«Soulagés» après la philo, les lycéens poursuivent le bac comme prévu malgré la chaleur

Les élèves commencent l'épreuve de philosophie dans le cadre des examens du baccalauréat au lycée Sainte-Marie Les Maristes à Lyon, dans le centre-est de la France, le 15 juin 2022. (Photo, AFP)
Les élèves commencent l'épreuve de philosophie dans le cadre des examens du baccalauréat au lycée Sainte-Marie Les Maristes à Lyon, dans le centre-est de la France, le 15 juin 2022. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 15 juin 2022

«Soulagés» après la philo, les lycéens poursuivent le bac comme prévu malgré la chaleur

Les élèves commencent l'épreuve de philosophie dans le cadre des examens du baccalauréat au lycée Sainte-Marie Les Maristes à Lyon, dans le centre-est de la France, le 15 juin 2022. (Photo, AFP)
  • Le bac se poursuivra avec l'écrit de français en Première jeudi et des épreuves du bac professionnel jeudi et vendredi, puis par le grand oral à partir de lundi pour les élèves de Terminale
  • Les résultats du bac seront publiés le 5 juillet

PARIS: Quelque 520 000 lycéens ont planché mercredi sur l'épreuve de philosophie du bac, dans un contexte de vague de chaleur exceptionnelle sur toute la France, qui n'empêchera cependant pas la suite de l'examen de se dérouler « selon les modalités prévues », a indiqué le ministre de l'Education. 

« Nous sommes tout à fait vigilants à l'égard de ce qui se passe et de ce qui va se passer demain et après-demain », a déclaré Pap Ndiaye, à l'issue d'une visite au lycée Elisa-Lemonnier, dans le sud-est de Paris, pour les épreuves du bac. 

« Pour l'instant, nous n'avons pas de signalements inquiétants, et donc les épreuves vont se dérouler selon les modalités et les horaires qui ont été prévus », a-t-il ajouté. 

Les 523 199 lycéens de Terminale de lycées généraux et technologiques ont travaillé entre 8h00 et midi sur l'un des trois sujets de philo proposés (deux dissertations et un commentaire de texte) dans le cadre du bac nouvelle formule, décidé par l'ex-ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. 

Le bac se poursuivra avec l'écrit de français en Première jeudi et des épreuves du bac professionnel jeudi et vendredi, puis par le grand oral à partir de lundi pour les élèves de Terminale. 

Pour la philo, les candidats de la voie générale avaient à choisir entre « Les pratiques artistiques transforment-elles le monde? », « Revient-il à l'Etat de décider ce qui est juste? » et un texte d'Antoine-Augustin Cournot. En voie technologique, les candidats ont planché sur « La liberté consiste-t-elle à n'obéir à personne? » ou « Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens? » ou encore un texte de Denis Diderot. 

La philosophie représente un coefficient 4 pour les candidats au bac technologique et un coefficient 8 pour les candidats au bac général (sur un total de 100). 

« J'ai révisé l'art et l'Etat, les deux sujets qui sont tombés aujourd'hui. Donc pour moi, j'ai eu les sujets de rêve », se réjouit Zoé, 17 ans, à la sortie de l'épreuve devant le lycée Thiers dans le centre de Marseille. 

« Place au grand oral »  

« La philo c'est pas mon point fort, mais sincèrement je suis contente et surtout soulagée que ce soit terminé », lance Hanane, 18 ans, devant le lycée Arago dans le sud-est de Paris. Elle a choisi le commentaire car elle n'était « pas du tout inspirée par les sujets de dissertation ». « Maintenant, place au grand oral et après: vacances! ». 

Cette année, les épreuves du bac se déroulent dans un contexte de forte chaleur dans le pays, avec des températures qui devraient encore s'affoler en franchissant le seuil des 40°c vendredi. 

« Nous surveillons la situation avec attention », a souligné Pap Ndiaye, qui a réuni les recteurs mardi après-midi à ce sujet. 

