BEYROUTH: Depuis la mi-juin, sur nombre de plages libanaises, les méduses ont investi le littoral, depuis la baie de la ville côtière de Jounieh, jusqu’au sud du pays et à Naqoura, selon les médias locaux.
Les bénévoles et les sauveteurs ont intensifié leurs efforts pour rassembler les méduses afin de rendre les plages publiques sécurisées pour les nageurs, selon la chaîne Al-Arabiya.
En fin de semaine dernière, sur la plage de la ville côtière du sud de Tyr, des dizaines de nageurs ont été piqués par des méduses, ce qui peut provoquer une sensation de brûlure, des démangeaisons et une douleur intense.
A Saïda, dans le sud du pays, des milliers de méduses flottaient à la surface de l'eau sur la plage publique, refluant avec la marée vers le rivage et mettant en danger les nageurs, dont beaucoup se sont habitués à ces créatures marines.
Actuellement, des volontaires y travaillent pour retirer les méduses de la mer. Selon l’un d’entre eux, qui s’est exprimé à Al-Arabiya, ils se servent de caisses en plastique pour rassembler les créatures marines et les déposer sur le rivage tout en prenant soin de ne pas se faire piquer.
Les piqûres de méduses peuvent être incroyablement douloureuses. Mais si elles perturbent la baignade sur le littoral méditerranéen, elles recèlent aussi des spécificités physiologiques dont l'étude a fait avancer la science et laisse entrevoir des utilisations multiples.
Au niveau environnemental, leur prolifération serait telle qu'elle provoquerait une «gélification» des océans, selon un rapport de septembre 2019 du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec).