Quand Emmanuelle Béart et Edouard Philippe se racontent en chansons

L'ancien Premier ministre français Edouard Philippe prend la parole lors du débat Les Folles Rencontres de la 37e édition du festival Francofolies à La Rochelle, le 15 juillet 2022. (AFP).
L'ancien Premier ministre français Edouard Philippe prend la parole lors du débat Les Folles Rencontres de la 37e édition du festival Francofolies à La Rochelle, le 15 juillet 2022. (AFP).
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Publié le Samedi 16 juillet 2022

Quand Emmanuelle Béart et Edouard Philippe se racontent en chansons

  • Emmanuelle Béart lâche un gros «Ouh là...» quand elle apprend que le leader du parti Horizons va lui succéder le lendemain. Les orientations politiques du maire du Havre sont très éloignées des convictions de la comédienne, aux engagements à gauche
  • «Les Francofolies ne sont pas politiques», démine Gérard Pont, patron du festival

LA ROCHELLE : "Nous dormirons ensemble", "Madame rêve", un chant de légionnaires: aux Francofolies, des personnalités comme Emmanuelle Béart ou Edouard Philippe sont invitées à parler en public de leurs chansons favorites, jouées en live par des musiciens.

L'actrice et l'ancien Premier ministre ne sont pas passés ensemble dans la cour d'école du vieux La Rochelle réquisitionnée pour cet exercice. Il valait mieux.

Emmanuelle Béart lâche un gros "Ouh là..." quand elle apprend que le leader du parti Horizons va lui succéder le lendemain. Les orientations politiques du maire du Havre sont très éloignées des convictions de la comédienne, aux engagements à gauche.

"Les Francofolies ne sont pas politiques", démine Gérard Pont, patron du festival, ajoutant: "J'avais déjà invité un ancien président (François Hollande). Pourquoi pas un ancien Premier ministre ?".

Quel rapport entre Edouard Philippe et la musique ? Il avait cité Bob Dylan dans son discours de politique générale en 2017. Et, dans le documentaire "Edouard mon pote de droite", on voyait le locataire de Matignon écouter du rock, Chuck Berry entre autres, dans son bureau.

"Quand on avait des nouvelles moins mauvaises que les autres, il nous est arrivé de les célébrer avec de la musique un peu forte à Matignon", confie-t-il, bronzage et chemise bleu ciel, devant une centaine de personnes.

«Rage sociale des Clash»

L'homme politique manie les bons mots, comme "je peux être la cible de chansons anarchistes mais je ne suis pas le public-cible". Même si "la rage sociale des Clash" trouve grâce à ses oreilles.

"La chanson peut être une arme, la playlist un arsenal", lâche-t-il également après l'interprétation de "Non tu n'as pas de nom", d'Anne Sylvestre. Une chanson sur l'avortement choisie pour dénoncer la remise en cause de l'IVG par la Cour suprême conservatrice des Etats-Unis.

"Ce geste absent" de Dominique A, "Madame rêve" d'Alain Bashung et la "Ballade de Melody Nelson" de Serge Gainsbourg sont ses autres choix.

"Le premier 45 tours français que j'avais acheté, c'était +Où sont les femmes ?+ de Patrick Juvet quand j'avais dix ans, choix que mes parents --profs de lettres-- ne comprenaient pas, alors que Bashung, ils aimaient, pour son sens de l'image, ses ellipses", raconte-t-il.

Son dernier choix surprend: "Eugénie les larmes aux yeux", chant de la Légion étrangère. "Un morceau doux que j'ai utilisé comme berceuse pour mes enfants". Un titre également repris par Mouloudji.

«Pas être 'la fille de'»

Quand Emmanuelle Béart, chignon et lunettes à verre fumé turquoise, présente ses chansons, on est dans "l'intime" comme elle le dit.

Il y a Joe Dassin ("L'équipe à Jojo"), qu'elle chante avec ses enfants en voiture, ou Jean Ferrat ("Nous dormirons ensemble"), qu'elle dédie à l'homme qui partage sa vie. Et son père, Guy Béart.

"Seine, va" a été écrite sur fond de séparation de ses parents. Quand Eric Fottorino, journaliste et écrivain animant le rendez-vous, demande si cette chanson "n'était pas une tentative de reconquérir (sa mère)", la star de "Manon des sources" sourit. "Si vous connaissiez ma mère, vous sauriez que non. Quand elle s'en va, elle s'en va".

Et la comédienne de cinéma et de théâtre de revenir sur sa relation avec son père. Elle avoue sa "honte", petite. "J'avais le nom de ma mère à l'école, je ne voulais pas être +la fille de+". "Un jour, en 6e, à Cogolin (Var), le prof de musique choisit +L'eau vive+ et, là, je me dis: +Oh non, au secours !+". C'est elle le sujet de cette chanson.

Guy Béart a longtemps jugé les engagements de sa fille trop "frontaux". "Quand j'étais à l'église Saint-Bernard occupée par des sans-papiers, il m'a dit: +Je ne suis pas d'accord, mais je suis avec toi+. A partir de là, je me suis rapprochée de lui".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com