Islande: éruption dans une fissure volcanique près de Reykjavik

La lave éclate du volcan Fagradalsfjall sur la péninsule de Reykjanes dans le sud-ouest de l'Islande, le 18 mai 2021. (Photo, AFP)
La lave éclate du volcan Fagradalsfjall sur la péninsule de Reykjanes dans le sud-ouest de l'Islande, le 18 mai 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 03 août 2022

Islande: éruption dans une fissure volcanique près de Reykjavik

La lave éclate du volcan Fagradalsfjall sur la péninsule de Reykjanes dans le sud-ouest de l'Islande, le 18 mai 2021. (Photo, AFP)
  • «L'éruption a débuté près de Fagradalsfjall. La localisation exacte est encore à confirmer», a indiqué sur Twitter l'Institut météorologique d'Islande (IMO)
  • Depuis samedi, près de 10 000 secousses avaient été détectées, dont deux d'une magnitude supérieure à 5

REYKJAVIK: Une éruption volcanique a commencé mercredi près de Reykjavik, la capitale de l'Islande, dans une fissure qui crachait une lave fumante à proximité du site du Mont Fagradalsfjall, où un volcan était déjà entré en éruption en 2021.

L'éruption, située à environ 40 kilomètres de Reykjavik, laisse apparaître des jets de lave en fusion se transformant en roche sombre à mesure que la matière refroidit et qui laisse s'échapper une fumée bleutée.

L'Institut météorologique d'Islande, qui surveille l'activité sismique, a estimé la longueur de la fissure à environ 300 mètres. Ce dernier a précisé que l'éruption avait débuté dans la vallée de Meradalir, à moins d'un kilomètre de l'éruption de 2021.

Mercredi, une coulée de lave surgissait du sol, projetant des morceaux incandescents à une vingtaine de mètres en l'air, avant de se changer en tapis de roche noire.

Une centaine de curieux se sont déplacés sur la zone de l'éruption, s'émerveillant à la vue de la lave en ébullition et au bruit du grondement lorsque le magma jaillit, a constaté un journaliste de l'AFP.

Malgré l'absence de nuage de cendres, l'institut a estimé "possible que de la pollution soit détectée du fait des émanations de gaz".

Les gaz émanant des éruptions volcaniques, notamment le dioxyde de soufre, peuvent s'élever à proximité immédiate et présenter un danger pour la santé, voire être fatals.

Ces types de pollution peuvent également être transportés par le vent.

Mardi soir, l'Institut météorologique avait annoncé que la probabilité d'une nouvelle éruption près du mont Fagradalsfjall "dans les prochains jours ou semaines" était considérée comme "substantielle".

Depuis samedi, près de 10 000 secousses avaient été détectées, dont deux d'une magnitude supérieure à 5.

Contactée par l'AFP, l'Autorité nationale des aéroports d'Islande a indiqué qu'aucun vol n'était affecté par le volcan pour le moment, ajoutant qu'elle suivait la situation "en conséquence".

Nouvelle activité sismique

"Le risque pour les zone peuplées et les infrastructures essentielles est considéré comme très faible et il n'y a eu aucune perturbation des vols", a indiqué sur Twitter le ministère des Affaires étrangères.

Plus d'une heure après le début de l'éruption, un vol commercial pouvait être aperçu volant à basse altitude au dessus du site de l'éruption et en direction de Keflavik, le principal aéroport de Reykjavik.

L'année dernière, l'Islande avait connu une éruption sur une zone relativement facile d'accès, faisant de l'événement une véritable attraction touristique.

L'éruption, qui avait vu plus de 140 millions de mètres cubes de magma se déverser sur une période de six mois, avait attiré plus de 430.000 visiteurs selon l'Office du tourisme islandais.

L'éruption avait été officiellement déclarée achevée au bout de neuf mois, en décembre 2021.

Mercredi, les services de secours et la police, sur place pour évaluer le niveau de danger et les possibles contaminations de gaz, ont encouragé la population à se tenir à l'écart de la zone.

Le président islandais Gudni Johannesson a lui aussi appelé à la vigilance. "Je veux juste que les gens fassent attention et en sachent plus avant de se lancer dans l'inconnu. Si cette éruption est comme la dernière, il y aura assez de temps, donc il n'y a aucune raison de se précipiter", a-t-il déclaré au média anglophone Iceland Monitor.

Le Mont Fagradalsfjall appartient au système volcanique de Krysuvik, situé dans la péninsule de Reykjanes, dans le sud de l'Islande.

Avant l'an dernier, la péninsule de Reykjanes n'avait plus été le théâtre d'éruptions depuis près de huit siècles mais les spécialistes islandais soulignent que la région est entrée dans une nouvelle période d'activité volcanique.

L'Islande dénombre 32 systèmes volcaniques actuellement considérés comme actifs, soit le plus grand nombre en Europe.

Le pays connaît en moyenne une éruption tous les cinq ans.

L'Islande chevauche la dorsale médio-atlantique, une fissure séparant la plaque tectonique eurasienne et nord-américaine.

Le mouvement de ces plaques est en partie responsable de l'activité sismique intense du pays.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.