homme résidant à l'hôtel. Il savait que les télévisions se souviendraient de ces jours. Les images de sa statue abattue par le véhicule blindé américain. L'image de George W. Bush célébrant sa capture. L'image du nœud coulant autour de sa nuque.

Il se tenait au balcon de sa chambre d'hôtel et traversait des souvenirs. Soudain, Moammar al-Kadhafi, Ali Abdullah Saleh et Rafic al-Hariri sont arrivés. Il leur adressa un sourire laconique. Ils sont probablement venus le consoler. Il n'est ni triste ni plein de remords. "Si vous ne pouvez pas empêcher votre ennemi de vous tuer, alors vous devez le priver de l'opportunité de vous humilier."

Il les a accueillis en disant : « Le chef ne choisit pas sa destinée. Il marche vers elle. Je ne suis pas naïf. Je suis le fils de cette histoire. Je ne m'attendais pas à mourir de vieillesse ou d'une crise cardiaque. Le destin lui-même voulait que ma mort soit comme ma vie : une balle contre mes ennemis.

Ali Saleh n'a pas été surpris de ce qu'il a entendu. Kadhafi était un peu jaloux. Il craignait que les remarques de Saddam au sujet de Khomeini ne soient une moquerie délibérée du sort qu'il avait tracé pour l'imam Moussa al-Sadr. Il a refoulé son envie de protester. Comme il est difficile de protester en présence de Saddam ! Hariri, quant à lui, a conclu que Saddam n'avait rien appris de son sort ou de celui de sa famille et de son peuple. Il garda ses pensées pour lui.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Premier festival des arts de l’impression et de l’illustration en Tunisie «Imprim’ness»: L’art autrement

Dessins, BD, affiches, caricatures, sur papier ou sur tissu, 20 créateurs s’en sont donné à cœur joie (Photo, La Presse).
Dessins, BD, affiches, caricatures, sur papier ou sur tissu, 20 créateurs s’en sont donné à cœur joie (Photo, La Presse).
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  • Une exposition y était présentée sur le thème de «Membres solides… d’un corps en fusion»
  • Sous le chapiteau dressé dans la cour de l’IFT, c’était une fête joyeuse, colorée, créative le week-end dernier

Vingt stands offerts au public, proposant une véritable célébration du dessin sous toutes ses formes et techniques, constituaient un joli préambule aux choses plus sérieuses qui se déroulaient plus loin. Car c’était un véritable festival des arts, de l’impression et de l’illustration qu’organisait l’IFT, à l’impulsion de Artforness.

Sous le chapiteau dressé dans la cour de l’IFT, c’était une fête joyeuse, colorée, créative le week-end dernier. Dessins, BD, affiches, caricatures, sur papier ou sur tissu, 20 créateurs s’en sont donné à cœur joie, et ont prouvé que les nombreuses techniques d’impression peuvent se mettre au service des œuvres d’artistes. Ces vingt stands offerts au public, proposant une véritable célébration du dessin sous toutes ses formes et techniques, constituaient un joli préambule aux choses plus sérieuses qui se déroulaient plus loin. Car c’était un véritable festival des arts, de l’impression et de l’illustration qu’organisait l’IFT, à l’impulsion de Artforness.

Une exposition y était présentée sur le thème de «Membres solides… d’un corps en fusion», collection d’œuvres multidisciplinaires allant des textes aux dessins en passant par la performance et l’animation. Mariage des textes de Tamer Hamid et des dessins de Hazem Kamal, car on avait choisi de mettre à l’honneur l’Égypte pour cette première édition.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Jazzablanca: Les têtes d’affiche dévoilées

Les organisateurs ont dévoilé samedi six artistes qui se produiront sur la scène d’Anfa Park du 22 au 24 juin prochains (Photo, Le Matin).
Les organisateurs ont dévoilé samedi six artistes qui se produiront sur la scène d’Anfa Park du 22 au 24 juin prochains (Photo, Le Matin).
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  • Il y en aura pour tous les goûts cette année au festival Jazzablanca 
  • Cette 16e édition rassemblera à la fois des nouveaux talents et des grands noms internationaux

Mika, Beth Hart et Sona Jobarthed. Voici quelques artistes qui se produiront sur la scène d’Anfa Park au festival Jazzablanca. En parallèle de l’ouverture de la phase 1 de la billetterie, les organisateurs ont dévoilé ce week-end plusieurs têtes d’affiche.

Il y en aura pour tous les goûts cette année au festival Jazzablanca ! En effet, cette 16e édition rassemblera à la fois des nouveaux talents et des grands noms internationaux. Les organisateurs ont d’ailleurs dévoilé samedi six artistes qui se produiront sur la scène d’Anfa Park du 22 au 24 juin prochains.

Au programme : la pop excentrique de Mika, le blues-rock de Beth Hart, le jazz funk électro de Kamaal Williams, l’afro-jazz de Gyedu-Blay Ambolley & his Sekondi Band, la kora gambienne de Sona Jobarthed et le jazz marocain aux accents orientaux d’Ismail Sentissi. A noter que d’autres concerts se tiendront également sur la place des Nations Unies. La suite de la programmation sera annoncée prochainement.

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