Maroc: un Français recherché par les Etats-Unis arrêté pour une affaire de cybercriminalité

Selon les médias marocains, citant une source policière, cette arrestation a été "le fruit d'une coopération entre la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) marocaine et le FBI" (AFP)
Selon les médias marocains, citant une source policière, cette arrestation a été "le fruit d'une coopération entre la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) marocaine et le FBI" (AFP)
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Publié le Vendredi 29 juillet 2022

Maroc: un Français recherché par les Etats-Unis arrêté pour une affaire de cybercriminalité

  • Le jeune homme avait abandonné sa formation en informatique en décembre dernier avant de partir pour trois mois de vacances au Maroc
  • Le jeune homme est incarcéré depuis le 2 juin à la prison de Tiflet 2, près de Rabat

RABAT: Un Français de 21 ans, recherché par les Etats-Unis pour son implication présumée dans une affaire de cybercriminalité contre des entreprises notamment américaines, a été arrêté et incarcéré au Maroc, a indiqué vendredi à l'AFP la police marocaine, confirmant une information de L'Obs.

Sébastien Raoult a été interpellé le 31 mai à l'aéroport de Rabat-Salé alors qu'il faisait l'objet d'une notice rouge émise par Interpol à la demande de la justice américaine, dans le cadre d'une affaire de cyberpiraterie, a ajouté la source policière, sans autre précision.

Selon les médias marocains, citant une source policière, cette arrestation a été "le fruit d'une coopération entre la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) marocaine et le FBI".

Le jeune homme avait abandonné sa formation en informatique en décembre dernier avant de partir pour trois mois de vacances au Maroc, d'après le récit de son père, Paul Raoult.

"Je suis persuadé que mon fils est innocent, et qu'il est utilisé comme une monnaie d'échange. Quelqu'un a sans doute usurpé son identité. Des choses ne sont pas claires dans cette histoire, c'est un scandale politico-judiciaire", a affirmé ce dernier à l'AFP, ajoutant que "les Etats-Unis croient que leurs lois doivent s'appliquer dans le monde entier".

"Il n'a séjourné qu'en France et au Maroc. Si piraterie il y a eue, c'est depuis la France. Le juge naturel est le juge français", a souligné auprès de l'AFP son avocat Me Philippe Ohayon, qui demande à ce que son client soit extradé vers la France et non aux Etats-Unis.

Il a adressé des courriers en ce sens au président de la République française Emmanuel Macron, au ministre de la Justice français Eric Dupond-Moretti et au parquet d'Epinal dans les Vosges, où est domicilié son client.

Le procureur de cette ville, Frédéric Nahon a confirmé à l'AFP avoir reçu ce courrier et qu'il était "en cours de traitement" par les services.

"Nous ressentons une forme d'impérialisme judiciaire américaine", a ajouté Me Ohayon.

Sollicité par l'AFP, le parquet marocain n'a pas donné suite.

Le jeune homme est incarcéré depuis le 2 juin à la prison de Tiflet 2, près de Rabat.

Selon L'Obs, le FBI le soupçonne d'appartenir à un groupe de hackers -- les "ShinyHunters", une référence à l'univers des Pokémon -– accusés d'être "des cybercriminels prolifiques" par les autorités américaines.

Ces dernières réclament l'extradition de M. Raoult pour des faits de "complot en vue de commettre une fraude et abus électronique", "fraude électronique" et "vol d'identité grave", toujours selon L'Obs.

Parmi les sociétés que ce groupe aurait visées figure notamment Microsoft.

M. Raoult risquerait une peine de 116 ans de prison aux Etats-Unis pour les faits qui lui sont imputés.


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com