Thalothya, la communauté à l’origine d’une révolution artistique à Médine

Thalothya s’impose comme une communauté soucieuse de diffuser la culture artistique, de renforcer la créativité des artistes et de favoriser l’échange d’expériences. (Photo fournie)
Thalothya s’impose comme une communauté soucieuse de diffuser la culture artistique, de renforcer la créativité des artistes et de favoriser l’échange d’expériences. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 11 août 2022

Thalothya, la communauté à l’origine d’une révolution artistique à Médine

  • L’objectif est de créer un environnement artistique sain dans lequel les artistes trouvent le soutien et l’expertise nécessaires pour développer leur art
  • Le groupe organise également des sessions de dialogue mensuelles, des présentations régulières des dernières œuvres proposées, des entretiens en ligne

RIYAD: L’artiste se concentre principalement sur l’aspect esthétique de la vie en faisant abstraction des préoccupations matérielles. De nombreux artistes ont du mal à comprendre le monde économique et sont perplexes lorsqu’il s’agit de fixer un prix pour leurs œuvres ou de «vendre» de leur talent.

C’est en partie ce qui a inspiré l’artiste Meshal al-Hujaili à lancer un projet communautaire de conférences baptisé «Thalothya». Il a pour ambition de soutenir les artistes en les instruisant sur plusieurs aspects de leur carrière.

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Thalothya apparaît comme une communauté soucieuse de diffuser la culture artistique, de renforcer la créativité des artistes et de favoriser l’échange d’expériences.

L’objectif est de créer un environnement artistique sain dans lequel les artistes trouvent le soutien et l’expertise nécessaires pour développer leur art. Les sessions ont lieu une fois par mois à Médine.

Le groupe organise également des sessions de dialogue mensuelles, des présentations régulières des dernières œuvres proposées, des entretiens en ligne avec une variété éclectique de créateurs influents et des discussions sur le parcours de chaque artiste et son incidence sur ses œuvres.

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Les œuvres de Basma al-Bloshi, portraitiste et membre de Thalothya. (Photo fournie)

«Thalothya a commencé de manière informelle entre mes amis artistes et moi. J’ai décidé d’organiser une réunion pour discuter de l’art. Ensuite, j’ai été surpris de voir que le sujet commençait à se répandre parmi les artistes qui voulaient, pour beaucoup, suivre des cours. La nouvelle a fait le tour de la ville. Nous avons commencé avec quinze personnes et la dernière session a réuni soixante créateurs», déclare M. Al-Hujaili à Arab News.

M. Al-Hujaili affirme que, en raison du grand nombre de personnes qui voulaient assister à l’événement, les réunions ont été déplacées d’un café vers des galeries d’art à Médine, où les salles peuvent accueillir deux cents personnes lors d’une même session.

«Beaucoup de gens veulent se joindre aux cercles de discussion. C’est pour cette raison que je refuse les demandes de nombreux cafés et d’autres lieux: je sais que l’endroit ne pourra pas accueillir tout le monde», explique M. Al-Hujaili. «Thalothya a lancé une révolution artistique à Médine», ajoute-t-il.

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Les œuvres de Basma al-Bloshi, portraitiste et membre de Thalothya. (Photo fournie)

«Les sujets que nous évoquons ne sont pas purement artistiques. Nous parlons de l’aspect juridique de l’art et 90% des artistes ne savent pas comment conserver légalement leurs œuvres ou en fixer le prix. Nous les aidons à s’exprimer dans un espace sécurisé et nous abordons des sujets différents à chaque fois», poursuit-il.

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Les œuvres de Basma al-Bloshi, portraitiste et membre de Thalothya. (Photo fournie)

«Par exemple, nous avons déjà abordé le thème de l’art block (perte de motivation artistique, NDLR) au cours de nos recherches et nous avons trouvé une définition complètement différente de ce que nous pensions. Nous présentons un nouvel aspect qui se concentre sur le marketing et les problèmes auxquels l’artiste fait face: comment il s’impose et devient soudain célèbre, avant de disparaître.»

Les œuvres de M. Al-Hujaili se distinguent par des figures géométriques. Il a commencé son parcours dans le monde de l’art dès son plus jeune âge en dessinant des graffitis, avant d’emprunter une autre voie.

«J’ai dessiné des graffitis du primaire au secondaire, puis ma pratique artistique a pris un autre tournant. Pendant six ans, je n’ai dessiné que des lignes droites et j’ai travaillé sur les formes géométriques. Le résultat était spécial dans la mesure où mon expression était unique et qu’elle portait mon empreinte. On m’a demandé de faire une peinture murale à l’Arab Open University de Médine», souligne-t-il.

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Les œuvres de Basma al-Bloshi, portraitiste et membre de Thalothya. (Photo fournie)

Les dialogues ne se limitent pas aux artistes masculins, et les femmes font partie intégrante de la discussion.

La portraitiste Basma al-Bloshi indique: «Ce qui distingue la communauté Thalothya, c’est qu’elle se soucie de l’artiste, tant au niveau psychologique que pratique. Nous discutons de choses qui favorisent son épanouissement.»

Elle conclut par ces mots: «L’idée de Thalothya est de permettre à l’artiste de se familiariser avec d’autres aspects de l’art. L’un de nos objectifs est de promouvoir Thalothya aux quatre coins du Royaume.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Film AlUla et Stampede Ventures dévoilent les films qui seront tournés en Arabie saoudite dans le cadre d'un accord portant sur 10 projets

L’annonce a été faite samedi, lors du Festival international du film de la mer Rouge (AN/Huda Bashatah).
L’annonce a été faite samedi, lors du Festival international du film de la mer Rouge (AN/Huda Bashatah).
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  • Nous avons une population active jeune, dynamique et engagée dans le numérique, dans un endroit considéré comme l’une des zones les plus éloignées
  • Le plus important est de prouver aux talents saoudiens que l’industrie cinématographique est un choix de carrière «durable»

DJEDDAH: Les films hollywoodiens Fourth Wall et Chasing Red devraient être tournés à AlUla en Arabie saoudite en 2024, dans le cadre d’un accord de 10 projets entre Film AlUla – la Commission royale pour l’agence cinématographique d’AlUla – et la société de médias mondiale Stampede Ventures.

L’annonce a été faite samedi lors du Festival international du film de la mer Rouge. Greg Silverman, PDG de Stampede Ventures, et Charlene Deleon-Jones, directrice exécutive de Film AlUla, ont fourni des détails supplémentaires sur l’accord qui durera trois ans, et qui inclut la comédie dramatique K-pops!, annoncée précédemment.

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L’annonce a été faite samedi, lors du Festival international du film de la mer Rouge (AN/Huda Bashatah).

Fourth Wall suit une ancienne enfant star d’une sitcom télévisée populaire qui est kidnappée. Elle se réveille dans une reconstitution complète du décor de la série avec le reste du casting, où elle doit surmonter son traumatisme et recréer des moments emblématiques de la série afin de rester en vie et trouver une issue.

Cependant, Chasing Red est une romance mettant en scène Veronica, une étudiante exemplaire, et le riche playboy Caleb. Il s'agit d'une adaptation d'un livre de l'auteure philippino-canadienne Isabelle Ronin, réalisée par Jessika Borsiczky. Cette dernière a souligné à Arab News que l'histoire l'a attirée en raison de son caractère universel, notamment le premier amour, ainsi que des récits de femmes découvrant leur identité et leur place dans le monde.

Stampede Ventures sera parmi les premiers à utiliser les installations de production de Film AlUla, qui comprennent une scène sonore de plus de 2 700m2, un décor extérieur, des bâtiments de soutien à la production, des ateliers, des entrepôts, un studio d’enregistrement et un espace d’entraînement et de répétition.

L’accent sera mis sur l’utilisation des talents saoudiens tout au long du processus de production, a déclaré Deleon-Jones, précisant: «L’une des parties les plus importantes sur laquelle nous travaillons est la formation et le développement, car cela nous donne l’opportunité de véritablement développer une équipe en dessous de la ligne dans un endroit comme AlUla, où traditionnellement, les principales carrières qui s’offraient à vous étaient l’agriculture. Nous disposons d’une population active jeune, dynamique et engagée dans le numérique, dans un endroit considéré comme l’une des zones les plus éloignées, et maintenant, de nouvelles opportunités de carrière passionnantes s’offrent à eux.»

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Jessica Borsicxky a déclaré à Arab News que l’histoire l’a attirée parce que «la romance est si universelle» (AN/Huda Bashatah).  

Selon elle, l'aspect le plus crucial est de démontrer aux talents saoudiens que l'industrie cinématographique offre une carrière «durable». Silverman renchérit sur cette idée, affirmant que l'accord a été «spécifiquement conçu pour permettre aux talents de venir, de prouver leur valeur, et qu'il y aura un autre film le mois prochain dans lequel ils pourront être impliqués.»

Silverman est un vétéran de l’industrie du divertissement, connu pour son expérience chez Warner Brothers où il a dirigé plus de 125 films qui ont rapporté plus de 38 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,92 euro) au box-office mondial, notamment la série Harry Potter, la trilogie Batman de Christopher Nolan, 300 de Zack Snyder, la trilogie emblématique Hangover de Todd Phillips et Joker.

