Les négociateurs yéménites acceptent la proposition de l'ONU en vue de lever le siège de Taïz

La milice houthie s'est catégoriquement opposée à la réouverture des routes principales qui relient Taïz à Sanaa, Hodeïda et Aden; elle a proposé d'ouvrir une route rudimentaire et peu fréquentée. (Reuters).
La milice houthie s'est catégoriquement opposée à la réouverture des routes principales qui relient Taïz à Sanaa, Hodeïda et Aden; elle a proposé d'ouvrir une route rudimentaire et peu fréquentée. (Reuters).
Short Url
Publié le Mercredi 08 juin 2022

Les négociateurs yéménites acceptent la proposition de l'ONU en vue de lever le siège de Taïz

  • Hans Grundberg a annoncé lundi avoir proposé aux deux parties l'ouverture d'une route principale à Taïz ainsi que d'autres routes dans plusieurs provinces
  • Les discussions qui portent actuellement sur le siège de Taïz et l'ouverture des routes dans d'autres provinces s'inscrivent dans le cadre de la trêve négociée par les Nations unies

AL-MUKALLA: Les pourparlers menés sous l'égide des Nations unies au sujet du siège de Taïz ont abouti à une nouvelle percée, alors que la trêve se révèle de plus en plus fructueuse. Les négociateurs qui représentent le gouvernement yéménite ont accepté mardi dernier la proposition des Nations unies d'ouvrir, dans un premier temps, une route principale dans la ville assiégée de Taïz.

Au cours de ces pourparlers, qui se déroulent à Amman, la capitale de la Jordanie, Abdel Karim Shaiban, chef de la délégation officielle yéménite, a fait savoir que cette dernière soutenait les efforts déployés par l'émissaire de l’ONU pour conclure un accord visant à mettre fin au siège de Taïz par la milice houthie. Il a exhorté la communauté internationale à sommer la milice yéménite de respecter la trêve conclue sous l'égide des Nations unies et à cesser de contrecarrer les actions qui ont pour but d’alléger les souffrances des Yéménites.

«Nous saluons le rôle constructif que jouent l'envoyé spécial des Nations unies et son équipe. Nous espérons que ce dernier n'hésitera pas à exercer la pression nécessaire et à prendre des mesures immédiates contre les Houthis de manière à les contraindre à ouvrir au plus vite les routes principales ainsi qu’à les empêcher de manœuvrer et de gaspiller le temps de la deuxième trêve», a affirmé M. Shaiban dans un communiqué. Il a accusé les insurgés d'ouvrir dans une seule direction de petites routes non goudronnées à Taïz dans le but d'alléger la pression que la communauté internationale leur fait subir afin de les amener à lever le siège de cette ville.

«Nous saluons le rôle constructif que jouent l'envoyé spécial des Nations unies et son équipe. Nous espérons que ce dernier n'hésitera pas à exercer la pression nécessaire et à prendre des mesures immédiates contre les Houthis de manière à les contraindre à ouvrir au plus vite les routes principales ainsi qu’à les empêcher de manœuvrer et de gaspiller le temps de la deuxième trêve.»

Abdel Karim Shaiban, chef de la délégation yéménite officielle aux pourparlers d'Amman

Soucieux de trouver une issue favorable aux pourparlers d'Amman, l'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, a annoncé lundi avoir proposé aux deux parties l'ouverture d'une route principale à Taïz ainsi que d’autres routes dans plusieurs provinces. Il s'agit d'une première étape en vue d'ouvrir l’ensemble des routes qui ont été fermées pendant la guerre.

«Les parties doivent assumer la responsabilité morale et politique de respecter sérieusement et sans délai la proposition des Nations unies, de faire valoir en priorité les intérêts des citoyens et d'offrir à la population de Taïz et du Yémen dans son ensemble des solutions immédiates et concrètes», a annoncé le bureau de M. Grundberg dans un communiqué. Il a précisé qu'il avait pris en compte les préoccupations des deux parties et les observations de la société civile du pays dans sa dernière proposition.

Les discussions qui portent actuellement sur le siège de Taïz et l'ouverture des routes dans d'autres provinces s'inscrivent dans le cadre de la trêve négociée par les Nations unies, qui est en vigueur depuis le 2 avril. Prolongée de deux mois, elle a réduit de manière significative les hostilités dans tout le pays, a facilité la reprise des vols commerciaux à partir de l'aéroport de Sanaa, contrôlé par la milice houthie, et a permis aux navires chargés de carburant d'accoster dans la ville de Hodeïda, dans l'ouest du pays.