« Les bouteilles d'eau sont disponibles pour les élèves », a-t-il ajouté.  « On fait attention à la ventilation le matin et le soir, on ferme les fenêtres lors des moments de grande chaleur. Tout cela doit nous permettre de passer cette semaine dans de bonnes conditions ». 

Les lycéens interrogés par l'AFP à la sortie de la philo disent ne pas avoir particulièrement souffert de la chaleur. Et beaucoup avaient apporté une bouteille ou une gourde d'eau. 

A Toulouse, Perrine, 18 ans, n'a pas été gênée car il y avait « un courant d'air ». « Les volets des salles étaient fermés, la température était bonne », explique Basile, 18 ans, à Paris. 

En 2019, pour cause de très forte chaleur, le ministère de l'Education avait décalé, trois jours avant l'échéance, les épreuves du brevet des collèges. Coïncidence: c'est cette même génération d'élèves qui planche cette fois sur le bac. 

Les notes des épreuves de juin (philosophie et grand oral en Terminale) sont prises en compte dans la moyenne du bac, sésame nécessaire pour ceux qui veulent poursuivre leurs études. 

Les résultats du bac seront publiés le 5 juillet. 

Depuis la réforme en 2019, la note du baccalauréat repose à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves terminales. L'an dernier, près de 94% des candidats avaient décroché le bac. 

 

Le bac et la fuite des cerveaux
Par Cherif Lahdiri -
BAC 2022: Gare à la triche!
Par Arab News en français -

La loi immigration, victime collatérale de la fronde sociale

Le ministre français de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin arrive pour un conseil des ministres à l'hôtel Matignon, à Paris, le 21 mars 2023. (Photo, AFP)
Le ministre français de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin arrive pour un conseil des ministres à l'hôtel Matignon, à Paris, le 21 mars 2023. (Photo, AFP)
Short Url
  • Un conseiller de l'exécutif a précisé qu'il n'y aurait « pas de texte immigration débattu au Sénat» la semaine prochaine comme cela était initialement programmé
  • Le gouvernement et la majorité prévoient désormais un « projet de loi plus court et plusieurs propositions de loi», à savoir des textes déposés à l'initiative de parlementaires, a-t-il ajouté

PARIS: Touché, coulé? Le controversé projet de loi immigration va être découpé en "plusieurs textes", a annoncé Emmanuel Macron et ne sera pas examiné la semaine prochaine au Sénat, victime par ricochet de la crise provoquée par la réforme des retraites.

Annoncé depuis des mois, contesté par les associations de défense des exilés, conspué par la gauche et jugé très insuffisant par la droite et l'extrême droite, le texte qui a entamé son parcours en commission au Sénat la semaine dernière, devait être débattu à partir de mardi dans l'hémicycle de la Haute Assemblée dominée par l'opposition de droite.

Mais sur fond de fièvre politique et sociale après l'adoption via la procédure du 49.3 de la très contestée réforme des retraites, l'exécutif organise son repli sur un sujet jugé trop abrasif pour être débattu dans l'immédiat.

"Il y aura bien une loi immigration", a affirmé mercredi Emmanuel Macron lors d'un entretien télévisé sur TF1 et France 2 avant de préciser son propos.

"Il y aura sans doute plusieurs textes immigration et ils arriveront dans les prochaines semaines", a-t-il expliqué.

Interrogé par l'AFP, un conseiller de l'exécutif a précisé qu'il n'y aurait "pas de texte immigration débattu au Sénat" la semaine prochaine comme cela était initialement programmé.

Le gouvernement et la majorité prévoient désormais un "projet de loi plus court et plusieurs propositions de loi", à savoir des textes déposés à l'initiative de parlementaires, a-t-il ajouté.

Initialement, le texte défendu par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin prévoyait à la fois des mesures pour faciliter les expulsions des étrangers délinquants et un volet intégration, notamment par un titre de séjour controversé dans les "métiers en tension".

Selon des sources parlementaires, confirmées de sources proches de l'exécutif, c'est le président du Sénat Gérard Larcher qui a demandé ce report mardi à Emmanuel Macron, qui l'a accepté.