Parmi les productions hollywoodiennes antérieures tournées à AlUla, on compte le thriller d'action Kandahar, dirigé par Gerard Butler et réalisé par Ric Roman Waugh, ainsi que Cherry, avec Tom Holland et réalisé par Anthony et Joe Russo.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Contre le stress, des éleveurs anglais proposent des séances de câlins avec leurs vaches

Fiona Wilson et ses collègues de la ferme ont commencé à proposer des séances de câlins avec leurs vaches en février, quand il est devenu clair que leurs difficultés économiques n'étaient pas prêtes de s'arranger (Photo, Instagram).
Fiona Wilson et ses collègues de la ferme ont commencé à proposer des séances de câlins avec leurs vaches en février, quand il est devenu clair que leurs difficultés économiques n'étaient pas prêtes de s'arranger (Photo, Instagram).
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  • Le succès est au rendez-vous: les créneaux sont réservés des mois à l'avance, pour un prix de 50 livres sterling
  • À l'intérieur de l'étable, les vaches assoupies semblent ravies de se faire gratter le menton et brosser le pelage par les visiteurs

BEVERLEY: Si les visiteurs de la ferme Dumble, dans le nord de l'Angleterre, viennent de loin, ce n'est pas pour acheter du lait ou du fromage, mais pour faire un câlin à Morag, une imposante vache Highland, et à ses compagnes.

Fiona Wilson et ses collègues de la ferme ont commencé à proposer des séances de câlins avec leurs vaches en février, quand il est devenu clair que leurs difficultés économiques n'étaient pas prêtes de s'arranger.

"Certaines personnes aiment le contact avec des chiens, des chats ou des chevaux. D'autres préfèrent être avec des vaches", a dit Fiona Wilson à l'AFP. "Les gens viennent pour leur bien-être. Etre en compagnie d'animaux soulage l'anxiété, c'est presque comme une thérapie."

Comme tant d'autres éleveurs, les propriétaires de la ferme Dumble, près de Beverley, dans l'est du Yorkshire, ont été violemment frappés par la chute brutale des prix du lait ainsi que, plus récemment, par la forte inflation.

En quelques décennies, des dizaines de milliers d'éleveurs ont quitté le secteur.

Selon un rapport de la bibliothèque de la Chambre des communes, le Royaume-Uni comptait 196.000 exploitations laitières en 1950. En 1995, il n'en restait plus que 35.700.

La baisse des prix du lait et l'augmentation des coûts de l'énergie, du carburant, des aliments pour animaux et des engrais depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, en février 2022, ont scellé le sort de beaucoup d'autres.

Selon l'Agriculture and Horticulture Development Board, qui représente les agriculteurs, il n'y avait plus que 7.500 producteurs laitiers en Grande-Bretagne en octobre 2023.

De «nature placide et amicale»

La ferme Dumble a été, en outre, confrontée à des inondations à six reprises en sept ans, laissant la ferme sous l'eau souvent pendant des mois.

Fiona Wilson et ses partenaires, dont son mari et son frère, travaillaient 14 heures par jour, toute l'année, mais perdaient de l'argent. "Ce n'est pas possible de vivre ainsi", souligne-t-elle. "Il n'y avait pas d'avenir. Nous n'allions nulle part."

En janvier 2022, ils ont décidé de diversifier leurs activités et ont vendu leur troupeau, à l'exception de cinq vaches qu'ils ne pouvaient se résoudre à abandonner.

"Elles étaient vraiment nos amies, avec leur nature placide et amicale", explique Fiona Wilson.

"Nous avons alors pensé que peut-être nous pourrions essayer de lancer des séances de câlin de vaches, juste pour gagner un peu plus d'argent, (...) et aussi pour intéresser les gens à ce que nous faisons ici."

La ferme a préparé les vaches pendant des mois avant d'inviter les clients à venir les caresser. Les vaches, elles, semblaient heureuses dans leur nouvelle activité.

"Ce sont des animaux curieux. Elles s'intéressent aux gens qui viennent les voir", assure Fiona Wilson.

L'expérience, qui comprend également des activités éducatives sur l'agriculture durable, attire des couples, des familles et des amoureux des vaches venus de tout le pays.

Le succès est au rendez-vous: les créneaux sont réservés des mois à l'avance, pour un prix de 50 livres sterling (58,30 euros) par personne.

À l'intérieur de l'étable, les vaches assoupies semblent ravies de se faire gratter le menton et brosser le pelage par les visiteurs.

Steven Clews a offert une séance à sa femme, qui adore les vaches Highland. Il a profité lui aussi de l'expérience.

"J'aime tous les animaux, surtout ceux qui sont câlins. Alors pouvoir câliner une grosse vache, c'est vraiment cool", se réjouit-il.

