Julie Gayet: «La musique et l’image ont une histoire fusionnelle depuis toujours»

Julie Gayet, comédienne, actrice et productrice. (Photo, Marie Astrid Jamois)
Julie Gayet, comédienne, actrice et productrice. (Photo, Marie Astrid Jamois)
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Publié le Jeudi 23 juin 2022

Julie Gayet: «La musique et l’image ont une histoire fusionnelle depuis toujours»

Julie Gayet, comédienne, actrice et productrice. (Photo, Marie Astrid Jamois)
  • La musique et Julie Gayet, c'est une longue histoire d'amour: avant d'embrasser une carrière de comédienne et de productrice, elle se rêvait chanteuse lyrique
  • «Chaque concert sera accompagné d’un écran, de la même façon que chaque film projeté sera accompagné d’un orchestre»

PARIS: Du 22 au 25 juin, la ville de Rochefort va vivre au rythme des «Sœurs jumelles» si chères à Jacques Demy, à travers un festival qui propose de faire se rencontrer la musique et l’image. Pendant trois jours, des compositeurs, des réalisateurs, des techniciens, des éditeurs, des concepteurs de jeux vidéo, mais aussi des étudiants, ou tout simplement des amateurs de cinéma pourront échanger au cours de différents événements organisés. Grande nouveauté de l’édition 2022, le cinéma libanais sera à l’honneur à travers un cycle de films qui seront projetés en partenariat avec l’association baptisée «Rochefort sur Toile» et en présence de réalisateurs et de compositeurs venus du Liban. 

Un volet professionnel permettra aussi d’aborder les problématiques communes aux secteurs de la musique et de l’image: financement, droits d’auteur et statuts juridiques afin de donner une vision aussi complète que possible de ces filières. Rochefort vivra donc au rythme de ce festival qui fait référence à ces célèbres Demoiselles de Rochefort, une des comédies musicales françaises les plus célèbres dans le monde qui rappelle le lien fusionnel qu’entretiennent la musique et l’image. 

À quelques heures du lancement, Arab News en français s’est entretenu avec Julie Gayet, comédienne, productrice et cofondatrice de ce projet unique en son genre.

La musique et Julie Gayet, c'est une longue histoire d'amour: avant d'embrasser une carrière de comédienne et de productrice, elle se rêvait chanteuse lyrique. 

«J'ai commencé par le chant quand j'étais jeune. J'ai toujours été très sensible à la musique. J'ai commencé par le chant lyrique, mais j'ai arrêté de chanter pour jouer parce que je voulais aller plus loin dans l'interprétation. Et lorsque j'ai commencé ma formation, j’abordais mes rôles à travers la musique, le rythme», confie la comédienne. «Puis en produisant, je me suis aperçue combien la musique était essentielle pour le réalisateur et combien il pouvait lui être difficile de trouver le bon compositeur. Ces deux langages, pourtant si complémentaires au cinéma, dans les séries, ont parfois du mal à communiquer. 

Ce n’est pas forcément évident pour les réalisateurs, parce qu'il y a déjà, au moment de l'écriture de son scénario, la question des finances. Et parfois, cette question arrive trop tard ou trop tôt. Parfois, on a du mal à trouver le bon équilibre, ou alors c'est trop tard. Et le budget, même pour la musique, n’est parfois pas suffisant. Cela a donc toujours été une question importante pour moi, à la fois comme actrice, et puis comme productrice, qui n'en finit pas de marier ces deux mondes que j'aime», indique Julie Gayet qui avait à cœur dès la création de sa société de production Rouge International en 2007, «de faire se rencontrer les compositeurs, qui sont les troisièmes auteurs d’un film, avec les scénaristes et les réalisateurs, qui en sont les deux premiers, pour créer du lien, rayonner et imaginer leur futur ensemble».

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Pour la soirée d’ouverture, Julie Gayet, connue pour son féminisme inclusif, mais déterminé (elle est par ailleurs membre du collectif 50/50 promouvant la parité au cinéma), a tenu, avec son équipe, à rendre hommage aux femmes. En particulier à une icône du 7e art avec laquelle elle-même a fait ses premiers pas: Agnès Varda. Et aussi à sa compositrice fétiche, Joanna Bruzdowicz.