Selon le même conseiller de l'exécutif, "Gérald Darmanin a proposé de mettre dans ce cas d'autres vecteurs qui permettront d'avoir quand même des mesures immigration car c'est nécessaire, en les scindant en plusieurs textes par exemple: d'un côté un projet de loi avec les mesures consensuelles, comme la simplification du droit en vue d'accélérer le traitement des demandes d'asile, de l'autre des propositions de loi/initiatives parlementaires sur les autres sujets".

En clair, a abondé une autre source dans l'entourage de l'exécutif, "on va réorganiser le projet de loi pour en faire quelque chose de plus simple".

Le ministre de l'Intérieur a rencontré la Première ministre Elisabeth Borne mercredi pour trancher le sujet.

«Mal ficelé»

Avant même que ne soient dévoilés officiellement les choix de l'exécutif, les oppositions sont tombées à bras raccourcis sur le projet gouvernemental.

"Ce projet est totalement mal ficelé. Je crois qu'il ne répond pas aux besoins du pays. On ne peut pas faire semblant en matière de contrôle de l'immigration. Ce texte, je pense qu'il faisait semblant, c'est un texte de communication", a taclé le patron des députés LR, Olivier Marleix, sur France Inter.

"Il y a beaucoup de travail je pense pour qu'il devienne présentable", a poursuivi M. Marleix.

Son homologue du groupe PS à l'Assemblée, Boris Vallaud, a lui aussi critiqué sur Public Sénat "un texte +en même temps+".

"C'était un texte censé à la fois plaire à la droite, plaire à la gauche, finalement ça ne plaisait à personne parce que, en ce qui me concerne, je conserve un certain nombre de principes qui sont indivisibles et que ce n'est pas en coupant le salami en tranches qu'on le rend plus digeste. Donc si la copie est mauvaise, qu'ils la reprennent", a déclaré le député des Landes.

"Quand on voit la tournure des débats préparatoires sur ce sujet au Sénat, c'est sage", s'est également félicitée sur Twitter Najat Vallaud-Belkacem, présidente de l'association France terre d'asile, qui avait participé aux concertations avec le gouvernement sur le texte.

La semaine dernière, les sénateurs avaient considérablement durci en commission des Lois la mouture du texte, en adoptant une série d'amendements qui rejoignaient notamment certaines positions historiques de l'extrême droite, comme le durcissement des conditions d'accès au regroupement familial ou encore la suppression de l'aide médicale d'Etat, réservée aux sans-papiers.


Au tribunal, les manifestants, le feu de poubelle et la relaxe

Des manifestants occupent une rue à côté de la place de la République lors d'une manifestation à Paris le 21 mars 2023. (AFP)
Des manifestants occupent une rue à côté de la place de la République lors d'une manifestation à Paris le 21 mars 2023. (AFP)
Short Url
  • Dimanche soir, des policiers en patrouille sont prévenus par trois passants que «quatre individus», «vêtus de noir et portant des masques chirurgicaux», «sont en train de mettre le feu à une poubelle»
  • Sur les conseils de leur avocat, les trois prévenus ont exercé leur droit au silence en garde à vue

PARIS: Trois manifestants, un feu de poubelle et la relaxe: jugés en comparution immédiate, deux femmes et un homme ayant participé à un rassemblement contre la réforme des retraites ont été relaxés mardi au tribunal de Paris, un dossier "symptomatique" pour la défense.

Il est 19H50 et dans le box sont escortés trois prévenus, 48 heures après leur interpellation dans le quartier des Halles, au coeur de la capitale, lors d'une des manifestations spontanées qui se sont multipliées depuis l'usage de l'article 49-3 par le gouvernement.

Dimanche soir, des policiers en patrouille sont prévenus par trois passants que "quatre individus", "vêtus de noir et portant des masques chirurgicaux", "sont en train de mettre le feu à une poubelle", résume le président du tribunal en lisant le procès-verbal d'interpellation.

Les policiers arrêtent deux jeunes femmes ainsi qu'un homme qui avait "pris la fuite", poursuit le magistrat.

Lors de la fouille, deux fioles de sérum physiologique sont retrouvées sur Margot, 24 ans, graphiste au chômage.

"C'est pour lutter contre le gaz lacrymogène ?" demande le président. "Oui", répond sobrement cette brune en blouson vert foncé.

"Et vous, le cache-cou, c'est pour quoi ?" demande-t-il à Martin, 26 ans, agent immobilier à la haute stature, qui avait aussi sur lui "deux briquets". "Parce qu'il fait 9 degrés, M. Le président", répond ce dernier.

«Précipitation»

Les policiers expliquent que, "dans la précipitation", ils n'ont "pas pu relever l'identité" des personnes qui leur ont signalé le feu, mais ils ont fait "une recherche de voisinage", précise le président, énumérant les commerces contactés - qui étaient soit "fermés", soit "ne répondaient pas", soit n'avaient "rien vu".

Sur les conseils de leur avocat, les trois prévenus ont exercé leur droit au silence en garde à vue.

"Qu'est-ce que vous reconnaissez ?" leur demande le président.

"Dimanche soir, je suis allée à la manifestation avec mon amie Clothilde, d'un coup deux policiers nous ont interpellées très violemment et on n'a a pas compris pourquoi", déclare Margot, qui assure ne pas avoir "vu de feu".

"J'ai pas mis le feu, Monsieur", affirme à son tour Clothilde, 24 ans, frêle habitante de Marseille en service civique, également poursuivie pour "rébellion".

A sa droite dans le box, Martin conteste également. Lui est en outre jugé pour avoir refusé de donner ses empreintes en garde à vue. "C'est une opposition de ma part au fichage systémique", explique-t-il.

"Que pensez-vous des dégradations commises à Paris depuis quelques jours?" leur demande la procureure. Les trois répondent ne "pas avoir d'avis".

"C'est leur droit le plus strict, mais je vais vous donner le mien", lance la représentante du ministère public en entamant ses réquisitions. "Je déplore et regrette que des messages politiques tout à fait légitimes soient brouillés par des casseurs", affirme-t-elle.

Déclarations «surréalistes»

Parlant d'un "procès-verbal d'interpellation très circonstancié et précis", la procureure stigmatise des "faits graves: mettre le feu à des poubelles, alors qu'il y a des commerces, des habitations à côté".

Avant de requérir de 140 à 175 heures de travail d'intérêt général (TIG) ou si les prévenus le refusaient, quatre à cinq mois de sursis probatoire.

"Vous n'êtes pas au service de la répression du mouvement social", lance Me Hannah Rajbenbach, qui cite un communiqué du Syndicat de la magistrature (classé à gauche), demandant la relaxe de Martin pour son refus de "palmage".

"Ce dossier est très symptomatique de ce que nous observons depuis quelques jours", avec "des personnes interpellées très souvent à tort" puis "remises en liberté sans aucune suite judiciaire", plaide Me Raphaël Kempf.

Tançant un dossier "extrêmement flou et insuffisant", des "déclarations ahurissantes" voire "surréalistes" des policiers, il demande la relaxe.

Après une demi-heure de délibéré, à 21H45, les trois prévenus sont relaxés pour le feu de poubelle. Seul Martin est condamné à un mois de prison avec sursis pour avoir refusé de donner ses empreintes.


Dépôt pétrolier, ports, routes: nouvelles actions de blocage à travers le pays contre la réforme des retraites

Un membre du syndicat de la CGT tient une torche de fumée devant une voiture brûlée et renversée lors d'un blocus du port de Marseille, dans le sud de la France, le 22 mars 2023. (AFP)
Un membre du syndicat de la CGT tient une torche de fumée devant une voiture brûlée et renversée lors d'un blocus du port de Marseille, dans le sud de la France, le 22 mars 2023. (AFP)
Short Url
  • Des palettes brûlent sur la voie générant beaucoup de fumée, à l'entrée de Marseille, l'autoroute est fermée et le trafic dévié
  • Le port de Marseille-Fos, l'un des plus importants de France, était totalement bloqué dans le cadre d'une journée d'action «ports morts» à l'appel du syndicat CGT

PARIS: Plusieurs actions de blocage contre la réforme des retraites, touchant dépôt pétrolier, ports, routes, le secteur électrique et une université se sont déroulées mercredi matin à travers le pays.

