Paix au Yémen: l'envoyé américain fait preuve d'un optimisme prudent

Des enfants marchent près de voitures endommagées dans la ville de Taïz, troisième ville du Yémen, assiégée par les Houthis (Photo, AFP).
Des enfants marchent près de voitures endommagées dans la ville de Taïz, troisième ville du Yémen, assiégée par les Houthis (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 08 juin 2022

Paix au Yémen: l'envoyé américain fait preuve d'un optimisme prudent

  • Lenderking a déclaré que la trêve récemment prolongée était le meilleur espoir de mettre fin à la guerre
  • Il a demandé que cette période de calme relatif soit mise à profit pour s'attaquer à la «bombe à retardement» que constitue le pétrolier FSO Safer

CHICAGO: La trêve négociée par les Nations unies au Yémen reste confrontée à de sérieux défis, mais son maintien offre le meilleur espoir de mettre un terme permanent à la guerre qui dure depuis sept ans dans le pays, a déclaré mardi Tim Lenderking, l'envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen.
La trêve a débuté le 2 avril et a été renouvelée le 2 juin pour deux mois supplémentaires. La semaine dernière, le président américain, Joe Biden, s'est dit encouragé par cette prolongation. Il a également remercié les dirigeants du Yémen, de l'Arabie saoudite, d'Oman, de la Jordanie et de l'Égypte pour leurs efforts en vue de contribuer au rétablissement d'une vie quotidienne normale dans le pays, notamment la reprise des vols internationaux quotidiens à destination et en provenance de Sanaa, et d'encourager les investissements.
Toutefois, Lenderking a révélé que toutes les parties, notamment les Houthis et leurs commanditaires iraniens, devaient respecter leurs engagements dans le cadre de la trêve. Les Houthis continuent de retenir en otage un certain nombre de Yéménites; 14 personnes ont été arrêtées en décembre, dont une est morte en détention.
«J'ai été très heureux que l'Iran ait salué la trêve. C'était un très bon signe», a déclaré Lenderking. «Les États-Unis aimeraient voir l'Iran jouer un rôle positif au Yémen. Jusqu'à présent, ils ne l'ont pas fait. Au contraire, ils ont alimenté le conflit», a-t-il ajouté.
«Le régime iranien a armé, entraîné et encouragé les Houthis à tirer sur des cibles civiles dans leur propre pays, en Arabie saoudite et dans les pays voisins. Ils ont aidé à faire entrer clandestinement du matériel de guerre au Yémen.
«Ce n'est pas la direction que le Yémen doit prendre. Le Yémen essaie de s'éloigner d'un conflit dévastateur et de se diriger vers la paix. Laissons donc l'Iran soutenir cet effort et c'est quelque chose que nous accueillerions favorablement.»
Lenderking a affirmé que le soutien de l'administration Biden «a été indispensable» et que, bien que se déroulant principalement en coulisses, il a joué un «rôle central» dans l'élaboration d'un consensus international visant à empêcher ceux qui «veulent déstabiliser ce conflit» de le faire.
«Je crois que le fait que le président ait pris le risque de donner la priorité au conflit au Yémen parmi d'autres a porté ses fruits et je pense que la communauté internationale a très bien réagi au leadership et à l'engagement diplomatique des États-Unis sur ce dossier», a-t-il ajouté.
«Je pense que notre engagement avec les Saoudiens, avec le gouvernement d'Oman et avec les Émirats arabes unis en particulier a été très fort et très percutant.»
Il a également salué la Jordanie pour le soutien qu'elle a apporté et a déclaré qu'il restait optimiste quant aux perspectives d'une paix durable en raison des progrès globaux réalisés au cours des derniers mois, notamment la prolongation de la trêve.
«Au début de l'année, nous avons vu plus de 400 attaques des Houthis contre l'Arabie saoudite», a expliqué Lenderking. «Nous avons eu les attaques de janvier contre des cibles civiles dans les Émirats arabes unis. En fait, les choses semblaient très, très mauvaises.»
«Toutefois plusieurs facteurs sont entrés en jeu: Je pense à un engagement diplomatique fort, je pense au fait que les Houthis n'ont pas été en mesure de prendre Marib au cours d'un an et demi, malgré les énormes ressources qu'ils ont consacrées à ce conflit particulier», a-t-il ajouté.
«Nous n'avons en aucun cas atteint la paix. Nous n'avons pas mis fin à cette guerre. Nous devons profiter de l'élan actuel pour aller de l'avant et atteindre ces autres domaines: une trêve durable, des pourparlers politiques. Ce sont les moyens et les canaux par lesquels nous parviendrons à mettre un terme définitif à ce conflit.»
Aider le gouvernement du Yémen à rétablir les services de base et la stabilité économique pour la population du pays est selon lui au rang des priorités. Il a souligné la contribution humanitaire des États-Unis, s'élèvant d'après ses dires à «environ 4,2 milliards d’euros depuis le début du conflit».
Un autre défi qui reste à relever, a-t-il ajouté, est le sort du pétrolier FSO Safer. Il est amarré en mer Rouge au large de la côte ouest du Yémen depuis le début du conflit, sans entretien, et son état s'est détérioré, suscitant des craintes croissantes d'une marée noire dévastatrice. Les donateurs internationaux ont promis plus de 30,8 millions d’euros pour financer les travaux d'urgence effectués par une équipe d'experts afin de sécuriser le navire, mais les responsables ont déclaré qu'il fallait bien plus pour éviter une crise environnementale qui pourrait compromettre les efforts de paix.
«Profitons de cette période de calme relatif et de renforcement de la confiance pour décharger la bombe à retardement qu'est le pétrolier Safer, avec ses 1,1 million de barils de pétrole, sur un navire plus sûr, afin d'éviter une catastrophe économique et humanitaire en mer Rouge», a déclaré Lenderking, ajoutant que la possibilité d'une explosion suscite des inquiétudes.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’autorité saoudienne Nazaha révèle les détails de cas de corruption récents

Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté. (Photo fournie)
Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté. (Photo fournie)
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  • Présentant vingt des cas de corruption les plus importants, le porte-parole a déclaré que des procédures judiciaires avaient été engagées contre tous les auteurs
  • Nazaha entend poursuivre toute personne qui, dans le Royaume, serait impliquée dans le détournement de fonds publics ou reconnue coupable d’abus d’autorité

RIYAD: Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté.

Présentant vingt des cas de corruption les plus importants, il a déclaré que des procédures judiciaires ont été engagées contre tous les auteurs.

Dans l’une de ces affaires, deux employés de la Banque centrale ont été arrêtés pour avoir reçu des sommes d’argent d’un résident en échange du dépôt de plus de 7,3 millions de riyals saoudiens, ou SAR (1 SAR = 0,25 euro), sans vérifier la source, sur des comptes bancaires qui appartenaient à des entités commerciales sur une période de deux ans. Le résident en question a également été arrêté.

Dans une autre affaire, un agent de sécurité qui travaillait au département général de la circulation a été arrêté pour avoir reçu 387 000 SAR du propriétaire d’un bureau de services publics, également arrêté, en échange de la modification illégale des données essentielles d’un groupe de véhicules.

Par ailleurs, un troisième cas de corruption fait la lumière sur l’employé d’un hôpital universitaire. Il avait été arrêté pour avoir empoché 100 000 SAR de la part de citoyens en échange d’une promesse de les nommer à des postes à l’université.

Nazaha entend continuer de travailler pour identifier et poursuivre toute personne qui, dans le Royaume, serait impliquée dans le détournement de fonds publics, reconnue coupable d’abus d’autorité à des fins personnelles ou accusée de nuire de toute autre manière à l’intérêt public.

