"Après la démission de Sébastien Lecornu, nous demandons l'examen immédiat de la motion déposée par 104 députés pour la destitution d'Emmanuel Macron", a écrit sur X le leader de LFI
Cette motion de destitution, déposée début septembre, a été signée par les députés insoumis, mais aussi par des députés des groupes écologistes et communistes
Le Premier ministre envisage de nommer 25 ministres, voire moins, selon plusieurs sources politiques, contre 35 pour l'équipe de François Bayrou
Plusieurs sources parlementaires et ministérielles évoquent une présentation du gouvernement "samedi matin", soit plus de trois semaines après l'arrivée du Premier ministre à Matignon
Le Premier ministre doit revoir lundi les chefs de parti et de groupe du socle commun, qu'il s'est attaché à consolider ces derniers jours. Jeudi, il affrontera sa troisième journée de mobilisation populaire et syndicale
La rencontre avec les socialistes, vendredi, sera celle de la dernière chance pour ne pas censurer, a prévenu lundi le premier secrétaire du parti Olivier Faure
Si M. Lecornu était "là pour refaire François Bayrou, les mêmes causes produiraient les mêmes effets et nous censurerions dès la (déclaration) de politique générale", que prononce chaque nouveau Premier ministre, a-t-il prévenu
Il était accompagné par le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud, celui des sénateurs Patrick Kanner, et la maire de Nantes Johanna Rolland
Depuis sa nomination mardi, Sébastien Lecornu a commencé ses consultations avec d'abord les partis de son "socle commun" (bloc central et LR), puis les syndicats et organisations patronales avec qui il a des entretiens encore lundi et mardi
Mais le rendez-vous le plus attendu est celui avec les socialistes. Déjà menacé de censure par LFI et le RN, c'est eux qui peuvent éviter à M. Lecornu de connaître le même sort que ses prédécesseurs
"Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond"
Pour la traduction concrète de ces "ruptures", M. Lecornu a indiqué qu'il s'exprimerait prochainement devant les Français après avoir lancé à partir de mercredi après-midi des consultations politiques puis syndicales
«Quand on sonde les esprits, quand on sonde les coeurs, personne, ni à Tel-Aviv, ni à Jérusalem, ni à Beyrouth, ne souhaite la guerre» a déclaré Sébastien Lecornu
La priorité, selon lui, c'est d'établir comment la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies «peut de nouveau être exécutée»