«Malhounyat Azemmour» célèbre les plus grands «Mounchidine» de cet art

Festival Malhouniyat (Photo, Le Matin).
Festival Malhouniyat (Photo, Le Matin).
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Publié le Mercredi 13 juillet 2022

«Malhounyat Azemmour» célèbre les plus grands «Mounchidine» de cet art

  • C'est une bonne occasion de renforcer les liens de fraternité qui unissent le Maroc et la Mauritanie
  • Au cours de cette édition, un grand hommage sera rendu au secrétaire perpétuel de l'Académie du Royaume du Maroc, Abdeljalil Lahjomri

La Place Abraham Moulniss à Azemmour accueille, du 14 au 16 juillet, la 10e édition du Festival international de l'art du Melhoun, avec comme invité d’honneur la Mauritanie, à travers la troupe Teranim. Au cours de cette édition, un grand hommage sera rendu au secrétaire perpétuel de l'Académie du Royaume du Maroc, Abdeljalil Lahjomri.

Selon le communiqué du Festival, Teranim est une troupe mauritanienne de medh formée de neuf membres, dirigés par le jeune Al-Maddah Ahmed Youba, travaillant tous sous la bannière du Centre Teranim pour les arts populaires. Il s'agit de leur première participation à l'extérieur du pays. «Au niveau du centre Teranim pour les arts populaires, nous considérons que cette sortie, après neuf années de travail, de production et d'animation de l'espace culturel et artistique local, est très importante pour attirer l'attention du reste du monde sur les magnifiques prestations des louangeurs (El-Medahas) du prophète, paix et salut sur lui.

C'est une bonne occasion de renforcer les liens de fraternité qui unissent le Maroc et la Mauritanie, notamment dans le domaine culturel et spirituel». En dehors de ce groupe, cette dixième édition connaîtra la participation de plusieurs orchestres de Melhoun, notamment celui présidé par le professeur Mohamed El Ouali, ainsi qu’Al Mounchidine Khalid Idriss, Hajar Azhouri, Abdelmajid Rhimi, Chaïmae Reddaf, Nasraddine Badri, Mohamed Fathi, Mohamed Boukhlifi, Sara Azhouri et Abdellah Makhtoubi.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Brouillage de langage

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  • Le bourreau de Gaza (Netanyahou) ne bronche pas, ne lâche rien, il renie tout, en vrac et en détail 
  • Désormais, son terrain de chasse est situé dans l’enclave de Rafah ; la tragédie la plus épouvantable des Gazaouis ne trouve donc pas d’issue, ni de fin

Il y a à peine une semaine, l’opinion internationale était accrochée à un dénouement des négociations entamées au Caire qu’on désignait «de dernière chance» ; depuis des mois, les principaux intéressés, le Qatar, le Hamas, Israël et l’Egypte, sous la houlette des Etat-Unis, soufflaient le chaud et le froid, ils consacraient toute leur énergie à tenter de trouver une trêve même de courte durée pour arrêter les massacres. Vainement.

Le fragile ouvrage édifié à coups de calculs, d’enchères et de surenchères s’est effondré comme un château de sable. Le bourreau de Gaza (Netanyahou) ne bronche pas, ne lâche rien, il renie tout, en vrac et en détail ; son armée continue à tuer les gazaouis là où ils se trouvent, dessinant une spirale destructrice jamais imaginée depuis la Seconde Guerre mondiale. Plus de 35 mille civils tués sont recensés jusqu’à ce jour et des dizaines de milliers de blessés.   

Désormais, son terrain de chasse est situé dans l’enclave de Rafah ; la tragédie la plus épouvantable des Gazaouis ne trouve donc pas d’issue, ni de fin, ils ont été chassés du nord, abandonnant leurs foyers, leurs quartiers, leurs lieux de vie pour trouver un semblant de sécurité dans des abris de fortune dans le Sud, à Rafah, ville adossée à la frontière de l’Egypte. Ils sont près de 1,4 million entassés dans ce bout de terre où ils croyaient trouver refuge. D’autant que, et malgré les craintes de la communauté internationale pour la population civile, l’acheminement des aides est quasiment bloqué selon l’ONU depuis qu’Israël a fermé la semaine dernière le passage de Rafah, vital pour l’entrée des convois humanitaires. Le blocage est quasi total, ni vivres ni médicaments.    

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En marge du sommet de Bahreïn : Deux pays... Deux armées... etc...

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  • Les tensions arabes ont atteint le sommet de Casablanca en 1989 avant qu'il n'ait lieu
  • La seule bonne nouvelle était que la Palestine serait présente en tant qu'État, et non en tant qu'organisation de libération, et que Yasser Arafat serait présent en tant que chef d'État

Les tensions arabes ont atteint le sommet de Casablanca en 1989 avant qu'il n'ait lieu. La crainte d'une surprise à la Kadhafi devant les caméras du monde entier. L'inflammation des relations entre l'Irak et la Syrie, ou plutôt entre les présidents Hafez el-Assad et Saddam Hussein. Et qui représente le Liban ? Le chef du gouvernement militaire, le général Michel Aoun, ou le chef du gouvernement légitime, le Dr Salim al-Hoss ?

La seule bonne nouvelle était que la Palestine serait présente en tant qu'État, et non en tant qu'organisation de libération, et que Yasser Arafat serait présent en tant que chef d'État. L'époque où on l'appelait le « porte-parole » au lieu du leader fondateur était révolue.

Le Liban commence à s'habituer à jouer avec le destin : Deux États, deux gouvernements, un parlement qui n'est jamais dissous et dont le remplaçant n'est jamais élu. Un palais présidentiel sans président et deux armées, dont l'une est dirigée par Michel Aoun.

Faut-il s'étonner qu'après presque quatre décennies, la situation soit la même ? Le Liban n'a pas de président présent au sommet, la guerre dans le sud se poursuit et le différend entre Michel Aoun (ou son représentant) et Najib Mikati divise le pouvoir. Le tableau est le même, même dans certains noms.

La situation des Libanais au seuil de Casablanca est comparable à celle des Congolais devant les Nations Unies après l'indépendance : La réponse était dans la poche de l'hôte, Hassan II : Ni l'un, ni l'autre.

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Du «colonialisme» comme «péché originel»

Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
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  • L’indépendance politique a effectivement été obtenue, mais il faut faire face à ce que l’histoire du colonialisme a fait et continue de faire
  • Il semble que l’universalité de la colonisation et de la décolonisation soit présentée comme une idée reçue, ou plutôt comme un instantané de l’état actuel du monde

Même si le colonialisme, y compris sa variante coloniale, constitue évidemment un problème aigu et épineux en Palestine et pour les Palestiniens, cela ne signifie pas que la décolonisation soit une question universelle à laquelle toute l’humanité doit faire face. En fait, cette hypothèse va à l’encontre de l’affirmation populaire selon laquelle les Palestiniens souffrent du « dernier projet colonial de l’histoire ».

Il semble que l’universalité de la colonisation et de la décolonisation soit présentée comme une idée reçue, ou plutôt comme un instantané de l’état actuel du monde. Des livres et des articles sur la « décolonisation » sont publiés, des conférences sont organisées, elle est scandée lors de manifestations et les programmes universitaires des universités prestigieuses sont modifiés pour l'intégrer.

Faut-il alors demander au monde de relancer les mouvements indépendantistes et d’expulser les colonialistes ?

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