Depuis que les pourparlers sur Taïz ont été lancés règne en effet un climat de défiance: les deux parties s'accusent mutuellement de tarder à ouvrir les routes de la troisième ville plus peuplée du Yémen. Le gouvernement yéménite affirme que la milice houthie s'est opposée catégoriquement à la réouverture des routes principales qui relient Taïz à Sanaa, Hodeïda et Aden. Il ajoute qu'elle a proposé d'ouvrir une route rudimentaire et peu fréquentée.

De son côté, la milice houthie accuse le gouvernement yéménite de refuser d'ouvrir les routes de la ville à partir des zones qu'il contrôle. Cette semaine, des habitants et des responsables ont rapporté que des bulldozers et des camions qui appartiennent aux Houthis s'employaient à dégager le sable et à réhabiliter une route abandonnée qui relie la ville assiégée à d'autres zones situées au Nord et à l'Ouest.

L'action de la milice houthie a soulevé la colère des habitants et des responsables gouvernementaux. Ces derniers y voient une mesure unilatérale qui permet aux Houthis de prétendre – à tort – avoir levé le siège de Taïz.

«C'est une route non pavée, très étroite et unidirectionnelle», explique lors d'un entretien téléphonique Abdel Basit al-Baher, un officier militaire, à Arab News.

«Nous exigeons qu'ils ouvrent la route d'Al-Huban. C'est la plus grande route de Taïz. Elle relie la ville aux provinces du Sud, mais aussi à la campagne située à l'Est», a expliqué M. Al-Baher.

Selon le responsable yéménite, la milice houthie a violé mardi dernier la trêve à Taïz en lançant des attaques d'artillerie contre des positions de l'armée non loin d'une base militaire de défense aérienne située au nord-ouest de la ville.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: Israël va «intensifier» ses opérations au sol à Rafah

L’offensive israélienne à Gaza a tué plus de 35 000 Palestiniens, selon les autorités sanitaires de Gaza. (Dossier/AFP)
L’offensive israélienne à Gaza a tué plus de 35 000 Palestiniens, selon les autorités sanitaires de Gaza. (Dossier/AFP)
Short Url
  • Les capitales internationales s'alarment d'une opération terrestre d'ampleur dans cette localité à la frontière avec l'Egypte où s'entassent des centaines de milliers de civils
  • L'Afrique du Sud, à laquelle l'Egypte s'est associée, doit demander jeudi à la plus haute juridiction de l'ONU d'enjoindre Israël de cesser son incursion à Rafah

RAFAH: Israël a annoncé jeudi que son armée allait "intensifier" ses opérations au sol à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, malgré les mises en garde internationales contre une offensive d'envergure dans cette ville surpeuplée du territoire palestinien.

"Des troupes supplémentaires vont entrer" à Rafah et "l'activité (militaire) va s'intensifier", a déclaré le ministre de la Défense, Yoav Gallant, cité dans un communiqué de l'armée au lendemain de sa visite dans la zone.

Les capitales internationales s'alarment d'une opération terrestre d'ampleur dans cette localité à la frontière avec l'Egypte où s'entassent des centaines de milliers de civils, habitants et déplacés par les combats dans la bande de Gaza.

Pour tenter d'enrayer l'escalade, le roi de Bahreïn a appelé à une "conférence internationale pour la paix" au Proche-Orient en ouvrant jeudi le sommet de la Ligue arabe dans la capitale Manama. Hamad ben Issa Al Khalifa a aussi plaidé pour "la pleine reconnaissance de l'Etat de Palestine et son adhésion aux Nations unies".

Au huitième mois de la guerre opposant Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas, l'armée a indiqué que cinq soldats avaient été tués et sept blessés par deux tirs d'obus d'une unité de blindés sur un bâtiment où ils étaient rassemblés mercredi soir dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.

Selon l'enquête de l'armée israélienne, le personnel des blindés avait pourtant été prévenu de la présence des soldats dans l'édifice. Au total, 278 soldats israéliens ont été tués depuis l'entrée des troupes israéliennes dans le territoire palestinien, le 27 octobre.

Malgré les hostilités dans la zone, le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, effectue une "visite pastorale" dans la ville de Gaza,  pour délivrer un "message d'espoir, de solidarité et de soutien", a annoncé jeudi le Patriarcat.

«Désaccord» sur Rafah 

L'Afrique du Sud, à laquelle l'Egypte s'est associée, doit demander jeudi à la plus haute juridiction de l'ONU d'enjoindre Israël de cesser son incursion à Rafah, une opération qu'elle a qualifiée de "génocidaire". Israël, qui récuse ces accusations, y répondra vendredi.

En janvier, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait ordonné à Israël de faire tout ce qui était en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, mais sans demander un cessez-le-feu.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, estime, lui, que "la catastrophe humanitaire" à Rafah a été évitée par Israël, affirmant que "près d'un demi-million de personnes" --  600.000 selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) -- avaient évacué la zone des combats.

Dans une interview à la chaîne américaine CNBC, il a reconnu un "désaccord" avec les Etats-Unis, proche allié d'Israël, sur Rafah, où l'armée israélienne mène des opérations depuis le 7 mai. "Mais nous devons faire ce que nous avons à faire", a-t-il déclaré.

L'Union européenne a de son côté exhorté Israël à "cesser immédiatement" son opération à Rafah, sous peine de "mettre à rude épreuve" leur  relation.

Mercredi, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que le mouvement islamiste palestinien était à Gaza "pour durer", alors que M. Netanyahu écartait toute discussion sur l'après-guerre avant l'anéantissement du mouvement, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'UE.

Une jetée pour la reprise de l'aide

Menacée par la famine, fuyant les bombes, la population, 2,4 millions d'habitants dont 70% déplacés, se retrouve elle à nouveau sur les routes à la recherche d'un refuge illusoire.

Les livraisons d'aide humanitaire, notamment le carburant, indispensable au fonctionnement des infrastructures, sont toujours bloquées au poste frontalier de Rafah, après le déploiement de l'armée israélienne du côté palestinien.

L'Egypte et Israël se renvoient la responsabilité de cette mise à l'arrêt de l'acheminement du matériel humanitaire, également bloqué au principal point de passage avec Israël, Kerem Shalom.

De l'aide doit toutefois commencer à transiter via une jetée provisoire sur la côte gazaouie que l'armée américaine a annoncée jeudi avoir mis en place. Un navire britannique, parti mercredi de Chypre, doit y débarquer environ 100 tonnes d'abris temporaires.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées durant l'attaque et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

La vaste offensive lancée en riposte par Israël a ravagé la bande de Gaza, où 35.272 morts personnes ont été tuées, majoritairement des civils, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé du Hamas.

Dans le nord de la Cisjordanie occupée, où la guerre à Gaza a exacerbé les violences, à Tulkarem, trois personnes ont été tuées par l'armée israélienne, ont annoncé jeudi les autorités palestiniennes.

A Jérusalem-Est, un individu a tenté en vain d'attaquer au couteau un agent de la police aux frontières avant d'être "neutralisé", a rapporté jeudi la police israélienne sur X.

Nouveau regain de violences aussi à la frontière israélo-libanaise: deux personnes ont été tuées dans une frappe israélienne jeudi sur le sud du Liban, selon l'agence nationale d'information libanaise (ANI).

Le Hezbollah pro-iranien avait auparavant  annoncé avoir tiré des dizaines de roquettes Katioucha sur des positions militaires israéliennes en représailles à des frappes aériennes nocturnes qui ont visé ses positions dans l'est du Liban.


Arrestations en Tunisie: le président Saied s'insurge contre les critiques étrangères

Des manifestants brandissent des drapeaux et des pancartes lors d'une manifestation exigeant la libération de journalistes, militants et personnalités de l'opposition emprisonnés à Tunis lundi (Photo, Reuters).
Des manifestants brandissent des drapeaux et des pancartes lors d'une manifestation exigeant la libération de journalistes, militants et personnalités de l'opposition emprisonnés à Tunis lundi (Photo, Reuters).
Short Url
  • «Nous ne sommes pas intervenus dans leurs affaires quand ils ont arrêté des manifestants qui dénonçaient la guerre de génocide contre le peuple palestinien»
  • Samedi, l'avocate Sonia Dahmani, également chroniqueuse et voix critique notoire du président Saied, a été emmenée de force par des policiers encagoulés

TUNIS: Le président tunisien Kais Saied a dénoncé jeudi comme une "ingérence étrangère inacceptable" les inquiétudes exprimées par l'Union européenne, la France et les Etats-Unis après une vague d'arrestations d'avocats, de journalistes et de figures de la société civile.

Le chef de l'Etat, qui concentre tous les pouvoirs depuis l'été 2021, a ordonné au ministère des Affaires étrangères de "convoquer dès que possible les ambassadeurs d'un certain nombre de pays étrangers" pour leur transmettre sa "vive protestation contre une ingérence flagrante et inacceptable dans nos affaires intérieures".

