Hajj 2022: Un million de musulmans entament les premiers rituels

Des pèlerins musulmans prient autour de la Kaaba à la Grande Mosquée lors du pèlerinage annuel du Hajj (Photo, AFP).
Des pèlerins musulmans prient autour de la Kaaba à la Grande Mosquée lors du pèlerinage annuel du Hajj (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Jeudi 07 juillet 2022

Hajj 2022: Un million de musulmans entament les premiers rituels

  • Le Royaume a lancé une opération massive pour protéger la santé et assurer la sureté des pèlerins
  • Un million de musulmans entièrement vaccinés, dont 850 000 de l’étranger, sont autorisés à participer au Hajj de cette année

LA MECQUE: Un million de pèlerins ont entamé le voyage spirituel de leur vie avec le début des premiers rituels du Hajj annuel.

Des centaines de milliers de fidèles ont circulé autour du site le plus sacré de l’Islam, la Kaaba, à la Grande Mosquée de La Mecque. Beaucoup utilisaient des parapluies pour se protéger du soleil, la température atteignant 42 degrés Celsius.

Jeudi, les pèlerins se rendront dans un vaste village de tentes à Mina, à près de 5 kilomètres de la Grande Mosquée, avant le rite principal au mont Arafat, où le prophète Mohammed a prononcé son dernier sermon.

Les autorités saoudiennes ont mis en place une opération massive pour garantir la santé et la sécurité des pèlerins. Le ministère saoudien de la Santé a préparé 23 hôpitaux et 147 centres de santé à La Mecque et à Médine, la seconde ville sainte de l’Islam, pour accueillir les pèlerins.

Quatre hôpitaux et 26 centres de santé sont également prêts à traiter les arrivants à Mina. Plus de 1 000 lits sont disponibles pour les patients nécessitant des soins intensifs et plus de 200 lits spécialement destinés aux patients victimes d’insolation. En outre, 25 000 soignants ont été déployés.

«Tout se passe bien jusqu’à présent. Je me suis beaucoup déplacée et j’ai vu que les règles étaient respectées», a déclaré Faten Abdel Moneim, 65 ans, mère de quatre enfants, originaire d’Égypte.

Naim Mohsen, 42 ans, également originaire d’Égypte, a indiqué qu’«être ici est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. J’ai hâte de continuer le voyage. Mon seul problème est le température. Il fait tout simplement trop chaud.»

En Bref

Le Hajj suit un itinéraire que le prophète Mohammed a emprunté il y a près de 1 400 ans et l’on pense qu’il suit également les traces des prophètes Ibrahim et Ismail.

Le Coran stipule que tous les musulmans qui en ont la capacité physique et financière doivent effectuer le pèlerinage une fois dans leur vie.

Un million de musulmans entièrement vaccinés, dont 850 000 de l’étranger, sont autorisés à participer au Hajj de cette année, après deux ans de réduction des effectifs en raison des restrictions liées à la pandémie du coronavirus.

En 2019, quelques 2,5 millions de musulmans du monde entier avaient participé au Hajj, mais la pandémie a ensuite imposé une réduction des effectifs. Seuls 60 000 résidents du Royaume entièrement vaccinés y ont participé en 2021, contre quelques milliers en 2020.

Le rétablissement du Hajj a suscité des émotions contradictoires Sutrisno et Sri Wahyuningsih, deux pèlerins enseignants d’Indonésie. Les parents de Sri étaient censés participer au pèlerinage de 2020, mais leurs projets ont été réduits à néant par la pandémie.

Le père de Sri ne fera jamais le voyage après être décédé d’une attaque cérébrale en mars, et sa mère n’a pas pu participer car elle a dépassé l’âge limite de 65 ans fixé pour cette année.

Néanmoins, Sutrisno, 54 ans et Sri, 51 ans, sont heureux d’entreprendre le Hajj à leur place. «C’est un énorme fardeau moral pour moi», a avoué Sri. «Mais ma mère m’a donné sa bénédiction et je dois penser que c’est un voyage que je dois faire, tout est la décision d’Allah et je dois faire le Hajj.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
Short Url
  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Short Url
  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.