L’autorité saoudienne a souligné que les coupables seraient tenus pour responsables et poursuivis. Elle a ajouté qu’il n’y aurait pas de délai de prescription pour de tels crimes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Gaza: Israël «encourage» les habitants de l'est de Rafah à rejoindre des «zones humanitaires»

Des Palestiniens déplacés, qui ont fui leur maison en raison des frappes israéliennes, s'abritent dans un camp de tentes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, Reuters).
Des Palestiniens déplacés, qui ont fui leur maison en raison des frappes israéliennes, s'abritent dans un camp de tentes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, Reuters).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
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  • Selon l'ONU, environ 1,2 million d'habitants, en majorité poussés là par les combats, s'entassent dans Rafah
  • Des habitants préparent leurs affaires, sous une pluie abondante qui inonde les tentes

RAFAH: L'armée israélienne, qui prépare une offensive d'ampleur contre Rafah, a entamé lundi une "opération d'ampleur limitée" visant à faire évacuer "temporairement" des dizaines de milliers de familles palestiniennes installées dans l'est de cette ville de la bande de Gaza, les appelant à rejoindre des "zones humanitaires".

Selon des habitants, des tracts largués sur les quartiers est de Rafah dans la matinée avertissent que "l'armée israélienne s'apprête à agir avec force contre les organisations terroristes" et que quiconque reste "dans la zone met en danger sa vie et celles de sa famille".

"Pour votre sécurité, l'armée israélienne vous demande d'évacuer immédiatement vers la zone humanitaire élargie d'al-Mawasi", à une dizaine de kilomètres de Rafah, est-il indiqué.

"Le processus d'évacuation a commencé sur le terrain, de façon limitée. Les habitants évacuent dans la terreur et la panique", a déclaré à l'AFP Ossama al-Kahlout, un responsable du Croissant-Rouge palestinien dans l'est de Rafah, précisant que les zones désignées à évacuer abritaient environ 250.000 personnes, dont de nombreuses personnes déjà déplacées depuis d'autres zones de la bande de Gaza.

L'armée israélienne a confirmé avoir "commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah". "C'est une opération d'ampleur limitée", a insisté un porte-parole militaire, estimant à "environ 100.000" le nombre de personnes concernées.

Les habitants seront aussi informés par SMS, appels téléphoniques et messages en arabe relayés par les médias, selon ce porte-parole qui a précisé qu'ont été installés dans la "zone humanitaire élargie" entre autres "des hôpitaux de campagne, des tentes et un volume croissant de nourriture, d'eau, de médicaments et autres".

Cette opération "fait partie de nos plans de démantèlement du Hamas" dont "nous avons eu un rappel violent de la présence et de la capacité opérationnelle à Rafah hier", a-t-il souligné. Dimanche, selon l'armée, trois soldats israéliens ont été tués et douze blessés par des roquettes tirées depuis l'est de Rafah autour du point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et la bande de Gaza.

Les tirs ont été revendiqués par les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas.

Où aller ?

Un couple de Rafah a indiqué à l'AFP avoir appris la nouvelle de l'évacuation à son réveil, après une nuit d'angoisse rythmée par une dizaine de frappes israéliennes. Des habitants préparent leurs affaires, sous une pluie abondante qui inonde les tentes.

"Tous ceux résidant dans les zones désignées évacuent leurs maisons", a indiqué à l'AFP un habitant souhaitant garder l'anonymat", dont la soeur vit dans un quartier concerné.

"Ma famille et moi, 13 personnes, ne savons pas où aller", a déclaré à l'AFP Abdul Rahman Abu Jazar, 36 ans, habitant d'un quartier à évacuer: les "zones humanitaires" indiquées par l'armée israéliennes sont déjà "surpeuplées", sans "place pour planter des tentes ou écoles où nous abriter".

"Il n'y aucun hôpital dans cette zone", poursuit-il, "la femme de mon oncle suit un traitement rénal" dans un hôpital de Rafah, situé dans une zone à évacuer, "comment va-t-on faire avec elle? Attendre qu'elle meure et regarder sans pouvoir rien faire?"


