C1: finale de rêve Liverpool-Real Madrid, fête et pagaille au Stade de France

Des supporters ont tenté de forcer le premier filtrage installé aux abords du Stade de France avant la finale de la Ligue des champions Liverpool-Real Madrid, samedi à Saint-Denis. (AFP)
Des supporters ont tenté de forcer le premier filtrage installé aux abords du Stade de France avant la finale de la Ligue des champions Liverpool-Real Madrid, samedi à Saint-Denis. (AFP)
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Publié le Samedi 28 mai 2022

C1: finale de rêve Liverpool-Real Madrid, fête et pagaille au Stade de France

  • Le premier cordon installé autour du stade a fait l'objet d'une «tentative de pénétration», a indiqué la PP
  • Certains supporters de Liverpool commençaient à s'impatienter et à s'agacer contre les organisateurs face au temps d'attente

SAINT-DENIS: La fête retardée: des problèmes de sécurité liés à l'accès des supporters au Stade de France ont retardé d'au moins trente minutes le coup d'envoi de la finale de rêve de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, samedi (21h30).


L'annonce du speaker a refroidi la belle ambiance qui commençait à monter dans l'enceinte dyonisienne, clairsemée, après l'emblématique "You'll never walk alone" repris par le virage de fans anglais.


La pagaille en dehors du stade, où des personnes qui s'impatientaient ont essayé de forcer un premier filtrage policier, a provoqué le décalage d'au moins une demi-heure du début du match.

C1: des supporters tentent de forcer le filtrage du stade, qui «reste étanche»

Des supporters ont tenté de forcer le premier filtrage installé aux abords du Stade de France avant la finale de la Ligue des champions Liverpool-Real Madrid, samedi à Saint-Denis, mais l'accès à l'enceinte est resté "étanche", a-t-on appris auprès de la préfecture de police de Paris (PP).


Le premier cordon installé autour du stade a fait l'objet d'une "tentative de pénétration", a indiqué la PP, alors que certains supporters de Liverpool commençaient à s'impatienter et à s'agacer contre les organisateurs face au temps d'attente, a constaté une journaliste de l'AFP.


Des milliers de supporters étaient massés aux abords du stade à une trentaine de minutes du coup d'envoi, sans mouvement de foule apparent.


Un total de 6 800 policiers, gendarmes et pompiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité de la finale de la Ligue des champions au Stade de France. Les autorités s'attendaient à une déferlante de 30 000 à 40 000 supporters de Liverpool sans billet pour la finale.


À 20h00, quelques 30 000 supporters des "Reds" étaient massés dans la "fan zone" de Liverpool, installée cours de Vincennes, dans l'est parisien. À la "fan zone" de Saint-Denis, réservée aux Madrilènes, 4 000 personnes étaient encore présentes en début de soirée.


Ces rassemblements d'avant-match se sont déroulés dans une ambiance bon enfant, a constaté l'AFP.


Les forces de l'ordre ont procédé à une dizaine d'interpellations pour des délits mineurs comme la vente à la sauvette, a indiqué la PP dans l'après-midi.

Des gaz lacrymogènes ont été lancés pour empêcher quelques dizaines de jeunes d'escalader des barrières, a constaté l'AFP. Une vingtaine de jeunes hommes avait réussi à les franchir, avant l'intervention des gendarmes.


"Ne forcez pas l'entrée au Stade de France", a prévenu sur Twitter en français, anglais et espagnol la Préfecture de police de Paris.


Face à l'attente, les joueurs de Liverpool sont revenus du vestiaire et repris à 21h07 leur échauffement sur la pelouse. Leurs adversaires madrilènes les ont suivis quelques minutes plus tard.


Ce contre-temps gâche la belle fête démarrée dans la journée à Paris et Saint-Denis, dans les fan zones des deux équipes. Près de 30.000 fans des "Reds" ont notamment peint de rouge le Cours de Vincennes, à dans la capitale française, dans une ambiance bon enfant.


Sur le terrain, tout est prêt pour "le match le plus important du football mondial", comme le dit l'entraîneur italien du Real, Carlo Ancelotti: Karim Benzema contre Sadio Mané, Ancelotti face à Jürgen Klopp, la revanche de Mohamed Salah...


Plus de 300 millions de téléspectateurs du monde entier sont attendus devant leur télé pour cet événement immanquable, selon le patron du Groupe Canal Plus, qui produit le match.


Il ne manquera aucune star sur le terrain. Les milieux Thiago Alcantara et Fabinho, un temps incertains, sont bien titulaires pour les Anglais, selon leur club.


