Reprise progressive du tourisme mondial en dépit d’un climat d'incertitude

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Publié le Mardi 07 juin 2022

Reprise progressive du tourisme mondial en dépit d’un climat d'incertitude

  • Le tourisme dans le monde a été confronté à une succession de bouleversements dus à des événements naturels et à d’autres qui sont provoqués par l'homme
  • En 2021, les voyages et le tourisme ont contribué à hauteur de 21,7 % au produit intérieur brut mondial (PIB) en 2021

DUBAÏ: Le tourisme dans le monde a été confronté à une succession de bouleversements dus à des événements naturels et à d’autres qui sont provoqués par l'homme. Ce secteur est pourtant appelé à croître pour atteindre 8 600 milliards de dollars en 2022, selon une récente étude.
Selon une enquête menée par le World Travel & Tourism Council et Oxford Economics (WTTC), les voyages et le tourisme ont contribué à hauteur de 21,7% au produit intérieur brut mondial (PIB) en 2021. Cette proportion avait fortement baissé en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Selon l’organisme spécialisé dans le voyage, la croissance du tourisme cette année paraît particulièrement prometteuse.
Malgré les signes de reprise enregistrés en janvier 2022 au niveau du tourisme mondial, qui avait pâti des restrictions liées à la Covid-19, l'invasion russe de l'Ukraine est venue accroître les incertitudes: c’est ce qu’on peut lire dans un rapport de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) issue des Nations unies.
Ce rapport publié par l'ONU montre que le nombre de touristes internationaux a plus que doublé en janvier 2022. Il a ainsi augmenté de 130% par rapport à janvier 2021. En mars de cette année, quelque 18 millions de touristes supplémentaires ont été recensés à l’échelle mondiale.
En dépit de ces chiffres prometteurs, l’apparition du variant Omicron ainsi que la réintroduction de restrictions sur les voyages dans plusieurs pays ont interrompu le redressement du tourisme pour une durée indéterminée. Après la baisse de 71% de 2021, les arrivées internationales au mois de janvier 2022 restaient inférieures de 67% aux niveaux d’avant la pandémie.
Le même mois, toutes les régions ont enregistré des résultats nettement supérieurs à ceux qui ont été obtenus au cours du même mois en 2021. Les continents européen et américain ont conservé le nombre de touristes le plus élevé, même si ce chiffre correspondait sensiblement à la moitié de celui d’avant la pandémie.

Évolution de la dynamique des voyages
L’Europe (+199%) et les Amériques (+97%) ont continué d’afficher les plus forts résultats, avec des niveaux d’arrivées internationales qui représentent à peu près la moitié de ceux d’avant la pandémie (-53% et -52%, respectivement), explique l'OMT.
Le Moyen-Orient (+89%) et l’Afrique (+51%) ont également enregistré en janvier 2022 une progression par rapport à 2021.
À la fin du mois de mars, les voyages ont repris vers plus de dix destinations restreintes par la Covid-19. Davantage de pays ont assoupli ou levé les restrictions sur les voyages, ce qui a permis de répondre à la demande jusque-là refoulée.
Toutefois, la guerre en Ukraine a posé de nouveaux défis pour l’environnement économique mondial et elle a fait obstacle au retour de la confiance à l’égard des voyages dans le monde. De ce fait, les voyages internationaux sont compromis, ce qui place l'économie mondiale en péril, selon l'OMT.
Les marchés émetteurs des États-Unis et de l'Asie, qui ont assoupli les restrictions, pourraient en subir tout particulièrement les effets surtout en ce qui concerne les voyages à destination de l’Europe, car ce sont des marchés historiquement plus réfractaires au risque.
De nombreux pays européens ont interdit les compagnies de transport russes, ce qui a pesé sur les voyages à l’intérieur de l’Europe. Ces mesures ont également augmenté le coût et la durée des vols entre l'Europe et l'Asie de l'Est compte tenu des détours que les compagnies doivent effectuer, ajoute le rapport.

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Stewart Smith, directeur général de Sojern Moyen-Orient et Afrique. Photo fournie.

En 2020, la Russie et l'Ukraine représentaient un total combiné de 3% des dépenses mondiales au titre du tourisme international. Selon l'OMT, les recettes du tourisme mondial risquent de diminuer d'au moins 55,5 milliards de riyals saoudiens, soit 14 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) si le conflit perdure.
«Il est trop tôt pour évaluer l'impact de l'offensive militaire de la Russie sur l'Ukraine, mais elle fera ralentir le redressement déjà fragile et irrégulier du tourisme international, même si de plus en plus de destinations assouplissent les restrictions», a constaté l'OMT a dans une évaluation des répercussions de la guerre.