Dépôts pétroliers

Le dépôt pétrolier de Puget-sur-Argens, dans le Var, est bloqué depuis 08h00 par des manifestants, a indiqué la Préfecture du Var à l’AFP.

Deux actions simultanées de "blocage" sur deux ronds-points desservant deux dépôts pétroliers de la société Docks des pétroles d’Ambès (DPA), ont été menées à Saint-Vincent-de-Paul et à Bassens, au nord de Bordeaux, entraînant des perturbations dans la circulation.

"On est là depuis ce matin 5h00, on est 200 camarades qui bloquons en espérant que ce gouvernement comprenne qu'il faut retirer cette réforme injuste", a déclaré le secrétaire général FO Transports, Luc Ligey, au site DPA de Bassens.

Patientant dans sa voiture bloquée au rond-point, une automobiliste, Monica Stranszky, estimait que ce "mouvement est légitime vu que la démocratie n'est pas respectée par le passage en force de ce projet de loi".

Ports

Le port de Marseille-Fos, l'un des plus importants de France, était totalement bloqué dans le cadre d'une journée d'action "ports morts" à l'appel du syndicat CGT.

"Tous les accès sont bloqués, les navires à quai ne peuvent pas être déchargés ni chargés et doivent attendre", a indiqué à l'AFP Alain Mistre, président de l'Union maritime et fluviale, qui regroupe les entreprises du port. "Ceux qui sont en mer restent en rade".

Dans la zone portuaire de Capécure à Boulogne-sur-Mer, un groupe de syndicalistes menait depuis 5H00 une action "coup de poing", selon Sébastien Merlin, de la CGT Cheminots. Le groupe, très mobile, a allumé des brasiers sur la rocade menant au port, puis successivement sur trois rond-point dans Capécure, disparaissant à chaque fois à l’arrivée des forces de l’ordre, a constaté un correspondant de l’AFP.

Routes

Des feux de palettes ont conduit à la fermeture de l'autoroute A55 dans un sens à Marseille, causant des difficultés pour entrer dans la deuxième ville de France, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les automobilistes entrant à Marseille à cette heure de pointe doivent emprunter des rues entre l'autoroute et le port, ce qui crée un trafic ralenti sur cet itinéraire bis.

En Savoie, une centaine de manifestants ont mené deux opérations "péage gratuit" mercredi entre 7h00 et 9h00 sur l'A43 et l'A430 au niveau des péages de Chambéry Nord (sans Lyon-Chambéry) et de celui de Saint-Hélène-sur-Isère.

"Ca vient de se terminer, on a eu un très bon accueil des automobilistes et la gendarmerie était présente mais elle a laissé faire. La décision de lever l’opération a été prise par l’intersyndicale", a rapporté à l’AFP Eric Granata, secrétaire général de l’Union départementale CGT Savoie.

Electricité

A Montbéliard (Doubs), le blocage du bureau d’exploitation Enedis pour l’Alsace et la Franche Comté a été reconduit ce matin, par une cinquantaine de manifestants. Le blocage n’empêche pas la distribution d’électricité, mais empêche les travaux sur les réseaux en Alsace Franche-Comté.

"Ce mouvement, c’est une manière pour nous d’interpeller notre direction et notre ministère de tutelle pour dire qu’on ne veut pas de cette réforme des retraites. On ne lâchera rien. Face aux blocages, le président Chirac avait retiré le CPE, donc c’est possible", a déclaré un élu CGT-FNME (fédération nationale des mines et de l’énergie CGT), préférant garder l'anonymat.

Université

Le site de Bron de l’Université Lyon 2 était bloqué mercredi par des étudiants. La direction de la faculté a annoncé qu’aucune activité n’aurait lieu ce mercredi sur le site, car "les conditions d’accueil des étudiants et personnels ne sont pas réunies".