Côté espagnol, un "onze" sans surprise débutera, avec un milieu de terrain cinq étoiles, composé de Luka Modric, Casemiro et Toni Kroos.


La "Maison Blanche" peut allonger son incroyable record avec un 14e trophée, et les "Reds" en conquérir un septième et rejoindre l'AC Milan au deuxième rang des géants européens.


Liverpool-Real devient la première affiche jouée trois fois en finale de C1, mais ce classique est furieusement moderne: il permettra d'éclaircir le duel pour le Ballon d'Or entre Karim Benzema et Sadio Mané.


Pour remporter ce prestigieux prix, qui sera décerné en octobre, Benzema fera figure d'immense favori en cas de sacre européen samedi.


Mané, lui, a manqué la Premier League d'un point, devancé par Manchester City, mais il a remporté les deux coupes nationales en Angleterre. 


L'attaquant a aussi guidé le Sénégal vers sa première Coupe d'Afrique des nations, en février, contre l'Égypte de son partenaire Mohamed Salah.


Ce dernier, autre candidat au Ballon d'Or, avait dû abandonner la précédente finale face au Real à Kiev en 2018, blessé après une intervention musclée de Sergio Ramos.

Une belle plus qu'une revanche 
Plutôt qu'une revanche, il s'agit d'une belle, puisque Liverpool avait gagné la première finale, en 1981 (1-0), au Parc des Princes, à une époque où le Stade de France, construit pour le Mondial-1998, n'existait pas.


Ce titre est resté dans les mémoires des fans de Liverpool, qui ont déferlé sur Paris où on n'avait pas vu tant de supporters de football depuis l'Euro-2016.


En tout, 6.800 policiers, gendarmes et pompiers ont été mobilisés par la Préfecture de police de Paris pour assurer la sécurité du match, avec un œil sur les milliers de fans des "Reds" venus sans billets.


Samedi dans la journée, dans une ambiance plutôt bon enfant, une vague rouge a déferlé sur la "fan zone" réservé aux supporters de Liverpool, du côté du cours de Vincennes, dans l'est de Paris, où étaient prévus des concerts et des écrans géants pour suivre le match.


Les forces de l'ordre ont procédé à une dizaine d'interpellations pour des délits mineurs comme la vente à la sauvette, a indiqué dans l'après-midi la Préfecture de police.

Duel Ancelotti-Klopp 
La finale offre aussi un superbe duel d'entraîneurs.


Deux fois finaliste malheureux, avec Dortmund en 2013 et Liverpool en 2018, l'Allemand Jürgen Klopp a appris à gagner l'année suivante.


Sur l'autre banc, le "Mister" italien Carlo Ancelotti, qui dirige ses hommes d'un mouvement de sourcil, est un grand spécialiste de l'épreuve, qu'il a déjà remportée trois fois comme entraîneur, avec l'AC Milan (2003, 2007) et lors d'un premier passage à Madrid (2014).


Pourtant, Liverpool lui rappelle aussi un mauvais souvenir: en 2005, son Milan menait 3-0 en finale avant d'être remonté en six minutes par les Reds et de s'incliner aux tirs au but (3-3 a.p., 3 t.a.b. à 2).


Mais cette saison, c'est bien le Real de "Carletto" qui s'est spécialisé dans les remontées fantastiques. Avalé le PSG (0-1, 3-1), bousculé Chelsea (3-1, 2-3 a.p.), renversé Manchester City (3-4, 3-1 a.p.) !


Restait à espérer que les problèmes d'organisation n'empêchent pas le bon déroulement de cette finale de rêve...


Lille: enquête ouverte après les propos sur internet d'une étudiante gazaouie

L'Institut d'études politiques (IEP) de Sciences Po à Lille. (AFP)
L'Institut d'études politiques (IEP) de Sciences Po à Lille. (AFP)
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  • Le parquet de Lille a annoncé jeudi avoir ouvert une enquête pour apologie du terrorisme et apologie de crime contre l'humanité concernant les publications sur les réseaux sociaux d'une étudiante gazaouie

LILLE: Le parquet de Lille a annoncé jeudi avoir ouvert une enquête pour apologie du terrorisme et apologie de crime contre l'humanité concernant les publications sur les réseaux sociaux d'une étudiante gazaouie, dont Sciences Po Lille a annulé l'inscription mercredi.

"Une enquête a été ouverte pour apologie du terrorisme, apologie de crime contre l'humanité avec utilisation d'un service de communication au public en ligne", a écrit la procureure de la République de Lille, Carole Etienne, à l'AFP.

Des captures d'écran circulant sur les réseaux sociaux montrent qu'un compte, attribué à cette étudiante par des internautes et fermé depuis, a repartagé des messages appelant à tuer des juifs.