En marche vers la reprise
Stewart Smith est directeur général de Sojern pour le Moyen-Orient et l'Afrique. Son entreprise a observé que les pays avoisinants d'Europe de l'Est préfèrent fournir une aide à l'Ukraine plutôt que de promouvoir leurs destinations auprès des touristes.
Sojern est une plate-forme spécialisée dans le marketing numérique sur laquelle s'appuient l'OMT et la Pacific Asia Travel Association pour leurs recherches sur les voyages et la reprise du tourisme. Selon cette plate-forme, les vols pour l'Asie-Pacifique ont fait l’objet de moins de consultations en 2022 par rapport à 2019 (-12 %).
M. Smith précise que de nombreuses destinations ne souhaitent pas manquer l'occasion d'accueillir des touristes pendant la haute saison. Elles maintiennent donc leurs investissements dans le secteur du tourisme, même si ces derniers sont moins importants qu'ils ne le sont habituellement.
La plate-forme Sojern s'est associée au département de la culture et du tourisme par le biais d'une coopération en marketing et elle s'est engagée à soutenir les sites touristiques d'Abu Dhabi.
Cette année, l'entreprise a constaté que les projets de voyage consultés à partir d'Océanie (notamment d'Australie et de Nouvelle-Zélande) ont augmenté de 2 000 %. Les restrictions sur les voyages dans cette région étaient toutefois plus importantes que celles qui sont imposées aujourd'hui. Ainsi, se rendre en Europe à partir de l'Océanie s'avérait beaucoup plus difficile qu'aujourd'hui.
Selon les données de Sojern, les consultations de vols en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique ont augmenté de 46% en 2022 en comparaison des chiffres de 2019 avant l'apparition de la pandémie. En outre, les recherches de vols vers l'Europe en glissement annuel étaient plus élevées en mars 2022 (+200%) par rapport à la même période l'année dernière, a constaté Sojern.
Outre les incertitudes liées au conflit, on observe que les réservations d'hôtels et de vols au cours du premier trimestre de 2022 et à partir d'avril restent prometteuses.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


l'Arabie saoudite fait progresser ses objectifs en matière d'émissions nettes zéro

L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public. (Dossier)
L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public. (Dossier)
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  • L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public.
  • L'accord contribue également à l'objectif plus large de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060.

RIYAD : Plus de 30 millions de tonnes de crédits carbone à haute intégrité devraient être délivrés d'ici 2030 dans le cadre d'un accord visant à soutenir les ambitions de l'Arabie saoudite en matière d'émissions nettes zéro.

L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public.

Selon l'agence de presse saoudienne, les crédits proviendront de projets d'action climatique mondiaux, principalement dans les pays du Sud, et le premier lot devrait être livré par l'intermédiaire de la plateforme de marché en décembre.

Cet accord est une étape clé dans les efforts du Royaume pour construire un marché volontaire du carbone évolutif, et permettra à ENOWA de compenser ses émissions actuelles tout en développant une infrastructure renouvelable pour alimenter les futurs secteurs et projets de NEOM.

L'accord contribue également à l'objectif plus large de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060 grâce au développement d'une infrastructure robuste d'échange de carbone axée sur des crédits de haute qualité et un impact significatif sur le climat.

"L'accord à long terme avec ENOWA vise à faciliter la fourniture de plus de 30 millions de tonnes de crédits carbone d'ici à 2030. Il représente une étape clé dans le parcours du Royaume pour stimuler la croissance des marchés volontaires mondiaux du carbone", a déclaré Riham El-Gizy, PDG de la Voluntary Carbon Market Co.

"Alors qu'ENOWA développe un système avancé d'énergie renouvelable et propre pour alimenter les secteurs et les projets de NEOM, cet accord l'aidera à compenser ses émissions actuelles et à jeter les bases d'une infrastructure d'énergie propre à long terme", a-t-elle ajouté.

VCM, qui a été créé en octobre 2022 par le PIF et le Saudi Tadawul Group, est détenu à 80 % par le fonds souverain. Il exploite un écosystème complet qui comprend un fonds d'investissement pour les projets d'atténuation du changement climatique, une plateforme d'échange de crédits carbone et des services de conseil pour soutenir les réductions d'émissions.