"Nous ne sommes pas intervenus dans leurs affaires quand ils ont arrêté des manifestants qui dénonçaient la guerre de génocide contre le peuple palestinien", a ajouté M. Saied, dans une vidéo diffusée par la présidence avant l'aube.

Depuis une dizaine de jours, des figures de la société civile comme la militante antiraciste Saadia Mosbah, plusieurs avocats ainsi que des chroniqueurs à la radio et la télévision ont fait l'objet d'interpellations, souvent musclées.

Samedi, l'avocate Sonia Dahmani, également chroniqueuse et voix critique notoire du président Saied, a été emmenée de force par des policiers encagoulés alors qu'elle s'était réfugiée dans un bâtiment de l'Ordre des avocats. Lundi soir, cela a été au tour d'un autre avocat Mehdi Zagrouba d'y être interpellé.

Il a été hospitalisé en urgence dans la nuit de mercredi à jeudi, après avoir été frappé en détention et s'être évanoui, selon plusieurs avocats. Le président de la Ligue de défense des droits de l'homme Bassem Trifi a dit avoir constaté "avec le bâtonnier et des confrères des traces évidentes de violence et torture sur son corps".

Mardi, la France avait exprimé sa "préoccupation" après l'interpellation de Mme Dahmani dans un "contexte d'autres arrestations et interpellations, notamment de journalistes et membres d'associations".

Les Etats-Unis ont également critiqué la vague d'arrestations, jugeant ce "type d'agissement en contradiction avec ce que nous pensons être les droits universels explicitement garantis par la Constitution tunisienne".

L'Union européenne a exprimé son "inquiétude", soulignant que la liberté d'expression et l'indépendance de la justice constituaient "le socle" de son partenariat privilégié avec Tunis.

Depuis que le président Kais Saied, élu en octobre 2019 pour cinq ans devant se terminer à l'automne prochain, s'est octroyé les pleins pouvoirs lors d'un coup de force en juillet 2021, des ONG tunisiennes et internationales déplorent une régression des droits dans le pays berceau du Printemps arabe.


L’Égypte met en garde contre les conséquences de l’escalade israélienne à Gaza

Ayman al-Safadi et Sameh Choukri se rencontrent à Manama, au royaume de Bahreïn. (X/@MfaEgypte)
Ayman al-Safadi et Sameh Choukri se rencontrent à Manama, au royaume de Bahreïn. (X/@MfaEgypte)
Short Url
  • La discussion à Manama a eu lieu mercredi, en marge d’une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, organisée en préparation du sommet arabe
  • M. Choukri a évoqué les efforts de l’Égypte pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, global et durable à Gaza et son appel à autoriser l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire

LE CAIRE: Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a mis en garde contre les conséquences désastreuses de l’intensification des activités israéliennes dans la bande de Gaza.

Lors de ses entretiens avec ses homologues jordanien et irakien, Ayman al-Safadi et Fouad Hussein, il a également déclaré que cette situation entraînerait des répercussions négatives sur la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région.

La discussion à Manama a eu lieu mercredi, en marge d’une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, organisée en préparation du sommet arabe.

M. Choukri a évoqué les efforts de l’Égypte pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, global et durable à Gaza et son appel à autoriser l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire.

Il a également mis en lumière le rejet catégorique de son pays de toute tentative visant à déplacer les Gazaouis ou à tuer la cause palestinienne.

Violence coloniale  

Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de cesser de cibler les civils, de mettre un terme à la violence des colons israéliens et de permettre l’accès à l’aide en quantités adéquates «pour répondre aux besoins de nos frères palestiniens».

Au cours de la réunion, Sameh Choukri a également réaffirmé le soutien du Caire à la stabilité de l’Irak et de la Jordanie et il a souligné l’importance de mettre en œuvre les directives des dirigeants des trois pays visant à renforcer la coopération dans le cadre du mécanisme tripartite.

Il soutient que l’Égypte considère la coopération tripartite comme un moyen de lier les intérêts des trois pays et de maximiser les bénéfices communs. La discussion a égalementmis en valeur l’importance de mener à bien, dès que possible,les projets communs approuvés.

Lors d’une réunion séparée avec le ministre irakien Hussein, M. Choukri a réitéré les directives du président égyptien,Abdel Fattah al-Sissi, visant à développer les relations entre les deux pays dans divers domaines.

Le ministre irakien a souligné les liens historiques étroits avec l’Égypte qui nécessitent une coordination continue face aux différents défis auxquels la région est confrontée. Fouad Hussein a également salué le rôle majeur joué par l’Égypte pour mettre fin à la crise à Gaza.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com