"Elles sont si faciles à brosser", s'enthousiasme son épouse, Emma Clews. "Je ne pensais pas que je trouverais cela si relaxant."

A la fin de la séance, Morag, avec ses longs poils couleur caramel, lève la tête vers le ciel, l'air satisfait, suscitant des sourires et des ronronnements de plaisir de la part de ses visiteurs.


Le Red Sea film festival célèbre «Women in Cinema» avec des vedettes mondiales

Zoe Saldana au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Zoe Saldana au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Yousra au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Yousra au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Yasmine Sabri au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Yasmine Sabri au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films (Photo, Getty Images).
Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films (Photo, Getty Images).
Sofia Vergara au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Sofia Vergara au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Diane Kruger au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Diane Kruger au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films (Photo, Getty Images).
Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films (Photo, Getty Images).
Sharon Stone au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Sharon Stone au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Nancy Ajram et Nabil Ebeid au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Nancy Ajram et Nabil Ebeid au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Amina Khalil au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Amina Khalil au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
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  • Née le 21 janvier 1945, Nabila Ebeid a été surnommée «la première étoile de l’Égypte.»
  • Le festival a commencé par une projection de gala du film «HWJN», du réalisateur irakien basé à Dubaï Yasir Al-Yasiri

DJEDDAH: Le Red Sea Film Festival et Vanity Fair Europe ont organisé vendredi soir une célébration des «Women in Cinema» (Femmes dans le cinéma), en présence de célébrités du monde entier.

La star de Bollywood, Katrina Kaif, était présente aux côtés des actrices hollywoodiennes Sofia Vergara, Sharon Stone, Diane Kruger, Michelle Rodriguez et Zoe Saldana, lors de la soirée de gala, tout comme la mannequin britannique Naomi Campbell.

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Michelle Rodriguez au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images). 

La liste prestigieuse des invitées du monde arabe était composée de Yasmine Sabri, l'icône égyptienne Yousra, Amina Khalil, Nadine Nassib Njeim, Andria Tayeh, Aseel Omran et Sarah Taibah, ainsi que de nombreuses autres vedettes de la région.

«En collaboration avec Vanity Fair Europe, et en marge de la troisième édition du Red Sea International Film Festival, nous avons eu le plaisir d'accueillir «Womenin Cinema » qui est une célébration de la contribution des femmes dans le cinéma – où nous avons rendu hommage à l'icône du cinéma égyptien Nabila Ebeid et sa riche carrière cinématographique», a posté le festival sur Instagram.

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Nabila Ebeid et Mohammed Al-Turki au gala de Women In Cinema, lors du RedSea International Film Festival (Photo, Getty Images).

Née le 21 janvier 1945, Nabila Ebeid a été surnommée «la première étoile de l’Égypte.» Elle est à la fois connue en tant qu’actrice, aussi bien au cinéma que sur les planches, qu’en tant que productrice.

Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films: Sélections spéciales - Red Sea: Concours - RedSea: Concours de courts métrages - Favoris du festival -  Spectaculaire arabe - Spectaculaire international - Nouveau cinéma saoudien/Nouveau cinéma: courts métrages – Red sea: Nouvelle Vision – Red Sea: Familles et enfants – Red sea: Séries - et Red sea: Trésors.

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Mohammed Al-Turki et Naomi Campbell au gala de Women In Cinema, lors duRed Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).

Le jury du festival, constellé de célébrités, est présidé cette année par le réalisateur Baz Luhrmann, ayant à ses côtés l'acteur suédo-américain Joel Kinnaman («SuicideSquad»), ainsi que Freida Pinto («Slumdog Millionnaire»), l'actrice égyptienne Amina Khalil («Grand Hotel»), et l’actrice espagnole Paz Vega («Sex and Lucía», et «The OA»).

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Sharon Stone et Shivani Pandya assistant au gala de Women In Cinema, lors duRed Sea International Film Festival (Photo, Getty Images). 

Le festival a commencé par une projection de gala du film «HWJN», du réalisateur irakien basé à Dubaï Yasir Al-Yasiri, inspiré du roman YA de l’écrivain saoudien Ibraheem Abbas. «HWJN», qui se passe dans l’actuelle Djeddah, relate l'histoire d'un djinn au bon cœur – un personnage invisible, dans la tradition islamique – alors qu'il découvre la vérité sur son lignage royal.

L'actrice libanaise Nadine Nassib Njeim s'est entretenue avec Arab News sur le tapis rouge lors de cet évènement, notant: «Le festival marque un tournant pour tout cinéaste saoudien ambitieux, tout en offrant un excellent soutien aux jeunes personnes talentueuses pour présenter leur travail dans des festivals internationaux.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com