Le marché mondial du carbone volontaire devrait connaître une forte expansion, passant d'un montant estimé à 2 milliards de dollars en 2020 à environ 250 milliards de dollars d'ici à 2050.

M. El-Gizy a souligné que l'accord soutenait également les projets climatiques dans les pays du Sud en fournissant des garanties de financement essentielles, aidant ainsi les développeurs à planifier avec plus de certitude.

"Pour parvenir à des émissions nettes nulles au niveau mondial, les projets respectueux du climat qui réduisent ou éliminent le carbone de l'atmosphère ont non seulement besoin de financement, mais aussi d'une crédibilité accrue", a-t-elle déclaré.

Jens Madrian, directeur général par intérim d'ENOWA, a souligné l'importance du partenariat pour les objectifs de durabilité de NEOM.

"ENOWA s'efforce de répondre aux besoins énergétiques de NEOM de manière durable. Au cours des deux dernières années, nous avons acquis des crédits carbone à haute intégrité lors des ventes aux enchères du marché volontaire du carbone, et nous sommes heureux d'être la première entreprise du Royaume à signer un accord à long terme et à grande échelle avec le marché", a-t-il déclaré.

Le VCM a lancé la première plateforme d'échange volontaire de crédits carbone d'Arabie saoudite le 12 novembre 2024. Le système offre des transactions sécurisées, des outils de découverte des prix et un accès aux données des projets de crédits carbone, constituant ainsi l'épine dorsale de l'entrée du Royaume sur le marché mondial.

Intégrée aux registres internationaux, la plateforme prend également en charge l'infrastructure conforme à la charia et comprend des fonctions telles que les enchères, les demandes de cotation et les échanges de gré à gré. Un marché au comptant devrait être lancé en 2025.

ENOWA a déjà participé à des ventes aux enchères de crédits carbone organisées en Arabie saoudite en 2022 et au Kenya en 2023. Ces efforts s'inscrivent dans les objectifs plus larges de NEOM, à savoir la construction d'un modèle urbain durable, la promotion de la diversification économique et l'amélioration de la qualité de vie. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'Arabie saoudite ajoute deux nouveaux services maritimes, étendant ainsi sa couverture à 19 destinations

L'Arabie saoudite accélère ses efforts pour devenir l'un des dix premiers pôles logistiques mondiaux. (Getty via AN )
L'Arabie saoudite accélère ses efforts pour devenir l'un des dix premiers pôles logistiques mondiaux. (Getty via AN )
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  • Mawani, a annoncé le lancement du service maritime IM2 au port islamique de Jeddah, exploité par Emirates Line et Wan Hai, marquant ainsi le 22ᵉ service ajouté depuis le début de l'année 2025.
  • Avec une capacité de traitement de 2 800 équivalents vingt pieds, ce service relie Djeddah à trois grands ports internationaux : Mundra en Inde, Alexandrie en Égypte et Mersin en Turquie.

DJEDDAH : La connectivité entre les ports saoudiens devrait s'améliorer grâce à l'ajout de deux nouveaux services maritimes, qui permettront au Royaume de commercer avec 19 destinations mondiales supplémentaires.

L'Autorité portuaire saoudienne, connue sous le nom de Mawani, a annoncé le lancement du service maritime IM2 au port islamique de Jeddah, exploité par Emirates Line et Wan Hai, marquant ainsi le 22ᵉ service ajouté depuis le début de l'année 2025.

Avec une capacité de traitement de 2 800 équivalents vingt pieds, ce service relie Djeddah à trois grands ports internationaux : Mundra en Inde, Alexandrie en Égypte et Mersin en Turquie.

Ces développements s'inscrivent dans le cadre des efforts continus de Mawani pour améliorer le classement de l'Arabie saoudite dans les indicateurs de performance mondiaux, soutenir les flux d'exportation nationaux conformément à la stratégie nationale de transport et de logistique, et consolider le rôle du Royaume en tant que plaque tournante logistique essentielle reliant l'Asie, l'Afrique et l'Europe. 

Dans un communiqué, Mawani a déclaré : « Ce service contribuera à renforcer la compétitivité des ports saoudiens, à faciliter le commerce mondial, à ouvrir de nouvelles opportunités commerciales et à améliorer l'efficacité opérationnelle du port islamique de Djeddah. »

Cette annonce fait suite au lancement, la veille, du service « Chinook Clanga » par Mediterranean Shipping Co. au port King Abdulaziz de Dammam et au port de Jubail. La nouvelle route relie les ports orientaux de l'Arabie saoudite à 16 destinations régionales et mondiales.

