Violence jihadiste au Burkina: Damiba appelle à «la cohésion» au côté de Compaoré

L'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré (à gauche) se promène dans le palais présidentiel de Ouagadougou le 8 juillet 2022 après un sommet d'anciens présidents avec le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a prêté serment en tant que président plus tôt cette année après un coup d'État. (AFP)
L'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré (à gauche) se promène dans le palais présidentiel de Ouagadougou le 8 juillet 2022 après un sommet d'anciens présidents avec le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a prêté serment en tant que président plus tôt cette année après un coup d'État. (AFP)
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Publié le Samedi 09 juillet 2022

Violence jihadiste au Burkina: Damiba appelle à «la cohésion» au côté de Compaoré

  • Paul-Henri Sandaogo Damiba a appelé à «la cohésion sociale au regard de la situation difficile» que traverse son pays en proie à la violence jihadiste
  • Le retour de M. Compaoré a suscité de nombreuses critiques: il a été condamné par contumace le 6 avril à la prison à perpétuité pour son rôle dans l'assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara

OUAGADOUGOU: Le chef de la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a appelé vendredi à Ouagadougou, au côté de l'ex-président Blaise Compaoré, à "la cohésion sociale au regard de la situation difficile" que traverse son pays en proie à la violence jihadiste.

Le lieutenant-colonel Damiba, qui a pris le pouvoir par un coup d'Etat le 24 janvier, avait lancé un appel à rencontrer des anciens présidents burkinabè, à laquelle seuls deux d'entre eux ont participé, dont M. Compaoré, rentré jeudi dans son pays après 8 ans d'exil pour l'occasion.

L'objectif affiché était de sceller "la réconciliation nationale" afin de lutter plus efficacement contre les violences jihadistes meurtrières qui se multiplient ces derniers mois au Burkina.

"Cette rencontre a porté principalement sur la recherche d'une paix durable dans notre pays", a déclaré M. Damiba, dans une déclaration faite à l'issue de la réunion. "Nous sommes convaincus que c'est seulement dans la cohésion sociale et dans l'unité que les forces qui combattent en ce moment même le terrorisme seront davantage déterminées et auront plus de succès", a-t-il ajouté.

Le chef de la junte s'exprimait aux côtés des deux ex-chefs d'Etat ayant répondu favorablement à son invitation: Jean-Baptiste Ouedraogo (1982-1983) et Blaise Compaoré, président de 1987 à 2014 avant d'être contraint à l'exil en Côte d'Ivoire à la suite d'une insurrection populaire.

Isaac Zida qui avait brièvement pris le pouvoir en 2014 et actuellement en exil au Canada, Michel Kafando (2014-2015) et Roch Marc Christian Kaboré, élu en 2015 avant d'être renversé en janvier, avaient également été conviés.

«Effrayant, dramatique»

MM. Compaoré et Ouedraogo ont publié en fin d'après-midi un communiqué dans lequel ils soulignent que la réunion avec M. Damiba "a eu pour unique objet une concertation sur le péril commun qui nous menace jusqu'à notre existence même, en tant que Nation, en tant qu'Etat".

"Quand la violence armée pousse près de deux millions de nos compatriotes à fuir de chez eux pour trouver refuge ailleurs dans le pays, quand les terroristes tuent, pillent impunément nos compatriotes et que les survivants dépendent encore aujourd'hui largement de l'assistance humanitaire, reconquérir les territoires occupés, restaurer l'autorité de l'Etat est l'urgence absolue", estiment-ils.

Ils notent qu'"aucune région de notre pays n'est épargnée. Et nous avons appris récemment que plus de la moitié de notre territoire est hors contrôle: c'est effrayant, c'est dramatique".

C'est grâce "au dépassement des clivages politiques, générationnels, ethniques, religieux et autres croyances traditionnelles, que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays dans un sursaut patriotique", affirment-ils.

Le retour de M. Compaoré, qui a régné pendant 27 ans sur son pays, a suscité de nombreuses critiques: il a été condamné par contumace le 6 avril à la prison à perpétuité pour son rôle dans l'assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, icône panafricaine, lors du coup d'Etat l'ayant porté au pouvoir en 1987.

Des dizaines de manifestants se sont rassemblés dans la matinée à Ouagadougou devant le domicile du président renversé Kaboré pour l'empêcher de participer à la réunion des ex-présidents et de M. Damiba.

«Mascarade»

"Face à la polémique grandissante, (sur le retour de M. Compaoré, ndlr) me préparant pour aller à la réunion, je me suis retrouvé dans la situation où devant ma porte, des personnes étaient mobilisées, exigeant que je n'aille pas à cette rencontre", a déclaré pour expliquer son absence M. Kaboré, lors d'une conférence de presse à son domicile, tenue après la réunion.

Mais, a-t-il dit, "en tant que chefs d'Etat nous devons faire preuve de sagesse, respecter les opinions et rechercher les meilleures voies vers la réconciliation", ajoutant: "Je salue l'intervention du président Damiba."

