Le Bangladesh, dernière étape de la cargaison ukrainienne du vol écrasé en Grèce, selon Amman

L'An-12, appartenant à l'Ukraine, se rendait de Serbie en Jordanie. (AP)
L'An-12, appartenant à l'Ukraine, se rendait de Serbie en Jordanie. (AP)
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Publié le Lundi 18 juillet 2022

Le Bangladesh, dernière étape de la cargaison ukrainienne du vol écrasé en Grèce, selon Amman

  • La Jordanie a déclaré que le vol devait faire une escale de ravitaillement à l'aéroport international Queen Alia avant de se rendre au Bangladesh
  • Huit personnes ont été déclarées mortes après le crash du vol dû à un dysfonctionnement du moteur

AMMAN: La Jordanie a déclaré que le vol devait faire une escale de ravitaillement à l'aéroport international Queen Alia avant de se rendre au Bangladesh.

Huit personnes ont été déclarées mortes après le crash du vol dû à un dysfonctionnement du moteur.

AMMAN : La Jordanie a démenti être la destination finale d'un avion-cargo Antonov-12 appartenant à l'Ukraine qui s'est écrasé près de Kavala, dans le nord de la Grèce, a rapporté dimanche l'agence de presse nationale Petra.

Dans un communiqué, la Commission jordanienne de réglementation de l'aviation civile (CARC) a déclaré que le vol devait faire une escale de ravitaillement à l'aéroport international Queen Alia en Jordanie vers 21h30 avant de se diriger vers le Bangladesh.

Selon des rapports antérieurs, l'avion-cargo An-12, qui a décollé de la ville de Nis, en Serbie, samedi, se dirigeait vers Amman, en Jordanie. Il s'est écrasé à environ 40 kilomètres (25 miles) à l'ouest de l'aéroport international de Kavala en raison d'un dysfonctionnement du moteur avant d'effectuer un atterrissage d'urgence.

Le pilote de l'avion, qui était exploité par le transporteur de fret ukrainien Meridian, avait informé les contrôleurs aériens qu'il y avait un problème avec l'un de ses moteurs et qu'il devait effectuer un atterrissage d'urgence. Il a été dirigé vers l'aéroport de Kavala mais ne s'y est jamais rendu.

Les médias grecs ont indiqué qu'il y avait huit personnes à bord de l'avion et qu'il transportait 12 tonnes de « matières dangereuses », principalement des explosifs. Mais les autorités locales ont déclaré qu'elles n'avaient pas d'informations précises sur la cargaison et que le nombre de personnes à bord variait légèrement.

L'avion est un quadrimoteur turbopropulseur de l'ère soviétique.

Des images de drone montrent que de petits fragments sont tout ce qui reste de l'avion, qui s'est écrasé dans des champs entre deux villages et s'est traîné sur une petite distance au sol. Les habitants de la région ont déclaré avoir vu une boule de feu et entendu des explosions pendant deux heures après le crash. Dimanche matin, de la fumée blanche s'élevait encore de l'avant de l'avion.

Les pompiers qui se sont précipités sur les lieux n’ont pas pu atteindre le site du crash à cause de la fumée et de l’odeur très forte qu'ils pensaient toxique. Les habitants des environs ont été invités à garder leurs fenêtres fermées toute la nuit, à ne pas sortir de chez eux et à porter des masques. Les autorités disent ignorer s'il y avait des produits chimiques dangereux à bord de l'avion, notamment ceux contenus dans les batteries.

Les équipes d'experts en explosifs qui interviendront bientôt sur place seront rejointes par des experts de la Commission grecque de l'énergie atomique, ont indiqué les autorités.

Les pompiers ont bouclé la zone dans un rayon d'environ 400 mètres.

 

Avec AP


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.