Les Houthis revendiquent la victoire contre la marine américaine en mer Rouge

Le destroyer lance-missiles Arleigh Burke USS Carney (DDG 64) abat plusieurs véhicules aériens sans pilote et missiles houthis en mer Rouge. (AFP)
Le destroyer lance-missiles Arleigh Burke USS Carney (DDG 64) abat plusieurs véhicules aériens sans pilote et missiles houthis en mer Rouge. (AFP)
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  • Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Sarea, a rapporté, vendredi, que les frappes contre les navires ayant des liens avec Israël seraient étendues à la Méditerranée
  • Les attaques seraient intensifiées pour inclure toute entreprise interagissant avec Israël si le pays en venait à mener l’attaque prévue contre la ville palestinienne de Rafah

AL-MOUKALLA: Les Houthis ont réitéré leurs menaces de prendre pour cible des navires à destination d’Israël ou ayant des liens avec le pays – y compris ceux qui sont en Méditerranée – au moment où ils revendiquent la victoire contre la marine américaine en mer Rouge.

L’agence de presse Saba, sous contrôle houthi, a rapporté que la quatrième phase de la campagne propalestinienne de la milice ciblerait tous les navires se dirigeant vers Israël qui se trouvent à portée de leurs drones et missiles, notant que les marines américaine et britannique, entre autres marines occidentales, «sont impuissantes» face à leurs attaques.

«La quatrième phase met en lumière la puissance des forces armées yéménites dans la lutte contre les armes navales les plus puissantes du monde, les flottes américaine, britannique et européenne, ainsi que la marine sioniste (israélienne)», déclare l’agence Saba.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Sarea, a rapporté, vendredi, que les frappes contre les navires ayant des liens avec Israël seraient étendues à la Méditerranée. Les attaques seraient intensifiées pour inclure toute entreprise interagissant avec Israël si le pays en venait à mener l’attaque prévue contre la ville palestinienne de Rafah.

Depuis novembre, les Houthis ont lancé des centaines de missiles balistiques et de drones sur des navires commerciaux et militaires en mer Rouge, dans le détroit de Bab al-Mandab et dans le golfe d’Aden. Ils affirment que les attaques visent uniquement les navires ayant des liens avec Israël dans le but de mettre fin au blocus imposé à la bande de Gaza.

Ils ont également tiré sur des navires commerciaux et militaires américains et britanniques dans les eaux internationales au large du Yémen après que les deux pays ont lancé des frappes contre les zones contrôlées par les Houthis.

Samedi, le ministre houthi de l’Information, Dhaif Allah al-Chami, a affirmé que les États-Unis avaient été contraints de retirer leurs porte-avions et autres navires de guerre de la mer Rouge après avoir échoué à contrecarrer les attaques. Il a ajouté que de nouvelles offensives seraient lancées contre les navires israéliens en Méditerranée dans les jours à venir.

«Ils ont lamentablement échoué. Les missiles et drones yéménites ont battu la marine américaine. Ses militaires, croiseurs, destroyers et porte-avions ont par ailleurs commencé à se retirer de nos mers», soutient Al-Chami dans un entretien accordé à la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen.

Les spécialistes du Yémen ont contesté les affirmations des Houthis selon lesquelles ils disposeraient d’armes militaires capables d’atteindre les navires israéliens en Méditerranée.

Dimanche, le général Mohammed al-Kumaim, un analyste militaire yéménite, a informé Arab News que les Houthis ne seraient en mesure de mener de telles attaques que s’ils disposaient d’armes avancées. Il a déclaré que les Houthis élargissaient leur campagne contre les navires pour éviter un ressentiment croissant du public dans les zones sous leur contrôle, après que la milice n’a ni payé pour les services de réparation ni versé leur dû aux employés du secteur public.

Le général Al-Kumaim ajoute que les Houthis pourraient revendiquer la responsabilité d’une attaque contre un navire en Méditerranée, menée par un groupe soutenu par l’Iran dans la région.

«Des points de vue théorique et technologique, les Houthis n’ont aucune capacité technique ou militaire pour atteindre leurs objectifs (en Méditerranée)», conclut le général Al-Kumaim.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com