"Kaboré bouge pas!", scandaient ses sympathisants devant sa maison.

"Ce n'est pas le rôle de Damiba qui a fait un coup d'Etat de réconcilier les gens. Ce n'est pas une réconciliation, c'est une mascarade", a affirmé à l'AFP, Boukari Conombo, président du Brassard noir, un mouvement de la société civile, également présent devant le domicile de M. Kaboré.

Car au sein de certaines organisations de la société civile et d'avocats, la présence de M. Compaoré sur le sol burkinabè avait également du mal à passer.

Prosper Farama, membre du collectif des avocats de Thomas Sankara, a estimé que "les putschistes, parce que c'est comme ça qu'il faut les appeler, pseudo réconciliateurs, tentent d'assassiner tout simplement l'état de droit, la démocratie au Burkina. Il n'y pas une autre lecture à faire".

Le Front patriotique, qui regroupe une vingtaine d'organisations et de partis politiques, a rappelé qu'un "mandat d’arrêt international a été lancé contre" M. Compaoré, "qui n’a jamais daigné se présenter devant la justice" et qui "devrait être immédiatement arrêté et conduit" en prison.


A l'ONU, l'enquêtrice en chef sur Gaza a encore espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés

Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
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  • Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide"
  • Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger"

GENEVE: Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés.

"La justice est lente", a affirmé l'ancienne juge sud-africaine, dans un entretien à l'AFP.

Mais "comme l'a dit (Nelson) Mandela, cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse. Je considère qu'il n'est donc pas impossible qu'il y ait des arrestations et des procès" à l'avenir, a-t-elle ajouté.

La commission d'enquête, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a établi qu'Israël commet un génocide à Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas du 7-Octobre.

Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide".

Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger".

La Cour pénale internationale (CPI) avait déjà émis des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant.

Mme Pillay reconnaît que la CPI dépend des Etats pour la mise en œuvre des mandats d'arrêt car elle n'a "ni shérif, ni forces de police".

Mais elle veut y croire, faisant une comparaison : "Je n'aurais jamais pensé que l'apartheid prendrait fin de mon vivant".

"Tellement douloureux" 

Jeune avocate d'origine indienne dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, devenue juge et Haute-Commissaire aux droits de l'homme à l'ONU (2008-2014), Mme Pillay, 83 ans, a l'art de traiter des dossiers difficiles.

Sa carrière l'a menée des cours sud-africaines, où elle a défendu les activistes anti-apartheid et obtenu des droits cruciaux pour les prisonniers politiques, au Tribunal pénal international pour le Rwanda, en passant par la CPI.

Sa mission est des plus ardues depuis qu'elle préside, depuis sa création en 2021, la commission chargée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'enquêter sur les atteintes aux droits dans les territoires palestiniens et en Israël.

Elle déplore d'avoir été qualifiée d'"antisémite" depuis et dénonce les appels sur les réseaux sociaux de ceux qui réclament que les Etats-Unis la sanctionnent, comme Washington l'a fait pour une rapporteure de l'ONU, des juges de la CPI et des ONG palestiniennes.

Mais le plus dur, pour elle et son équipe, est de visionner les vidéos provenant de Gaza.

"Nous nous inquiétons pour notre personnel. Nous les surmenons et c'est traumatisant ces vidéos", dit-elle, citant "des violences sexuelles contre les femmes" et "les médecins qui sont dénudés par l'armée".

"C'est tellement douloureux" à regarder même si "on ne peut pas comparer notre souffrance à celle de ceux qui l'ont vécue", poursuit-elle.

Alors qu'elle présidait le Tribunal pénal international pour le Rwanda, des vidéos de civils abattus ou torturés l'ont aussi "marqué à vie".

Selon elle, la comparaison entre le Rwanda et Gaza ne s'arrête pas là : "Je vois des similitudes. Ce sont les mêmes méthodes".

Du Rwanda à Gaza 

"Dans le cas du Rwanda, c'était le groupe des Tutsi qui était visé. Ici, tous les éléments de preuve montrent que c'est le groupe palestinien qui est visé", dit-elle.

Elle mentionne aussi les propos de dirigeants israéliens qui "déshumanisent" les Palestiniens en les comparant à des "animaux". Comme lors du génocide rwandais, lorsque les Tutsi étaient "traités de cafards", ce qui revient à dire qu'"il est acceptable de les tuer", dénonce-t-elle.

Mme Pillay a indiqué qu'à l'avenir la commission entendait se pencher aussi sur des crimes supposés commis par d'autres "individus", expliquant qu'une grande partie des preuves a été publiée par les soldats israéliens eux-mêmes sur les réseaux sociaux.

Elle déplore toutefois que, faute de financements, la commission n'ait pas pu encore examiner si certains Etats qui fournissent de l'armement à Israël pouvaient être considérés complices.

Un travail qu'elle laisse à son successeur. Elle quitte la commission le 3 novembre en raison de son âge et de problèmes de santé.

Avant cela, elle doit présenter un dernier rapport devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York. "J'ai déjà un visa", confie-t-elle.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.