Elle a été désinscrite de l'Institut d'études politiques de Lille, où elle devait étudier à partir de septembre, en raison du contenu de certaines de ses publications qui "entre en contradiction frontale avec les valeurs portées par Sciences Po Lille", a indiqué l'établissement mercredi.

"Pourquoi on est passé à travers? Il y a quand même une question, il faut y répondre", a reconnu jeudi sur RMC François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur.

"Il y aura des poursuites qui seront engagées et sur la base de ces éléments-là, elle est susceptible d'être renvoyée dans son pays, bien évidemment", a-t-il ajouté.

"Administrativement, semble-t-il, je suis très prudent, il n'y avait pas de difficulté particulière, sauf que sur les réseaux sociaux, voilà, on s'en est rendu compte", a-t-il ajouté, précisant que "les services des titres de séjour relèvent du ministère des Affaires étrangères".

Sollicité par l'AFP, Sciences Po Lille a expliqué avoir "accueilli cette étudiante sur proposition du consulat général de France à Jérusalem".

L'incident a fait largement réagir dans la classe politique, jusqu'au gouvernement.

"Une étudiante gazaouie tenant des propos antisémites n'a rien à faire en France", a réagi sur X le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Il a indiqué avoir "demandé à ce qu'une enquête interne soit diligentée pour que cela ne puisse en aucun cas se reproduire".

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a souligné sur le même réseau social avoir "demandé de faire fermer ce compte haineux", et a martelé que "les propagandistes du Hamas n'ont rien à faire dans notre pays".


Restitutions coloniales: le gouvernement français annonce un projet de loi

La ministre française de la Culture Rachida Dati (G) et la ministre française des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative Marie Barsacq quittent le Palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 30 juillet 2025, après la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. (AFP)
La ministre française de la Culture Rachida Dati (G) et la ministre française des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative Marie Barsacq quittent le Palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 30 juillet 2025, après la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. (AFP)
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  • Le gouvernement français a présenté mercredi en conseil des ministres un projet de loi-cadre visant à faciliter la restitution à leur pays d'origine de biens culturels pillés pendant la colonisation
  • Ce projet de loi-cadre crée une dérogation au principe d'inaliénabilité pour les œuvres des collections nationales françaises

PARIS: Le gouvernement français a présenté mercredi en conseil des ministres un projet de loi-cadre visant à faciliter la restitution à leur pays d'origine de biens culturels pillés pendant la colonisation.

S'appliquant en priorité aux pays africains mais de "portée géographique universelle", ce texte vise à accélérer le retour dans leur pays d'origine de biens culturels appartenant aux collections nationales françaises.

Ils doivent revenir à des "Etats qui, du fait d'une appropriation illicite, en ont été privés" entre 1815 et 1972, selon le ministère français de la Culture.

Ce projet de loi-cadre crée une dérogation au principe d'inaliénabilité pour les œuvres des collections nationales françaises. Les oeuvres à restituer devront avoir été acquises "dans une situation de vol, de pillage, de cession ou de libéralité obtenue par contrainte ou violence ou d'une personne qui ne pouvait en disposer", a précisé le ministère.

La décision de sortie des collections pour opérer cette restitution ne passera plus par un processus législatif au cas par cas mais pourra intervenir sur seul décret du Conseil d'Etat et après avis, le cas échéant, d'une commission scientifique bilatérale.

Cette commission devra en effet documenter et déterminer, si besoin, le caractère illicite de l'appropriation des oeuvres réclamées à travers un travail qui associerait des experts et historiens français et l'Etat demandeur, selon le ministère.

Concernant la période historique retenue, 1815 correspond à la date d'un règlement des conquêtes napoléoniennes qui est dû à un premier mouvement de restitution d'œuvres à l'échelle européenne. 1972 est celle de l'entrée en application de la convention internationale de l'Unesco protégeant les biens culturels contre le trafic illicite.


Droits de douane: la France déçue de l'accord UE-USA

Le ministre français de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Eric Lombard, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale française, la chambre basse du parlement français, à Paris, le 10 juin 2025. (AFP)
Le ministre français de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Eric Lombard, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale française, la chambre basse du parlement français, à Paris, le 10 juin 2025. (AFP)
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  • La France, déçue de l'accord commercial annoncé dimanche entre l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis, a plaidé lundi pour que l'Europe se montre plus ferme lors des négociations à venir
  • Le président français Emmanuel Macron n'avait pas réagi lundi. Mais son Premier ministre François Bayrou a évoqué un "jour sombre" pour l'Europe, qui "se résout à la soumission"

PARIS: La France, déçue de l'accord commercial annoncé dimanche entre l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis, a plaidé lundi pour que l'Europe se montre plus ferme lors des négociations à venir sur ses modalités d'application.