Initialement annoncé en mars, le service MSC renforce les liens entre le golfe Persique et des ports clés tels que le port Khalifa Bin Salman à Bahreïn, le port Hamad au Qatar, le port de Nhava Sheva en Inde, le port de Colombo au Sri Lanka et Singapour.

Elle relie également Vung Tau et Haiphong au Vietnam, ainsi que Nansha, Yantian, Ningbo, Shanghai, Qingdao en Chine, Busan en Corée du Sud, Seattle aux États-Unis, et Vancouver et Prince Rupert au Canada. 

Conformément à la Vision 2030, l'Arabie saoudite accélère ses efforts pour devenir l'un des dix premiers pôles logistiques mondiaux, le secteur maritime jouant un rôle central dans cette démarche.

Dans le cadre de sa stratégie nationale de transport et de logistique, le royaume vise également à faire passer la contribution du secteur au produit intérieur brut de 6 à 10 % d'ici 2030.

En 2024, les ports saoudiens ont traité plus de 320 millions de tonnes de marchandises, enregistrant une hausse de 14,45 % par rapport à l'année précédente. Selon Mawani, les exportations de conteneurs ont augmenté de 8,86 %, dépassant les 2,8 millions d'EVP.

Mawani a également lancé plusieurs initiatives en 2024, notamment de nouvelles zones logistiques au port islamique de Djeddah et au port King Abdulaziz de Dammam, soutenues par 2,9 milliards de riyals saoudiens (773 millions de dollars) d'investissements privés.

Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre d'un plan plus large de 10 milliards de riyals saoudiens visant à développer 18 parcs logistiques à l'échelle nationale.


Le pétrole reste soumis à une implication américaine directe dans le conflit entre Israël et l'Iran

Les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 49 cents, soit 0,7 %, à 69,28 dollars le baril à 9h30, heure saoudienne. Shutterstock
Les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 49 cents, soit 0,7 %, à 69,28 dollars le baril à 9h30, heure saoudienne. Shutterstock
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  • Les cours de l'or noir ont légèrement reculé lundi, malgré l'intensification du conflit entre Israël et l'Iran. En effet, les frappes israéliennes
  • Le fait que le conflit ne se soit pas encore élargi à d'autres pays favorise également l'attentisme du marché. 

LONDRES : Les cours de l'or noir ont légèrement reculé lundi, malgré l'intensification du conflit entre Israël et l'Iran. En effet, les frappes israéliennes n'ont pas ralenti les exportations de pétrole de Téhéran et les États-Unis n'ont pas encore directement intervenu.

Vers 9 h 15 GMT (11 h 15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, perdait 0,93 %, à 73,54 dollars.

Son équivalent américain, le baril de WTI, pour livraison en juillet, perdait 0,86 % à 72,35 dollars.

Le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a appelé les deux pays belligérants à « trouver un accord », ajoutant qu'il était « possible » que les États-Unis s'impliquent dans le conflit, mais pas « à cet instant ».

« Les États-Unis ont le pouvoir et la volonté de contenir la situation », estime Janiv Shah, analyste chez Rystad Energy.

Le fait que le conflit ne se soit pas encore élargi à d'autres pays favorise également l'attentisme du marché. 

Un tel élargissement pourrait entraîner une réduction de l'offre de barils ou un blocage de l'approvisionnement, notamment en provenance du détroit d'Ormuz, par lequel transite près de 20 % de la production mondiale.

Toutefois, une attaque de drone israélien contre une raffinerie stratégique en Iran (le champ gazier de South Pars-North Dome) a provoqué samedi une « puissante explosion » et un incendie sur le site, dans le sud du pays.

Ce champ, partagé avec le Qatar, est la plus grande réserve de gaz connue au monde. Il fournit environ 70 % du gaz naturel consommé en Iran.

Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a estimé que cette attaque visait à « élargir la guerre au-delà » de l'Iran, ajoutant que toute activité militaire dans le Golfe « pourrait impliquer toute la région, voire le monde entier ».

Pour le moment, Israël n'a pas ciblé « les installations d'exportation d'énergie de l'Iran », ce qui pourrait signifier que le pays respecte « le souhait de Donald Trump » de faire baisser les prix du pétrole, a souligné Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Le président Trump a répété à maintes reprises sa volonté de faire chuter les cours de l'or noir et « il serait très frustrant pour lui de voir Israël commencer à faire exploser les installations d'exportation de l'Iran », explique M. Schieldrop.