«Elle le disait toujours: “Le futur pour les femmes, c’est maintenant, il faut se fédérer!” Et moi, je me suis dit que ce festival constituait un bon moyen», confie la productrice qui précise que «si des œuvres composées par les femmes restent si peu connues, c’est tout simplement parce qu’elles ne sont pas jouées. Contrairement à un tableau, par exemple, une musique cesse d’exister si elle n’est pas interprétée.» 

Par ailleurs, pour Julie Gayet, il y a encore trop peu de femmes dans les milieux de l’image et de la musique: «Elles sont moins de 3 %», affirme-t-elle et c’est pour cela qu’elle insiste sur la transversalité de tous les supports: «Nous allons chercher toutes les associations et les collectifs de femmes dans ces industries.» Les femmes orientales ne seront pas en reste puisque la célèbre chanson Aatiny al-nay Wa Ghanni de l’icône Fayrouz sera jouée lors de l’ouverture du festival, clin d’œil au cinéma libanais invité d’honneur de cette édition. Un documentaire de Gérard Pont consacré à la vie de diva libanaise sera par ailleurs projeté le 23 juin.

Des créations inédites, consacrées à un univers musical différent

La musique résonnera donc dans toute la ville pendant le festival: «Ces trois jours sont ponctués d’un concert quotidien», explique Julie Gayet. «D’abord à l’issue d’une journée consacrée aux Femmes de la musique et de l’image, un spectacle joyeusement féministe impulsé par Rosalie Varda, inspiré par le film L’une chante, l’autre pas d’Agnès Varda, et mis en scène par Judith Henry, qui mettra en lumière les figures des années 1970 qui nous ont ouvert la voie: Delphine Seyrig, Gisèle Halimi, Anne Sylvestre... 

Puis une carte blanche sera accordée le deuxième soir à la musique urbaine et aux liens qu’elle entretient avec l’image, en partenariat avec le festival Ina Sound. Et enfin, la troisième soirée de spectacle sera consacrée à une création musicale inédite d’un compositeur de musique actuelle. Le dernier spectacle sera placé sous le signe de la bonne humeur et du partage avec le grand public. Chaque concert sera accompagné d’un écran, de la même façon que chaque film projeté sera accompagné d’un orchestre qui viendra jouer sur la petite scène du cinéma L’Appolo», ajoute la productrice.

Le meilleur du cinéma libanais à Rochefort

«Le festival a également conclu un partenariat avec l’association Rochefort sur Toile et pour l’édition 2022, le cinéma libanais sera à l’honneur», indique Julie Gayet qui a par ailleurs coproduit le film libanais l’Insulte du réalisateur Ziad Doueiry, finaliste dans la catégorie du meilleur film étranger aux Oscars en 2017, une première pour le Liban.

«Nous avons donc commencé la projection d’une sélection de films libanais dès le début du mois de juin: du 10 au 19 juin, ce sont les films Face à la mer, d’Ely Dagher (2021); Tombé du ciel, de Wissam Charaf (2016); L’insulte, de Ziad Doueiri (2017); Sous le ciel d’Alice, de Chloé Mazlo (2020, avec Alba Rohrwacher et Wajdi Mouawad)», précise la productrice. «Puis nous prolongerons cette exploration cinématographique durant le festival, au cours duquel seront programmés trois films libanais du 22 au 25 juin 2022: Memory Box, de Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige, en présence de la réalisatrice; Caramel de Nadine Labaki, en présence du compositeur Khaled Mouzannar et un documentaire sur Fayrouz de Frédéric Mitterrand, qui sera présenté par Gérard Pont», explique la fondatrice du festival.

«C’est vraiment la bonne année pour mettre en avant le cinéma libanais qui est en train de briller ces dernières années et d’exploser grâce à l’ensemble de ses talents; réalisateurs – et surtout réalisatrices! –, producteurs, compositeurs, acteurs…», ajoute-t-elle. «Pour cette deuxième édition, la philosophie reste donc identique: entremêler les supports, allier la musique et l’image. Comme des sœurs jumelles!», conclut Julie Gayet


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com