Le président français Emmanuel Macron n'avait pas réagi lundi. Mais son Premier ministre François Bayrou a évoqué un "jour sombre" pour l'Europe, qui "se résout à la soumission".

Se projetant vers la suite, le ministre de l'Economie Eric Lombard a lui estimé lundi soir que "cet accord n'est pas complet" et que "le travail continue". Car "l'accord n'est pas finalisé et nous veillerons à ce qu'il soit amélioré", a-t-il dit dans une interview à Libération.

"Les discussions doivent se poursuivre pour les produits pharmaceutiques - on comprend que certains génériques seront exemptés -, sur l'acier, sur l'aluminium, sur les produits chimiques, sur les semi-conducteurs et sur les vins et les produits agricoles", précise-t-il.

"Il ne faudrait pas que cet accord soit la fin de l'histoire, auquel cas nous nous serions tout simplement juste affaiblis", avait estimé sur France Inter dès lundi matin le ministre français délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin.

"Maintenant, il va y avoir une négociation technique" et "nous pouvons nous saisir de cette séquence pour nous renforcer", a-t-il ajouté.

Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont annoncé dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis soient taxés à 15%.

Avec l'espoir d'éviter une escalade commerciale, l'UE s'est aussi engagée à 750 milliards de dollars d'achats d'énergie - visant notamment à remplacer le gaz russe - et à 600 milliards d'investissements supplémentaires aux Etats-Unis.

A Paris, si on concède que cet accord va apporter de la "stabilité" aux entreprises, on insiste surtout sur son caractère "déséquilibré", selon les termes utilisés par plusieurs membres du gouvernement.

"Notre responsabilité aujourd'hui, c'est de faire en sorte que cet accord, in fine, soit le moins déséquilibré possible", a déclaré sur RTL le ministre de l'Industrie et de l'Energie Marc Ferracci.

- Prochains jours déterminants -

MM. Ferracci et Saint-Martin ont plaidé pour un "rééquilibrage" portant sur les services, en particulier le numérique, en rappelant que si la balance commerciale des Etats-Unis avec l'Europe est déficitaire pour les biens, celle des services est excédentaire.

Concernant les échanges de biens, la France affichait en 2024 un excédent commercial de 16,4 milliards de dollars à l'égard des Etats-Unis selon les Américains, mais les Douanes françaises évoquent pour la même période un déficit de 4,2 milliards d'euros.

Les négociateurs européens devront utiliser "l'ensemble des outils qui sont à leur disposition" et notamment envisager "de limiter l'accès des entreprises américaines aux marchés publics européens", a insisté M. Ferracci.

Du côté des entreprises, Patrick Martin, le président du Medef, première organisation patronale française, a estimé que "si les choses sont bien ce qui nous a été annoncé, ce n'est pas admissible". "Il faut continuer à négocier", selon lui.

La CPME, deuxième organisation patronale, a dit anticiper "des répercussions désastreuses" pour les petites et moyennes entreprises. Et le mouvement des ETI (Meti) a évoqué "des conséquences particulièrement préoccupantes pour les entreprises de taille intermédiaire".

Selon les secteurs, les sentiments sont ambivalents.

"Il y a du soulagement parce que cet accord donne de la visibilité", a déclaré à l'AFP Emmanuel Guichard, délégué général de la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA). Mais "ce n'est pas un bon accord pour nous, tout simplement parce qu'on avait 0% de droits de douane en janvier vers les Etats-Unis et maintenant on va être à 15%."

"La catastrophe est évitée", en référence aux 30% de droits de douane évoqué par M. Trump, "mais les prochains jours seront déterminants pour le secteur français des vins et spiritueux", déclare dans un communiqué la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS), à laquelle se joint l’ensemble des interprofessions françaises (CNIV) et de la filière.

Dans l'agroalimentaire, l'organisation patronale du secteur, l'Ania, a dénoncé un "accord clairement inéquitable (...) qui fragilise notre position".

Seuls les secteurs qui pourraient bénéficier d'une exemption de droits de douane, comme l'aéronautique, se sont montrés complètement soulagés.

Le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) a salué dans une déclaration transmise à l'AFP une exonération "bonne pour une industrie équilibrée entre la France et les Etats-Unis" et qui permettra de "conserver des emplois qualifiés en France à tous les niveaux de la chaîne de sous-traitance."

Les organisations patronales et les fédérations des filières économiques affectées par cet accord seront reçues mercredi à Bercy.