Le Parlement somalien approuve la désignation du nouveau Premier ministre

 Le parlement somalien a approuvé samedi à l'unanimité de ses 220 membres la désignation de Hamza Abdi Barre au poste de Premier ministre de ce pays de la Corne de l'Afrique, en quête de stabilité politique depuis trente ans. (AFP)
 Le parlement somalien a approuvé samedi à l'unanimité de ses 220 membres la désignation de Hamza Abdi Barre au poste de Premier ministre de ce pays de la Corne de l'Afrique, en quête de stabilité politique depuis trente ans. (AFP)
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Publié le Samedi 25 juin 2022

Le Parlement somalien approuve la désignation du nouveau Premier ministre

  • Hamza Abdi Barre qui a pris aussitôt ses fonctions, a affirmé qu'il composerait un gouvernement «de qualité» qui se concentrerait sur «la mise en place d'une stabilité politique inclusive»
  • «Nous formerons un gouvernement compétent qui mettra en oeuvre les priorités humanitaires et de développement de notre nation qui reflètent les besoins de notre peuple», a-t-il ajouté

MOGADISCIO: Le parlement somalien a approuvé samedi à l'unanimité de ses 220 membres la désignation de Hamza Abdi Barre au poste de Premier ministre de ce pays de la Corne de l'Afrique, en quête de stabilité politique depuis trente ans.

Hamza Abdi Barre, 48 ans, qui a pris aussitôt ses fonctions, a affirmé qu'il composerait un gouvernement "de qualité" qui se concentrerait sur "la mise en place d'une stabilité politique inclusive, en accord avec la volonté du président de voir émerger une Somalie réconciliée en paix avec le monde".

"Nous formerons un gouvernement compétent qui mettra en oeuvre les priorités humanitaires et de développement de notre nation qui reflètent les besoins de notre peuple", a ensuite tweeté le nouveau Premier ministre somalien.

Député de l'Etat du Jubaland (sud) et membre du parti du président, Hamza Abdi Barre est devenu le 21e Premier ministre de la Somalie, succédant à Mohamed Hussein Roble qui occupait le poste depuis septembre 2020.

Elu en mai, le nouveau président somalien Hassan Sheikh Mohamud, 66 ans, n'a pas assisté à la séance du parlement après avoir annoncé vendredi qu'il avait été testé positif au Covid de retour d'un voyage aux Emirats arabes unis.

"Notre gouvernement présente un programme politique ambitieux, qui vise à renforcer la sécurité, consolider l'économie et apporter les services de base à la population", a tweeté le président Mohamud après l'approbation de son Premier ministre.

"Avançons ensemble", a conclu le président qui avait désigné le 15 juin au poste de Premier ministre Hamza Abdi Barre, élu de l'Etat semi-autonome de Jubaland, le plus méridional du pays, frontalier du Kenya.

Pays en proie à une instabilité chronique, la Somalie est notamment confrontée depuis 15 ans à l'insurrection des islamistes radicaux shebab, qui restent solidement implantés dans de vastes zones rurales. Ils ont profité des crises à répétition au sommet de l'exécutif ces derniers mois pour intensifier leurs attaques contre le gouvernement fédéral et les forces de sécurité.

Mais le pays fait également face à la menace d'une famine imminente, causée par l'une des pires sécheresse depuis 40 ans.

Les quatre dernières saisons des pluies depuis fin 2020 ont été insuffisantes et 7,1 millions de Somaliens, soit près de la moitié de la population, vivent dans la faim, dont 213.000 sont au bord de la famine, selon l'ONU.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.