Macron jeudi dans les Pyrénées pour suivre le Tour de France

Le peloton de coureurs cyclistes lors de la 16e étape de la 109e édition du Tour de France cycliste, 178,5 km entre Carcassonne et Foix dans le sud de la France, le 19 juillet 2022. (Photo, AFP)
Le peloton de coureurs cyclistes lors de la 16e étape de la 109e édition du Tour de France cycliste, 178,5 km entre Carcassonne et Foix dans le sud de la France, le 19 juillet 2022. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mardi 19 juillet 2022

Macron jeudi dans les Pyrénées pour suivre le Tour de France

  • Respectant la tradition, le chef de l'Etat montera à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées) dans le véhicule du directeur du Tour, Christian Prudhomme, pour suivre la fin de cette ultime et peut être décisive étape de montagne du Tour 2022
  • Dans un entretien donné en 2021 au magazine Zadig, Emmanuel Macron avait clamé son amour pour le Tour de France et ses « grands moments d'héroïsme sportif»

PARIS : Comme pratiquement tous les ans, Emmanuel Macron assistera jeudi à une étape du Tour de France, la 18e entre Lourdes et Hautacam, au cours de laquelle il saluera les participants à cet "événement majeur du patrimoine sportif et culturel" français, a annoncé mardi l'Elysée.

Respectant la tradition, le chef de l'Etat montera à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées) dans le véhicule du directeur du Tour, Christian Prudhomme, pour suivre la fin de cette ultime et peut être décisive étape de montagne du Tour 2022. Il assistera ensuite à la remise des prix à la station d'Hautacam.

Il avait suivi l'an dernier quasiment la même étape pyrénéenne, entre Pau et Luz-Ardiden.

"Par sa présence sur les routes du Tour de France, le président entend saluer les coureurs, les organisateurs et l’ensemble des services publics mobilisés pour permettre le déroulement de cet événement majeur de notre patrimoine sportif et culturel", a indiqué l'Elysée.

A son arrivée à Argelès-Gazost, à une trentaine de kilomètres de Tarbes, Emmanuel Macron ira à la rencontre des quelque 3 000 habitants et des estivants, et échangera avec "les acteurs du pastoralisme pyrénéen".

Il devrait notamment évoquer avec eux les défis posés par la présence de loups alors que des éleveurs ont manifesté samedi à Lourdes après une série d'attaques, selon la presse locale. Il en avait déjà discuté en marge d'un déplacement sur le Tour en 2019.

Dans la matinée, Emmanuel Macron visitera l’Usine des sports de Tarbes, un ancien bâtiment industriel réhabilité en complexe multisport, où il assistera à des démonstrations d’escalade, de sports collectifs et d'athlétisme.

"A cette occasion, il rappellera la nécessité de l'engagement de tous les acteurs pour renforcer la place du sport dans nos territoires dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024", a précisé l'Elysée.

Dans un entretien donné en 2021 au magazine Zadig, Emmanuel Macron avait clamé son amour pour le Tour de France et ses "grands moments d'héroïsme sportif". "J'y vais à chaque fois: j’adore", indique-t-il, en disant vivre ces moments "comme spectateur, pas comme président", soucieux de "ne pas voler les moments sportifs" car "les gens sont là pour les cyclistes".

"C’est un de ces moments où vous pouvez embrasser le pays et ses paysages", ajoutait-il dans cet entretien, y témoignant aussi de son amour pour les Hautes-Pyrénées où, enfant, il a passé ses vacances auprès de ses grands-parents.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Short Url
  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.


«Mieux vaut être un homme en politique»: quand les députés testent le programme Evars

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
Short Url
  • Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons
  • A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité

PARIS: "Mieux vaut être un homme, en politique, qu’une femme". Comme des collégiens ou des lycéens, des députés ont suivi une séance d'Evars, un programme proposé aux élèves pour notamment remettre en cause les stéréotypes sexistes.

Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi que les questions d’orientation et d’identité sexuelles.

A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, - principalement de la gauche au centre-droit - ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité (Planning familial, Sidaction, Fédération des centres d' information sur les droits des femmes et des familles...) qui milite depuis 2023 pour la généralisation de ces séances.

"Nous voulons faire de la pédagogie auprès des députés pour qu’ils deviennent nos ambassadeurs dans les territoires", explique Marie-Charlotte Garin, en signalant que les députés reçoivent des courriers de parents opposés au programme, notamment de l'association Parents vigilants.

"Nous voulons faire vivre ces séances aux députés pour leur donner des arguments, il y a beaucoup de fantasmes autour de ce programme", observe Mme Riotton, présidente de la Délégation aux droits des femmes.

"On galère" 

Après une première partie sur des sujets à destination des CP (vocabulaire des parties intimes, prévention des violences sexuelles), le Planning familial propose ensuite aux élus de tester "la rivière du doute", outil utilisé cette fois au collège pour réfléchir aux stéréotypes sexistes.

"Je vais vous dire une affirmation et ceux qui sont d'accord se placent à gauche, ceux qui sont contre à droite: +Il vaut mieux être un homme en politique qu’une femme+, lance sa présidente Sarah Durocher.

Chez les députés présents, six sont d'accord. Et comme en classe, le dialogue s’engage.

"Je dis oui, mais c’est ce qu’il faut changer", commence Jean-Francois Rousset (EPR).

"C'est plus difficile d'être une femme, on galère, c'est difficile de se faire entendre", confirme Soumya Bourouaha (GDR). "Il y a beaucoup à changer et ça ne viendra pas des hommes" , renchérit une autre élue.

Second stéréotype: "Les hommes savent naturellement prendre la parole en public. D'accord ou pas?"

"Qu'ils soient compétents ou pas, la réalité montre qu’ils osent plus", remarque Anne-Cécile Violland (Horizons). "Tout à l'heure, j’ai pris spontanément la parole et je ne m’en suis même pas aperçu", constate Jean-Francois Rousset.

 "Sujet politique" 

"Nous voulons que ce programme devienne un sujet politique, dont s'emparent les députés. Il permet d'éviter les LGBTphobies, les féminicides, les maladies sexuellement transmissibles, c'est bénéfique pour les individus et collectivement", plaide Sarah Durocher.

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an.

Depuis 2001, la loi impose trois séances annuelles d’information et d’éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées, mais elles n’ont jamais été généralisées.

Saisi par le Planning familial, Sidaction et SOS Homophobie, le tribunal administratif de Paris a reconnu mardi que l’État avait manqué à ses obligations, en tardant jusqu'en février dernier pour adopter le programme Evars. Dans son jugement, il écarte les arguments avancés par le ministère de l'Education qui avait fait valoir "la sensibilité du sujet et les controverses qu'il suscite" pour expliquer ce retard.

Les trois associations demandent "la reconnaissance" du "rôle central des associations" dans sa mise en œuvre". "Nous avons formé 150.000 jeunes dans 3.600 établissements, mais nous avons refusé autant de demandes faute de moyens", explique la présidente du Planning.

Pour Sandrine Josso (Horizons), "les députés devraient aussi suivre une formation sur les violences sexistes et sexuelles. Il en existe une depuis 2022 et personne n’y va".


Ukraine: Zelensky accueilli par Macron à Paris pour faire le point sur les négociations

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée
  • Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride

PARIS: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride, et à la veille d'une rencontre à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le président russe Vladimir Poutine.